L'ALsace a écrit :Onde de choc sur le BRC
Pourtant très sereins par rapport à leur passage en appel à la DNCG, les dirigeants bisontins ont appris, hier matin, leur rétrogradation administrative en CFA 2. Seule une conciliation au CNOSF pourrait, désormais, réintégrer le BRC en National. Et sauver le club d'une mort la bouche ouverte.
8 h 57, hier matin. Le président Vincent Diaz, les yeux écarquillés, apprend la nouvelle sur son ordinateur. C'est en effet via le site Internet de la Fédération française de football qu'il lit un procès verbal difficilement plus lapidaire : « décision confirmée ». Pas un mot de plus. Et surtout, pas d'explication supplémentaire émanant de la DNCG par rapport aux reproches formulés contre le club bisontin. Un flou artistique total, qui a fait sortir de ses gonds le président bisontin.
Une République bananière
Dans un communiqué officiel, celui-ci a affirmé trouver la rétrogradation administrative en CFA 2 « incompréhensible, injustifiée et scandaleuse ». D'autant que, selon le boss bisontin, « une situation nette excédentaire au 30 juin a été présentée, avec tous les documents attestés par le Maire de Besançon, et les versements des partenaires privés sur le compte bancaire (relevés et attestations à l'appui) ». Situation excédentaire combinée à une telle sanction, l'équation reste insoluble. Une inconnue, pour le moins incongrue, reste cachée. Difficile de la chercher du côté de l'organe de gestion qui ne communiquera au BRC (comble de l'hérésie) les motivations de sa décision que sous… dix jours « en raison du nombre important d'affaires en cours » dit-on du côté de la DNCG. « Pour moi, cette commission d'appel est une république bananière qui justifie ses propres erreurs et sa propre légèreté par des réactions d'autoritarisme dignes d'un régime d'un autre monde » poursuit, sèchement, Vincent Diaz, bien décidé à porter l'affaire dans le domaine judiciaire le plus vite possible. Encore faudra t-il attendre ces fameux dix jours pour immédiatement contre-attaquer, en demandant une conciliation devant le CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français), qui ne peut avoir qu'un simple avis consultatif, toutefois souvent suivi d'effets directs. « Il est clair aujourd'hui que le sportif ne m'intéresse plus et que je pose le débat sur un autre terrain. Je suis en tout cas déterminé et j'irai au bout s'il le faut ».
J'irai au bout s'il le faut
Le président Diaz n'a pas traîné. Persuadé qu'il est que lui et son club soient dans leur bon droit, il s'est déjà rapproché d'avocats pour aller le plus vite possible. Car le temps presse. À exactement cinq semaines de la reprise du championnat de National, chaque jour qui passe rapprochera, mécaniquement, le BRC du doute, et pire, d'une peur l'amenant à envisager la disparition. « Si nous ne sommes pas réintégrés, ce sera la mort du club » avoue sans détour Vincent Diaz. Hier après-midi sur le terrain d'entraînement de la Malcombe, les joueurs bisontins, perplexes mais finalement concentrés, continuaient à s'entraîner normalement. Avec la même rigueur qui les avait logiquement amenés sportivement en National. Et pourtant, ce matin, ils doivent connaître le pire des réveils. Le même qu'a subi Vincent Diaz hier.
Maxime Chevrier
SO du BRC a écrit :Suite à la rétrogradation administrative en CFA 2 prononcée en appel, Vincent Diaz, le président bisontin, a souhaité immédiatement réagir via ce communiqué.
Je viens de prendre connaissance de la décision prise par la commission d'appel de la DNCG. Je ne comprends pas cette décision alors que nous avons présenté une situation nette excédentaire au 30 juin, avec tous les documents attestés par le Maire de Besançon, et les versements des partenaires privés sur le compte bancaire (relevés et attestations à l'appui).
Cette décision est donc incompréhensible, injustifiée et scandaleuse. Pour moi, cette commission d'appel est une république bananière qui justifie ses propres erreurs et sa propre légèreté par des réactions d'autoritarisme dignes d'un régime d'un autre monde.
Je n'avais pas souhaité, jusqu'à présent, porter le débat sur ce terrain-là , mais les professionnels de la DNCG devront répondre des diligences qu'ils avaient mises en Å“uvre concernant les clubs de Valence et de Sète et qui avaient à l'époque empêché Besançon de se maintenir ou d'accéder en National.
Il est clair aujourd'hui que le sportif ne m'intéresse plus et que je pose le débat sur un autre terrain.
Cette décision montre à l'évidence également que les clubs français, y compris amateurs, ne sont pas à égalité avec leurs homologues européens.

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