[11/12] 22ème J: Schiltigheim / Strasbourg - 1/2

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1 000 billets vendus

En deux jours, près de 1 000 billets (sur les 3 000 disponibles) ont déjà été vendus pour le match qui opposera le SC Schiltigheim au Racing le 31 mars (17 h) au stade de l’Aar. La location se poursuit aujourd’hui et demain (de 10 à 12 h et de 17 à 19 h) au club-house du Sporting. Les règlements se font uniquement en espèces et une personne ne peut pas acheter plus de dix billets.

Quant aux ayants droit et aux scolaires, il leur est conseillé de venir retirer leur billet dès à présent.

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Un "Tram Bleu" pour le derby Schiltigheim-Strasbourg

Dans le cadre d'un partenariat entre la CTS et le Racing Club de Strasbourg, un tram spécial sera mis en place le samedi 31 mars prochain afin d'emmener les supporters strasbourgeois de la Meinau au stade de Schiltigheim. Ce tramway d'une capacité de 320 places partira à 15h45 depuis l'arrêt "Fédération", situé à l'angle de la Route de la Fédération et de l'avenue de Colmar. Le trajet sera sans arrêt jusqu'à "Futura Glacière". Le retour devrait partir de ce dernier arrêt vers 19h15. Les tarifs seront ceux habituellement pratiqués par la CTS.

Le Racing souhaite remercier la CTS pour la mise en place de ce tramway spécial.

[télésupporteur]

et si on le nommait désir

[fan_racing]

Schiltigheim a été défait à Saint-Dié (3-2) et se déplace à présent à Thaon samedi.
En parlant de Schilik : il reste environ 1800 billets apparemment, avis aux amateurs pour le match de la semaine prochaine ...

[Kaniber]

Match nul 2 - 2

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Le chasseur chassé

Longtemps lancé à la poursuite de ses rivaux, le RCS, qui a signé samedi à la Meinau une très convaincante 12 e victoire face à une belle réserve dijonnaise (2-1), est désormais dans la peau de la proie traquée par une meute qui n’a pas renoncé.

L’entraîneur du Dijon FCO 2, Stéphane Jobard, n’a pas aimé perdre avant-hier à la Meinau. D’une part, parce que son équipe ne s’était plus inclinée depuis treize rencontres. De l’autre, parce qu’il a cru déceler une certaine suffisance dans le comportement de quelques-uns de ses hommes. « J’étais satisfait de la 1 re mi-temps, mais en seconde période, c’est comme si il n’y avait plus eu de courant. On a la chance d’égaliser sur un coup de pied arrêté, mais on est incapables de défendre. Certains n’aiment pas beaucoup fournir les efforts défensifs. Le 2 e but me reste en travers de la gorge. Les Strasbourgeois ont de la chance d’avoir un David Ledy qui n’a pas besoin de beaucoup d’occasions pour marquer. »

Stéphane Jobard n’a donc pas aimé perdre. Mais ça ne l’empêche nullement d’être à la fois bon perdant et beau joueur. « Sur la 2 e mi-temps, la victoire du Racing n’est pas usurpée. Je pense qu’il est maintenant sur la voie royale pour accéder au CFA. Un tel club le mérite. »

Avec un seul échec et une invincibilité qui dure maintenant depuis six mois et le revers 1-2 à la Meinau contre Pontarlier (1), l’équipe de François Keller démontre qu’il n’y a pas que sur le papier qu’elle est taillée pour monter. Samedi, elle a mis à la raison un DFCO 2 qui comptait pas moins de six pros dans ses rangs. « Les joueurs qui ont évolué en National, comme Sichi, Sikimic ou d’autres, ont eu l’impression d’avoir justement disputé un match de National », fait observer le coach bas-rhinois. « Quelque chose se crée au fil des semaines, dans les victoires et même dans les nuls qui nous ont troublés face à des équipes abordables. Dans notre groupe de CFA 2, la présence du Racing donne du courage à tout le monde et rend le championnat attractif. C’est pour ça que je veux calmer les ardeurs. Les deux ou trois dernières saisons ont prouvé qu’il ne suffisait pas de bien travailler pour monter. L’an dernier, Laurent Fournier a fourni un travail exceptionnel à Strasbourg, n’a perdu que trois matches et ça n’a pourtant pas suffi. C’est ça, le foot. »

« Les Schilikois sont toujours là »

Face à « une très bonne opposition qui a joué et n’est pas restée à onze derrière » (David Ledy), le RCS a effectivement « su produire du jeu », selon Gauthier Pinaud. Auteur de ses 14 e et 15 e buts, Ledy se félicite du spectacle offert au public de la Meinau. « La victoire était importante pour poursuivre sur la lancée du 5-0 passé à Steinseltz. » Même sentiment du côté d’un Pinaud séduit par la prestation collective des Bleus. « Une fois de plus, nous sommes tombés sur une belle équipe de Dijon, renforcée par pas mal de pros qui ont répondu présent et joué leurs cartes. Mais nous restons sur la dynamique de la semaine précédente. »

Meilleures attaque (46 buts) et défense (9 buts encaissés), le Racing n’a toutefois pas encore éliminé la concurrence. Notamment pas un Sporting Schiltigheim qu’une victoire samedi prochain au stade de l’Aar (17 h) face à Ludovic Golliard et les siens pourrait totalement relancer. « Le match aller (succès 2-1 des Bleus) avait constitué un moment charnière pour nous. Schiltigheim avait réalisé un très bon match et nous avait forcés à nous sublimer. A l’époque, je classais les Schilikois parmi les favoris. Ils sont toujours là », signale d’ailleurs F. Keller.

5 es à 7 points de Strasbourg, mais avec un match de plus, les Verts pointaient encore à 14 longueurs avant leurs cinq succès lors des six dernières rencontres. Ils ont divisé leur retard par deux (Ndlr : en jouant certes un match de plus). Preuve que la prudence affichée par François Keller n’a rien d’une simple précaution oratoire. D’autant que Vesoul, victorieux hier à Neuves-Maisons (2-1), et Pontarlier, toujours distancé de dix points, mais qui compte deux matches de moins, restent à l’affût. Et que Saint-Louis s’est remis en selle après un passage à vide. Longtemps chasseur, le Racing, virtuel leader avec son match de moins qu’Auxerre 3, est à son tour chassé.

(1) Le RCS vient d’enchaîner 15 matches sans défaite (9 victoires, 6 nuls).

S.G.

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Réservation au stade de l’aar

La vente des billets pour le match SC Schiltigheim - Racing, qui aura lieu ce samedi à 17 h, se poursuit aujourd’hui de 10 h à 12 h et de 17 h à 19 h au club-house du Sporting. 1 300 des 3 000 billets ont déjà été vendus. Une personne peut au plus acheter dix billets et les règlements se font uniquement en espèces. Les ayants droit et les scolaires doivent impérativement retirer leur invitation à titre individuel.

[télésupporteur]

j'espère que l'on va pas s'y retrouver cochon

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Il reste moins de 1000 places (sur 3000)

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Si loin, si proche…

L’un a du sang bleu qui coule dans ses veines, l’autre a le cœur vert, mais un franc respect lie François Keller et José Guerra. Interview croisée.

– Quel regard portez-vous sur votre vis-à-vis ?

François Keller : José et moi, on s’entend très bien. Cette entente va au-delà du terrain. J’ai regardé les dernières feuilles de match qu’a disputé le Sporting. Sur les 16 joueurs alignés, il y en avait 13 qui sont passés par le Racing. Ce n’est pas un hasard. Au Racing, j’ai toujours fait en sorte que les séparations se passent le mieux possible avec les joueurs que nous ne conservions pas au centre de formation. Quand il me demandait mon avis, je leur ai toujours dit d’aller au Sporting. Le dernier joueur que ça a pu concerner, c’est Yannick Imbs. Il m’a contacté. On ne pouvait pas le prendre. Je lui ai dit d’aller à Schiltigheim.

« Bluffé par ce qu’il se passe autour »

José Guerra : À l’origine, j’ai joué avec son frère, Marc, avec qui j’ai beaucoup d’affinités. François, je l’ai toujours apprécié en tant qu’homme. Il est discret, mais c’est un compétiteur. Il transmet la culture de la gagne à ses joueurs.

Il est aujourd’hui dans un projet de club. François a une marge de progression et j’espère qu’il fera partie jusqu’au bout de l’aventure qui commence au Racing.

Il a commencé sa saison avec du retard et il a su insuffler une cohérence tactique à son groupe. Et au final, il y a un truc évident : ses équipes ne prennent pas beaucoup de buts et expriment un refus d’en encaisser assez sensible.

– Quel regard portez-vous sur le club que vous allez affronter ?

FK : Le Sporting est un exemple à suivre pour chaque club qui se construit. Le Sporting, c’est des binômes qui fonctionnent. Il y a eu Weller-Kuntz, Weller-Guerra, maintenant, il y a un nouveau président et José Guerra qui est toujours là.

J’ai la prétention de croire que le Racing dispose encore des meilleurs éducateurs de la région, mais je sais aussi que des gens bossent bien à Schiltigheim. Après, il y a une concurrence entre les deux équipes, mais elle s’exprime surtout chez les jeunes.

JG : Le Racing, en CFA 2, c’est une grosse déception. J’ai le sentiment qu’il repart de zéro, sur des bases solides. Après, sur sa présence dans notre championnat, j’ai été bluffé, vraiment, par ce qu’il se passe autour. J’étais déçu au début, parce que pour nous, sportivement, cela signifiait ne pas monter. Mais là, voir l’engouement que cela draine... Le souvenir du match aller, où l’on a joué devant 12 000 personnes, il est gravé.

Le Racing, c’est le rayon de soleil dans le championnat cette saison. J’y ai joué (de 1990 à 1992) et même fait une saison de Ligue 2. Mais je peux vous dire que l’on ne jouait pas devant autant de monde. Et les 3 à 4 000 qui étaient à la Meinau n’étaient pas que là pour encourager.

– Quels sont les enjeux de cette rencontre ?

FK : Il y aura une surmotivation de leur part. Les joueurs de Schilik passés par le Racing savent ce qui nous attend samedi. Ils se sont retrouvés dans les catégories de jeunes, dans tous les tournois de la région, à être houspillés parce qu’ils portaient le maillot strasbourgeois. Mais pour le Racing c’est un match comme ça tous les week-ends.

Pour les joueurs, pour l’équipe, le match de samedi, c’est un match à gagner comme l’était celui que l’on a disputé à Steinseltz.

« Si on n’est pas excellent, on n’y arrivera pas »

Après, je regarde le championnat et je constate que Grenoble, dans son groupe, a onze points d’avance sur le 2 e en position de monter. Nous, on en a trois sur Vesoul et chaque semaine, on a l’obligation de gagner avec une grosse pression autour du club.

Mais je suis convaincu que ce championnat connaîtra encore de nombreux bouleversements avant la fin de saison.

JG : On regarde les chiffres et il y a de quoi se poser des questions. Le Racing, c’est la meilleure défense, c’est la meilleure attaque. À mes yeux, c’est le choc des extrêmes. Pour eux, il y a l’obligation de monter, mais je suis sûr qu’ils y arriveront. Ils iront au bout.

– Comment envisagez-vous concrètement cette rencontre, vue du terrain ?

FK : A l’aller, le Sporting avait été excellent et on avait dû l’être également pour remporter le match (2-1).

Là, franchement, je ne sais pas de quoi sera fait cette rencontre. Mais je connais le Sporting et je sais que si l’on n’est pas excellent, on n’y arrivera pas. Je me répète souvent que si tu acceptes la possibilité de perdre, tu as une chance de gagner. Mais que si tu n’acceptes que la possibilité de gagner, tu as déjà perdu.

JG : On va déjà se servir du match aller, tout en sachant que le Racing a énormément progressé depuis. Les Strasbourgeois sont impressionnants athlétiquement. Au match aller, ils continuaient à courir alors que mes joueurs arrivaient à peine à respirer. Après, il y aura 3 000 personnes au stade et je ne veux pas qu’ils repartent avec l’idée que Schilik se met à dix derrière. Comme d’habitude, on va essayer de développer notre jeu et de faire preuve d’une grande discipline tactique.

– Considérez-vous qu’une question de hiérarchie régionale ou locale est en jeu ?

FK : Aujourd’hui, le n°1 des clubs en Alsace, c’est Colmar. Derrière, il y a Sarre-Union et le FCM. Et nous, comme le Sporting, on essaye de rattraper ce trio.

Je ne raisonne qu’au niveau de mon groupe, pas dans la globalité du foot alsacien. On est dans une aventure avec les joueurs. On est au début de la reconstruction d’un club. Je ne sais pas comment l’aventure finira.

JG : Il n’y a pas photo entre le Racing et les autres clubs. Moi, je construis au Sporting, j’ai un attachement fort à ce club.

J’ai une bonne situation professionnelle, je me sens redevable d’un homme comme René Kuntz, qui m’a permis d’avoir un travail, de pouvoir nourrir ma famille et de continuer à vivre une passion foot qui m’a empêché de mal tourner.

Aujourd’hui, mon but avec mon club, c’est de pérenniser et d’être derrière le Racing, juste derrière.