[Ex] Milovan Sikimic

[silex57]

Mauvaise nouvelle, les bons résultats actuels sont en partie construit sur une défense irréprochable à laquelle Sikimic particpe beaucoup ....

[argueti]

Sikimic : « Remonter pour sauver le club »

Le coup de boule du capitaine a été judicieux à Plabennec (0-2) samedi dernier. En inscrivant son premier but de la saison sur un corner de Noro, Milovan Sikimic a ouvert la voie au 12 e succès du Racing cette saison. Le défenseur central, qui a repris l’entraînement hier, au milieu de presque tous ses coéquipiers – seul Pichot (cuisse) s’est encore ménagé mais devrait reprendre aujourd’hui – connaît trop la fragilité de la série strasbourgeoise pour ne pas regarder la prochaine échéance, face à Beauvais, avec une immense attention.

– Le Racing a plutôt bien réussi son début d’année 2011 mais demeure à trois points du podium, sans aucun droit à l’erreur. Quel regard portez-vous sur cette situation ?

– C’est vrai que depuis janvier c’est plutôt pas mal. Depuis la victoire à Rodez (0-2), on est parti à la poursuite des trois premiers.

La recherche du parcours parfait

Mais, malgré la bonne série, on se rend compte que notre début de championnat, notamment les cinq premiers matches, a fait des dégâts. On ne parvenait pas à faire la différence. On est encore dans le coup, mais il manque ces quatre ou cinq points du début. Il faut juste espérer que l’on n’est pas parti de trop loin. Aujourd’hui, il y a Bastia et Amiens qui apparaissent loin devant. On se retrouve à six équipes (le défenseur considère que Guingamp, Cannes, Beauvais, Fréjus et Rouen concurrencent le Racing pour la 3 e place) à la lutte pour le podium. Celle qui réussira le parcours parfait montera.

– Croyez-vous en une issue heureuse pour cette saison ?

On peut s’appuyer sur l’existence d’un groupe, qui s’est créé tout seul, bien accompagné par le coach. Il y a ceux qui jouent, ceux qui jouent moins. En tant que capitaine, je vois que tout le monde est concerné. Parfois, ça chauffe, mais dans le bon sens. Ca fait avancer dans le bon sens. L’avantage, au regard du classement, c’est qu’il n’y a pas de calcul à faire. Il n’y a pas 250 solutions pour retrouver la L2. Il faut enchaîner les victoires. Après, on sait que tout est possible dans ce championnat. Guingamp avait jusqu’à 14 points d’avance sur nous et n’en a plus que trois. Amiens est sur 14 matches sans défaite et ça peut s’arrêter. Dans notre position, il faut continuer à y croire pour aller au bout.

– Quel regard portez-vous sur ce championnat que vous découvrez ?

– Franchement, je suis dégoûté pour le club. Avec tout le respect que je dois pour les autres équipes, le Racing n’a rien à faire dans ce championnat. Je ne me plains pas, je m’adapte depuis le début de saison et j’essaye d’apporter un plus à mon niveau, mais il y a vraiment des gros regrets à évoluer à ce niveau. On le prend au sérieux et les résultats que l’on a décrochés à Rodez ou à Bayonne le prouvent. Mais on se retrouve dans un championnat amateur avec quelques clubs professionnels.

– Y a-t-il donc plus de pression à réussir à remonter ?

– On sent qu’il y a de la pression. Je ne lis pas trop les journaux, je ne comprends pas toutes les histoires qui se passent, mais on a bien conscience que pour sauver le club, il faut remonter. Ensuite, les gens compétents, ceux qui ont la charge de diriger, prendront leurs décisions.

Un match à six points

– Dans cet objectif, la solidité défensive de l’équipe ne constitue-t-elle pas l’argument majeur ?

– Il ne faut pas oublier que ce sont les joueurs offensifs qui font la différence. Mais ne pas encaisser de but est un début. Ça peut être un objectif d’achever la saison avec la meilleure défense. Mais il faut aussi que l’on soit capable d’apporter un petit plus en venant de derrière. Julien Outrebon est à trois buts, Tchato a marqué. J’ai mis mon but samedi et j’espère bien rattraper Julien avant la fin de la saison (sourire). Mais on se rend compte de l’importance d’un joueur comme Stéphane (Noro), des efforts d’un Ali (Mathlouthi) ou d’un David ( Ledy) pour trouver l’ouverture.

– Samedi, il s’agit de l’emporter face à Beauvais qui apparaît plus solide que les équipes que vous avez récemment dominées.

Je respecte cette équipe qui joue bien à l’extérieur. Il faut les laisser à cinq points après cette journée. En gros, c’est un match à six points (selon l’issue de la rencontre, les Picards repartiront avec un point d’avance, deux ou cinq de retard). Sachant qu’à domicile, on est bien, il va falloir en profiter.

Propos recueillis par Fr.N.

[Gotcha]

"à domicile on est bien.."

mouai
autant de victoires que de nuls, ça prouve qu'on a du mal à forcer les serrures des fois. Et face à une équipe qui défend bien, ça sera compliqué.

[fab]

Sikimic prêt à attendre


Depuis la Serbie où il est en vacances et s’apprêtait hier après-midi à jouer au tennis avec des amis, le capitaine du Racing Milovan Sikimic s’est lui-même manifesté pour s’enquérir de la situation de son - probable - ex-club. Il en suit l’évolution sur internet et n’a toujours pas reçu, malgré une énorme saison, de proposition ferme. Même Guingamp, où il a joué cinq ans (2002-2007) et dont le président Noël Le Graët est pratiquement un père pour lui, ne s’est pas manifesté. « Le président souhaitait me prendre, mais le coach (Jocelyn Gourvennec) s’y est opposé. J’ignore pourquoi. C’est ainsi. Je sais, pour en avoir discuté avec eux en fin de saison, que Stéphane (Noro) et moi sommes une priorité pour les repreneurs organisés autour de Frédéric Sitterlé. En l’absence d’offre concrète ailleurs, j’ai donc décidé de patienter pour voir comment va évoluer le dossier de la vente du RCS. J’attends ma naturalisation française. Ce serait exceptionnel pour moi. Si d’aventure, ça ne se décante pas au Racing, il sera toujours temps pour moi de tenter de trouver un club en Russie où joue déjà mon frère Predrag (Ndlr : à Ekaterinbourg) ou de partir faire des essais en Angleterre. Mais j’espère vraiment que ça va bouger du côté de la Meinau. »

[PoY]

Ca s'est la classe quand meme ! Certains devraient en prendre de la graine (bon il n'a pas d'offres fermes sinon il serait pte tplus là).

[Its_me]

Le revoilà !

[NéRiK]

La classe ce type!

[argueti]

Le choix du cœur

L’emblématique défenseur sera de retour à la Meinau, en 2012. Milovan Sikimic tourne sans regret le dos au professionnalisme pour participer à la reconstruction du Racing.

Avec sa tête dans les films de James Bond, il n’avait même pas le don de faire peur aux petits supporters du Racing. En fait, ces derniers peuvent se réjouir. Une tronche connue est de retour au sein d’un club qui se cherche un avenir dans l’enfer du CFA2. À la lutte pour une remontée impérative en fin de saison, « la première ambition » comme aime à le répéter le président Sitterlé, l’équipe strasbourgeois va pouvoir afficher quelques garanties supplémentaires sur ses bases arrières.

Milovan Sikimic, près de cinquante matches de Ligue 1 au compteur d’une carrière de plus de onze ans, a opté pour l’Alsace après un crochet chypriote décevant. « J’avais attendu le dernier moment, jusqu’au 20 juillet, pour m’engager ailleurs, mais ma priorité, dès la fin de la saison passée, c’était de continuer au Racing, rappelle le défenseur qui aura disputé une demi-douzaine de rencontres à Chypre. J’avais fini par donner mon accord à Didier Olle-Nicolle, l’entraîneur de l’Apollon Limassol, pour rejoindre ce championnat avec Stéphane Noro. »

Entre les difficultés financières de son club d’accueil et le souvenir d’une année incroyablement mouvementée, l’idée de retrouvailles a fait son chemin. « Le Racing n’est pas un club de CFA2 comme les autres quand il est observé par 10 000 supporters, poursuit-il. J’aime ce club. Je l’ai connu dans la difficulté avec toujours son public derrière lui. Je veux participer à une remontée vers le niveau qu’il n’aurait jamais dû quitter. »

Un discours de vainqueur

Les appels du pied, adressés par son ex-futur-coéquipier, David Ledy, ou l’entraîneur, François Keller, qui l’a eu sous ses ordres en réserve pour quatre rencontres en CFA, ont fait leur effet.

Les circonstances ont fait le reste. « C’est une conjonction de plusieurs paramètres, explique le coach, qui fait plutôt du recrutement d’un attaquant sa priorité lors de cette trêve hivernale. Mais on connaît l’attachement de Milo pour le club. Et je l’attends vraiment sur la vie de groupe. C’est un choix à la fois sportif et humain. »

Le Serbe a de la bouteille. S’il s’est entretenu depuis le 24 novembre et la résiliation de son contrat, il n’arrive pas en terrain conquis. Il se refuse d’incarner l’assurance tout risque dans la chronique d’une montée annoncée. « Je suis soucieux de bien me préparer pour la reprise, je suis prêt à m’investir à fond, je vais tout faire pour que le Racing retrouve la lumière, égrène avec conviction le joueur. Mais je ne suis pas Nesta ou Cannavaro non plus. Je sais ce qui nous attend, je sais que je vais jouer une semaine sur deux dans mon stade préféré. Après, à l’extérieur, je sais que l’on va parfois se faire allumer. Mon passé ne sert pas à grand-chose. Je respecte tous les joueurs de CFA2 et je sais que pour qu’ils continuent à te respecter, il faut gagner. »

S’il a fait le choix du cœur, Milovan Sikimic n’a pas oublié son discours de vainqueur. En espérant qu’il soit communicatif…

Les circonstances du retour

En contact pour un retour depuis quelques jours, le défenseur Milovan Sikimic s’est engagé pour quatre ans et demi avec le club strasbourgeois hier. Après une expérience de quelques mois à l’Appollon Limassol (Chypre), le joueur de 31 ans retrouvera dès janvier une équipe où il a joué de 2009 à 2011. « Je suis attaché au club et à la ville. J’aime ce club, a-t-il indiqué. J’avais résilié mon contrat avec les dirigeants chypriotes. Je ne me voyais continuer qu’à Strasbourg. »

Il sera à la reprise de l’entraînement programmée le 29 décembre, sous les ordres de François Keller heureux de pouvoir disposer d’une solution supplémentaire en défense centrale. « C’est un choix à la fois sportif et humain », souligne l’entraîneur. Pour boucler le dossier et que le Serbe obtienne le droit d’évoluer sous les couleurs strasbourgeoises, il reste l’indispensable lettre de sortie de la fédération chypriote qui sera sollicitée par la fédération française.

François NAMUR

[silex57]

C'est quand même énorme !

[alphons]

tres bien

je suis curieux de voir si keller va faire signer noro....

et impatient de voir quel attaquant il va chercher. Je pense qu il n a pas encore trouvé la perle rare.