[Ex] David Ledy

[obelix]

il va peut être flloir lui changer le numéro 25 par le 9 dans cette rubrique..............w&s

[argueti]

On va refaire ça proprement sous peu car en CFA 2 il n'y a pas d'attribution

[Stan]

Logiquement il devrait tourner aux alentours d'1 but de moyenne par match cette saison..

C'est vraiment chouette qu'il soit du projet.

[Pinon]

Si seulement Farez et dans une moindre mesure Genghini pouvaient suivre

[argueti]

Ledy a grandi

Vestige d’un passé fumeux au Racing, David Ledy entend bien jouer un rôle majeur dans la reconstruction fumante en cours à la Meinau. Pour l’heure, l’attaquant a prouvé qu’il pouvait assumer de sacrées responsabilités.

Tout d’abord, faire amende honorable. Lorsque David Ledy a déboulé au Racing, franchement, parmi les suiveurs, rares étaient ceux enclins à mettre ne serait-ce qu’une piécette sur le petit gars venu du Haut Rhin. Assez fruste techniquement, quelconque physiquement, David Ledy consacrait le scepticisme à la faveur d’une efficacité douteuse.

L’enfant du FC Mulhouse, auteur d’une saison à 3 buts en 18 matches avec la réserve en 2006-2007, semblait de la race des Stoll, Spiewak ou Loison, destiné à vivre deux ou trois saisons au centre de formation pour enrichir ensuite, avec plus ou moins de réussite, les écuries plus modestes de la région.

Cinq ans après son arrivée, David Ledy est toujours là et bien là. Mieux, il est en première ligne un argument majeur qui plante le Racing comme l’un des favoris en championnat. Et le niveau où évolue le club alsacien n’est pas la seule raison de le regarder avec respect.

Déjà, auteur de 11 buts la saison passée, l’attaquant s’est montré plus tranchant à force de s’accrocher aux branches, d’en baver à l’entraînement et de se frotter à plus expérimenté ou meilleur que lui. Quand le Racing a coulé, lui a franchi des paliers. Joueur à l’esprit irréprochable, il a également opté pour un engagement viscéral en faveur d’un club dont il s’agit de faire battre à nouveau le cœur à la chamade.

« Lancé dans une aventure »

« Le choix de rester n’a pas été évident, a-il admis après avoir montré le chemin pour mettre Thaon au pas, l’autre soir. Quand Amiens, Boulogne ou Auxerre s’intéressent à toi, tu réfléchis. » Deux ou trois discussions avec François Keller, le coach, et Frédéric Sitterlé, décidé à relancer le Racing avec ses deniers, le conduisent à demeurer à Strasbourg. « J’ai été convaincu de me lancer dans un projet avec ces gens-là, je me suis lancé dans une aventure et je ne le regrette pas. »

Pour l’heure, le Racing n’a pas à le regretter non plus. Le joueur de 23 ans assume son rôle de grand frère pour ceux qui découvrent le club strasbourgeois. Il a mis la main au règlement intérieur pour la vie du groupe, fixé le barème des amendes et envisage l’organisation de rendez-vous extra-sportifs pour souder le collectif. « On est deux ou trois anciens pour encadrer les plus jeunes, mais je n’ai pas à me forcer pour jouer ce rôle, rappelle le natif d’Altkirch. Les saisons précédentes, on ne m’avait simplement pas désigné comme interlocuteur. Un gars comme Milovan Sikimic le faisait très bien la saison passée. Mais jamais je ne me suis mis en retrait. Je ne suis pas un timide. »

Dans la mayonnaise à réussir, il aurait l’allure de l’indispensable huile qui lie avec onctuosité. Sur le terrain, celui qui a dépassé la barre des 160 matches officiels disputés sous le maillot strasbourgeois en ce début de saison ressemble à un fouet qui finit par faire tourner en bourrique les défenses adverses.

Il presse, harcèle, tacle, prend, donne, reçoit, rend. Avec deux passes décisives et deux buts en trois matches, David Ledy le tatoué se met en mode électrique, sans perdre de vue une indispensable humilité. « On repart de très bas, mais si on réussit à faire remonter cette équipe, cela aura valu le coup », se convainc-t-il.

Son instinct d’attaquant ne se mesure pas que sous la forme statistique. Avec le statut de favori du Racing, Ledy envisage même une forme de sacrifice. Il a passé la semaine passée à soigner une cheville gonflée par le traitement réservé par son pote Hervé Milazzo, lors de la victoire face à l’ASIM (4-1). À Thaon, équipe qui privilégie volontiers le jeu contrairement à ce que les idées reçues pourraient laisser présager, le combat a été moins rugueux. Au bon endroit au bon moment, il a initié le succès strasbourgeois en poussant le ballon dans un but déserté par une défense vosgienne obsédée à rattraper le virevoltant Pinaud. « J’espère marquer le plus de buts, j’espère donner le plus de passes décisives, mais j’espère surtout que l’on sera devant les quinze autres équipes du championnat », conclut-il.

Dans son rôle de pointe, parfois esseulée, il se prépare à une longue saison. Il n’a pas pour autant l’impression d’être le petit cheval dans le mauvais temps puisqu’il fait beau et que c’est tout le Racing qui fait la course en tête dans son sillage.

[argueti]

De bons petits souvenirs

David Ledy, l’attaquant du Racing, compte bien passer encore un tour avec son équipe. Car même si la Coupe n’est pas l’objectif premier des Strasbourgeois, cette compétition reste « une belle aventure ».

David Ledy a beau n’avoir “que” 24 ans, au sein du Racing, il fait figure d’ancien parmis les anciens. Arrivé en juin 2006 au centre de formation, après des débuts au FC Mulhouse, l’attaquant d’Aspach a ainsi connu plus d’une campagne en Coupe de France. Et l’artilleur alsacien se réjouit d’être toujours en course pour cette édition 2011/2012.

« J’ai toujours beaucoup de respect pour nos adversaires. Quels qu’ils soient… »

« La Coupe de France est une belle aventure à vivre, cela forge un groupe. Comme il y a eu beaucoup de nouveaux joueurs qui sont arrivés, c’est bien qu’on soit encore en course ça permet de souder l’équipe », pose d’emblée l’homme au crâne rasé, qui totalise 71 matches en pro (L 2 et National) et 13 en Coupe de France (sous les couleurs Ciel et Blanc).

La Vieille Dame, David l’a d’ailleurs rencontrée pour la première fois il y a 8 ans. À cette époque, l’attaquant débute sa carrière au FCM. Arrive le 8 e tour et un déplacement à Montceau pour les Mulhousiens. « On est mené 1-0 là-bas, je rentre, je mets un doublé et on se qualifie. J’avais 16 ans seulement… C’est un de mes meilleurs souvenirs », se rappelle Ledy. D’autres belles images sont aussi gravées dans la mémoire de l’attaquant alsacien. « Lille et surtout Lyon, à la Meinau. On avait rapidement été menés 2-0 (ndlr, en janvier 2010, score final 1-3). Mais ce genre de rencontres face à des “gros”, ça reste de très bons matches à jouer », expose encore David Ledy.

Les mauvais souvenirs, il a préféré les effacer de sa mémoire, même s’il garde en travers de la gorge l’élimination de la saison passée, à Angers (L 2). « C’est dommage, on était passé au travers », se souvient-il. Quant au présent (ou du moins, le futur très proche), il se nomme “CA Pontarlier”. Soit tout sauf une sinécure. « La rencontre sera très engagée, on joue une qualification pour les 32 es de finale, ce n’est pas rien, ni pour eux, ni pour nous. En plus, on a une petite revanche sportive à prendre après notre défaite à la Meinau (2-1, en championnat) », souligne encore l’avant-centre. Comme toujours, David Ledy sera aux avant-postes pour fixer les défenseurs, un boulot ingrat et difficile par essence.

« Cette année, c’est vraiment dur pour moi, mais je m’y attendais. Je prends des coups de tous les côtés. Je me suis ouvert plusieurs fois le crâne et mes tibias sont couverts de bleus , raconte l’attaquant. Mais c’est ainsi. Je dois me battre tout seul devant pour aider l’équipe ». Bref, on est loin des clichés de l’attaquant opportuniste et truqueur. Car David Ledy donne toujours tout, que ce soit face à une Ligue 2, une CFA 2 ou une équipe de D 1 départementale.

« J’ai toujours beaucoup de respect pour nos adversaires, quels qu’ils soient. Je me souviens bien de ce match à Duttlenheim. Ils jouent en D 1 et on n’a réussi à marquer qu’à la 87 e minute », rappelle l’attaquant. Dans le Jura, le match s’annonce tout aussi compliqué. « L’objectif principal est le championnat, souligne David Ledy, mais de toute façon il faut un vainqueur et on ne peut pas lâcher ce match. » Ce n’est pas le genre de la maison. Et puis David Ledy n’a pas encore tout à fait rempli sa boîte «à bons petits souvenirs ».

Barbara Schuster

[argueti]

A nouveau buteur, ça mérite bien une chanson

[argueti]

2ème meilleur buteur mondial en 2012 !

http://www.footballdatabase.eu/

(en bas à droite)

[silex57]

Énorme ça ! Le +31 en goal aérage doit aussi être pas mal.

[argueti]

Ledy, monsieur plus

En inscrivant deux buts, dont une superbe volée acrobatique, samedi face à Dijon II, David Ledy porte son compteur à 15 réalisations en CFA 2 cette saison. Et permet à son équipe d’accrocher une 12 e victoire plus que précieuse.

Forcément, David Ledy avait le sourire dans les vestiaires de la Meinau, samedi soir, sur le coup des 20 h. Après avoir longuement salué le kop, puis dignement hurlé sa victoire avec les siens, il a pris le temps de savourer le moment. Car face à Dijon, à la Meinau, il a été le véritable monsieur plus de la soirée, en inscrivant deux buts, le premier sur penalty (obtenu pour une faute sur Saidou Sow) et le deuxième d’une volée digne d’un JPP des grands jours. « C’est un beau but, c’est vrai, reconnaît l’intéressé à l’issue de la rencontre. Mais le plus important, c’est qu’il donne la victoire. »

Il était incertain la semaine dernière en raison d’une douleur au genou

David Ledy est comme ça. Content de caracoler en tête des buteurs de CFA 2, avec 15 réalisations, mais aussi conscient de ce qu’il doit au collectif. « On a vraiment joué, c’est surtout ça qui fait plaisir. On restait sur trois nuls frustrants avant la victoire à Steinseltz. On voulait produire du jeu », souffle encore l’attaquant. Avant d’ajouter : « et si on a fait un bon match, c’est aussi parce qu’il y avait une belle opposition en face. » C’est vrai, Dijon a joué le jeu, comme annoncé. Les Dijonnais ont attaqué et ont logiquement dominé durant la première mi-temps. À ce moment-là, l’homme du match n’est pas encore David Ledy, mais le portier Vauvenargues Kéhi, auteur de parades décisives alors que son équipe avait du mal à juguler le danger adverse.

Mais les Bourguignons n’avaient pas dans leurs rangs un joueur aussi en forme que l’est actuellement David Ledy, qui a enquillé cinq buts en deux rencontres et marqué trois triplés depuis le début de saison. Et il était pourtant incertain la semaine dernière en raison d’une douleur au genou. « La victoire alsacienne n’est pas usurpée, analyse ainsi Stéphane Jobard, le coach d’une réserve dijonnaise venue en Alsace avec six pros sur le terrain. Les Strasbourgeois n’ont rien lâché. Et puis ils ont un gars comme David Ledy. »

Bref, il y a eu des éloges. Mais l’attaquant strasbourgeois, lui, retient à son débit ce poteau qu’il touche sur une frappe du gauche, à la 33 e seconde de la rencontre. « Si je mets la première au fond, ça change tout, grimace-t-il. Parce qu’après, en première mi-temps, on a été acculé. Mais heureusement, on a su réagir. »

« Un gros match nous attend à Schiltigheim »

Ledy regrette tout autant que son équipe n’ait pas su faire le break « alors qu’il y a eu deux, trois occasions avant l’égalisation dijonnaise ». Oui mais voilà, les quatre points sont tout de même au bout et le goleador s’en félicite. Surtout que des échéances importantes s’annoncent.

À commencer par ce derby à Schiltigheim dès samedi prochain. « On a un sacré programme. Il faut enchaîner alors qu’un gros match nous attend à Schiltigheim », commente-t-il. Sans oublier Saint-Louis, Vesoul et les autres. Et le Racing ne peut pas se permettre de faux pas. Car mathématiquement, rien n’est encore fait dans cette poule C de CFA 2 où Pontarlier mène actuellement grand train et où Vesoul s’est imposé hier à Neuves-Maisons (1-2). David Ledy en est conscient : « quelle que soit la manière, il faut retenir les quatre points et c’est tout. Et si je peux encore marquer, même si c’est de l’oreille, du genou ou n’importe comment, je signe tout de suite ». Les supporteurs alsaciens aussi…

Barbara Schuster