[11/12] 11ème J: Vesoul / Strasbourg - 1/1

[télésupporteur]

but de sichi

[fan_racing]

Ouverture du score pour le Racing, les 250 supporters strasbourgeois exultent !!

[télésupporteur]

vesoul égalise

[fan_racing]

Dans le temps additionnel, punaise ...

[fan_racing]

La fin de la soirée dégénère aussi bien dans les tribunes que sur la pelouse ... 1-1 score final.

[PoY]

A la mi-temps on aurait signé de suite, bon résultat à 10 contre 11.... Il aurait pu être excellent, mais on ne va pas s'en plaindre, le hold-up n'était pas loin, mais on sait qu'on a le niveau !

[argueti]

Quel dommage mais 10 contre 11 et surtout sans latéral sur le pelouse

[fan_racing]

Rageant Ça n'aurait même pas été un vrai hold up, contrairement à Auxerre, Vesoul n'a rien montré j'ai l'impression. OK c'est pas dramatique (quoique embêtant quand même !) mais il y a de quoi être dépité, psychologiquement c'est très dur ce scénario.

[télésupporteur]

je ne suis pas convaincu de l'utilité de sortir un attaquant à 3mn de la fin lorsque l'on mène
cela indique aux adversaires qu'ils ne risquent plus d'être contrés et qu'ils peuvent tous monter
à moins que Sow soit pris de crampes
les spectateurs de ce match pourraient le dire

[D520]

Si près du but

Réduit à dix après l’expulsion de Guignery dès la 40 e minute, le RCS a bien failli s’imposer hier à Vesoul et infliger au leader sa première défaite de la saison. Mais les Haut-Saônois ont égalisé dans le temps additionnel (1-1).

Il reste une poignée de secondes hier au stade René-Hologne. Depuis une dizaine de minutes, le Racing mène 1-0 sur la pelouse synthétique du leader du groupe C de CFA 2, Vesoul. Pourtant logiquement réduit à dix dès la 40 e pour un inutile coup de coude de Vincent Guignery à la face de Julien Lux qui lui agrippait le maillot, le club bas-rhinois a fait mouche à la 81 e sur un ballon chipé par Anthony Sichi dans les pieds vésuliens.

Le milieu de terrain, aligné dans un rôle de récupérateur qui n’est d’ordinaire pas le sien, est allé droit au but. Exactement comme à la 67 e lorsque, sur une jolie remise de David Ledy, il avait pris la clef des champs pour filer défier Hubert Charpentier. Le méridional avait alors perdu son duel, le dernier rempart haut-saônois lui subtilisant le ballon sur un crochet trop court. « J’ai fait un contrôle de trop. Alors, quand je suis parti seul la deuxième fois, j’ai frappé avant que le gardien n’ait le temps d’intervenir. »

Le temps additionnel est donc commencé depuis deux bonnes minutes et Vesoul pousse pour égaliser. Sur une touche côté gauche, puis un centre, Mathieu Pelletey place un premier coup de tête au point de penalty. Diego José en ajuste un 2 e au nez et à la barbe de Kéhi et Asdrubal, seul à un mètre du but, n’a plus qu’à pousser le ballon au fond. A l’arraché, le VHSF évite ainsi sa première défaite et garde ses sept points d’avance sur un Racing plus frustré qu’abattu.
« On a la rage et on est frustré »

Dans cette fin de partie sous tension, le thermomètre grimpe d’un cran. Surtout lorsque Pelletey s’en vient chambrer les quelque 250 supporters strasbourgeois massés dans la tribune. Le ton monte. Les joueurs se retrouvent au cœur d’une « belle » bousculade qui, heureusement, ne dégénérera pas au-delà des limites acceptables. Mais François Keller ne décolère pas. « On a la rage. On est frustré. Les images le diront, mais à mon avis, il y a hors-jeu sur l’égalisation (Ndlr : leur visionnage, sur un tout petit écran, n’a pas permis d’être formel hier soir. A vitesse réelle, le hors-jeu ne semblait pas évident, même si un Vésulien, qui ne fait pas action de jeu, était clairement en position illicite). Mais surtout, alors que le match s’était déroulé dans un bon esprit, Pelletey est venu chambrer nos supporters (1). Par leur comportement – ils n’ont jamais cessé de nous encourager sans jamais s’en prendre à Vesoul -, nos fans, que je ne remercierai jamais assez, ne méritaient pas ça. Je ne comprends pas l’animosité de certaines équipes à notre égard. Je ne crois pas que nous ayons le cigare, que nous nous comportions en parvenus ou en nouveaux riches. En Angleterre, un match aussi âpre et disputé se serait fini par des embrassades entre les deux camps. Malheureusement, on est en France. »

Malheureusement aussi pour eux, les Racingmen ont laissé échapper deux points qui leur tendaient les bras. Le nul n’est certes pas scandaleux. Mais à dix contre onze pendant 50 minutes, les Strasbourgeois ont fait au moins jeu égal avec leurs hôtes. « Ils ne nous ont rien montré », commente Anthony Sichi, « Et même si c’est rageant de prendre un but comme ça, sans doute entaché d’un hors-jeu, ça va nous donner du peps pour la suite. Je suis confiant. »

Comme le pointe son buteur du jour, le Racing est néanmoins passé à deux doigts « d’un gros coup. Si nous avions gagné, nous leur aurions fait mal. Mais nous avons tous fait un bon match et notre récompense est collective. Nous nous sommes tous levé le c… les uns pour les autres et c’est pour ça que cette égalisation tardive est si frustrante. »

Le nul l’est aussi. Mais avec son match en retard, le RCS reste en embuscade. À l’affût, en attendant des jours encore meilleurs et les retours probable de Milovan Sikimic et plausible de Stéphane Noro.

(1) En réaction, ces derniers ont arraché quelques sièges.

Stéphane Godin