[11/12] 21ème J: Strasbourg / Dijon II - 2/1

[Kaniber]

le 8 de Dijon un sacré client ,heureusement Kehi a fait un super match car par moment c'était chaud devant nos buts ,Keller ,Modeste Ledy très bon match ,le deuxième but magnifique

[Its_me]

Bon match effectivement. Très agréable à suivre avec un dénouement qui fait vraiment plaisir !

Encore une fois Sow m'a énervé, surtout en première mi-temps. Martin a eu vraiment du mal et c'est la première fois que je le vois dans cette situation.

Keller a encore une fois mis 40 ans avant de faire un changement. En fait, il aura fallu que Sikimic lui hurle d'en faire un de l'autre bout du terrain pour qu'il le fasse dans les 2 minutes qui suivaient.

A part ça, on doit être beaucoup plus réaliste car je ne sais pas du tout combien d'occasions on a eues mais le ratio est très mauvais.

[fan_racing]

Le ratio est souvent mauvais. Je pense que c'est notre plus gros souci cette saison : se procurer des occasions, on sait le faire, mais c'est difficile de les mettre au fond. En général, c'était toujours l'inverse avec le Racing, je crois qu'il faut remonter à la saison 2005-2006 pour retrouver ce problème. Après, je me dis que si Pinaud et Sow étaient encore plus décisifs devant les buts en plus des qualités qu'ils ont déjà à leur âge, ils ne joueraient pas chez nous. Ils ont une marge de progression encore, espérons qu'ils l'exploitent et qu'on les aide à le faire

Très content surtout du sérieux affiché par l'équipe dans ce genre de confrontations. Tout le monde a l'air de respecter les consignes, d'être concentré ... j'ose du coup espérer que le non-match à Pontarlier n'a été qu'un accident ou a servi de déclic, et que le Racing va continuer à afficher cet état d'esprit.

[Gotcha]

je vous trouve sévère sur l'efficacité devant les buts ... 2 buts en 7 ou 8 occases, je trouve ça normal. Et on a de très bonnes stats... meilleure attaque (46 buts en 19 matchs), meilleure défense(9 buts encaissés), un goalaverage +37 qui laisse rêveur !

[Kaniber]

Il faut quand même reconnaitre que Ledy ou Sow étaient parfois bien seul devant ,mais en fin de compte un bon match

[Tenor]

pour rassurer notre ami landais, je confirme le bien être de cette équipe du racing.
ça joue tous les coups à fonds, il y a de l'engagement de toute part, et personne ne triche : c'est ça le cœur d'une équipe
don alter babe, restons positifs, c'est une bonne équipe d'amateurs qui se fait plaisir et n'a rien à voir avec les pros que nous avons connus les dernières années, ces tas de fainéants que nous avons eu la joie et l'honneur de critiquer ensemble à fond et à juste titre

[télésupporteur]

alors bientôt un titre de champion de CFA2

[argueti]

En tout cas il était sympa Daisuke après le match

[Its_me]

Oh, qu’elle est belle !

Le Racing avait à cœur de frapper un grand coup, hier, face à une réserve dijonnaise qui était renforcée par plusieurs joueurs pros, dont le gardien Jean-Daniel Padovani, Lesly Malouda ou encore Daisuke Matsui, l’ancien Stéphanois.

Mais pour enchaîner avec une deuxième victoire consécutive après le carton à Steinseltz (0-5), encore fallait-il battre une équipe invaincue depuis le mois de septembre. Et le Racing peut dire merci à son buteur maison David Ledy, auteur d’un doublé qui a permis aux Alsaciens de l’emporter 2-1 dans une rencontre emballante.

À peine le coup d’envoi sifflé, ce sont les Strasbourgeois qui se montrent dangereux, Ledy touchant le poteau gauche de Padovani après trente secondes de jeu. À la 3 e, c’est une combinaison entre Pinaud et Sow qui fait passer un frisson dans le kop alsacien.

Le réalisme de Ledy

Las, ces bons débuts ne sont qu’un feu de paille. Car ce sont les Dijonnais qui vont se montrer les plus dangereux en première mi-temps. Emmenés par l’excellent Mollet et l’expérimenté Matsui, les Bourguignons buttent une première fois sur Kéhi, à la 8 e. Il faut à nouveau un Kéhi des grands soirs pour préserver le but alsacien vierge alors que la défense strasbourgeoise est étrangement passive, face à Mollet (12 e), puis Achour (17 e).

En face, Ledy se montre le plus tranchant en ratant d’un rien le cadre, de la tête, sur un service au cordeau de Pinaud (30 e). Le même Pinaud tente sa chance de volée, aux 25 m, sur une longue ouverture de Sichi (40 e). Mais ce sera tout…

« On a bien démarré durant cinq, dix minutes, mais ensuite, Dijon a pris le dessus et nous a causé beaucoup de problèmes », reconnaissait d’ailleurs François Keller à l’issue de la rencontre.

Heureusement, la deuxième mi-temps est d’une tout autre facture. Dès le 47 e, Pinaud (excellent hier soir dans le couloir droit) centre en retrait pour Genghini, mais Padovani est plus rapide. Deux minutes plus tard, c’est Sikimic qui offre un bon ballon que Sow ne parvient pas à contrôler.

La délivrance va finalement venir sur penalty, après une faute d’Altama sur Sow dans la surface. Ledy ne se fait pas prier pour prendre Padovani à contre-pied et ouvrir le score (1-0, 58 e). Les Strasbourgeois font ensuite le siège des buts dijonnais, mais sans réussir à faire le break. Et à la 74 e, Zarour, sur un coup franc consécutif à une faute de Martin, remet les deux équipes à égalité d’une frappe de mule (1-1).

Tout est à refaire pour le Racing. Mais les hommes de Keller avaient hier « plus d’envie et de combativité » (dixit Gauthier Pinaud) et ils vont le prouver.

Sur une touche anodine côté gauche, Pinaud centre pour Sow. Ce dernier effleure le ballon de la tête et prolonge vers Ledy, au point de penalty. Le buteur fait mouche d’une superbe volée acrobatique qui libère les siens (2-1, 86 e).

« Un match de niveau National »

« On a su produire du jeu, on a eu des occasions. Il y a toujours des choses à améliorer, mais l’essentiel était de gagner », exposait Pinaud dans les vestiaires.

« Gagner 2-1 face à une telle équipe, avec ce superbe but de David (Ledy) dans un match de niveau National, c’est bien », ajoutait aussi François Keller.

Rien n’est fait pour la montée, mais c’était important de prendre les points ». Surtout avant un derby qui s’annonce compliqué à Schiltigheim…

[Its_me]

Une victoire ciselée

Face à une réserve dijonnaise forte de six pros et aussi séduisante qu’à l’aller, le RCS a arraché sa 12 e victoire de la saison grâce à son buteur maison, David Ledy, auteur d’un penalty, puis d’un magnifique ciseau retourné du gauche à la 86 e (2-1).

Interrogé dans les entrailles de la Meinau hier soir après la victoire au forceps du Racing face à Dijon 2, l’ailier droit Gauthier Pinaud n’a pas hésité : « Oui, on peut parler de match référence. On a vraiment fait un gros match. »

Le RCS redoutait la venue de la réserve du DFCO, invaincue depuis 13 matches. Il avait raison. Renforcée par six pros, dont le Japonais Daisuke Matsui (ex-Le Mans, Saint-Etienne et Grenoble) ou l’expérimenté portier Jean-Daniel Padovani, l’équipe de Stéphane Jobard a, comme à l’aller (0-0), donné du fil à retordre à celle de François Keller. Particulièrement en première période, même si David Ledy a été le premier à ouvrir les hostilités. On joue la 34 e seconde quand le Haut-Rhinois arme une demi-volée du gauche qui fracasse le poteau droit d’un Padovani battu. « Les Dijonnais ont été surpris par notre pressing haut d’entrée, mais ont fini par mettre en place leur animation qui nous a posé énormément de problèmes », observe F. Keller.

La réplique bourguignonne est en effet cinglante et va permettre à Vauvenargues Kéhi de briller. Le gardien bas-rhinois signe d’abord une double parade sur un coup franc à 25 m du meilleur Dijonnais, Florent Mollet, puis la reprise à bout portant de Matsui (9 e). Il va ensuite de nouveau mettre en échec un Mollet qui, au milieu de deux Racingmen, avait réussi à pivoter et déclencher une frappe du droit (13 e) et interviendra encore dans les pieds d’un Mollet décidément insaisissable qui s’était encore infiltré (45 e + 2). « J’étais satisfait de notre première période », commente S. Jobard. « Je regrette simplement que nous n’ayons pas ouvert le score. Le match n’aurait pas été le même. »

Le RCS, lui, a peiné à trouver son second souffle. Mais Ludovic Golliard et ses coéquipiers vont attaquer la 2 e période comme la première. Et ils vont être récompensés sur un déboulé de Sow côté gauche. Le Guinéen est fauché par Obi dans la surface. Le penalty est indiscutable et exécuté sans trembler par un David Ledy maître de ses nerfs (59 e). Dijon est sonné et les Bleus auraient pu enfoncer le clou sur un tir tendu du gauche de Sichi sorti par Padovani d’une parade horizontale (62 e) ou cette déviation malencontreuse de Zarour, tout près de marquer contre son camp après un centre fuyant délivré par Ledy (71 e).

La cible, le capitaine du DFCO ne va en revanche pas la rater trois minutes plus tard, mais du bon côté cette fois. Sur un coup franc indirect décalé par Achour, il enroule une frappe du droit qui file se loger dans le soupirail gauche d’un Kéhi masqué et impuissant (74 e). « C’est pratiquement leur seule occasion de la 2 e période », regrette un Ledy qui va tout de même finir par avoir le dernier mot à la 86 e. Car Milovan Sikimic, reconverti arrière gauche depuis la blessure de Vincent Guignery, distille un centre parfait, dévié de la tête par Sow et repris victorieusement par l’avant-centre.

Son ciseau retourné du gauche est superbe et imparable. Grâce au 15 e but en championnat de l’Aspachois, auteur d’un doublé après son triplé à Steinseltz (son 21 e en matches officiels), le RCS enchaîne un 15 e match sans défaite en même temps qu’il met fin à la série d’invincibilité de son adversaire. Son 12 e succès est d’autant plus précieux que Pontarlier a encore gagné et confirme être sans doute la menace la plus sérieuse dans la course à l’accession. « Je n’ai pas la sensation que nous soyons déjà sûrs de monter », tempère d’ailleurs François Keller. « Un match très difficile nous attend à Schiltigheim samedi. Je ne sais pas si cette victoire contre Dijon est un match référence. Mais ce qui est sûr, c’est que c’était un piège et que nous nous en sommes sortis. »

Le chasseur chassé

Longtemps lancé à la poursuite de ses rivaux, le RCS, qui a signé samedi à la Meinau une très convaincante 12 e victoire face à une belle réserve dijonnaise (2-1), est désormais dans la peau de la proie traquée par une meute qui n’a pas renoncé.

L’entraîneur du Dijon FCO 2, Stéphane Jobard, n’a pas aimé perdre avant-hier à la Meinau. D’une part, parce que son équipe ne s’était plus inclinée depuis treize rencontres. De l’autre, parce qu’il a cru déceler une certaine suffisance dans le comportement de quelques-uns de ses hommes. « J’étais satisfait de la 1 re mi-temps, mais en seconde période, c’est comme si il n’y avait plus eu de courant. On a la chance d’égaliser sur un coup de pied arrêté, mais on est incapables de défendre. Certains n’aiment pas beaucoup fournir les efforts défensifs. Le 2 e but me reste en travers de la gorge. Les Strasbourgeois ont de la chance d’avoir un David Ledy qui n’a pas besoin de beaucoup d’occasions pour marquer. »

Stéphane Jobard n’a donc pas aimé perdre. Mais ça ne l’empêche nullement d’être à la fois bon perdant et beau joueur. « Sur la 2 e mi-temps, la victoire du Racing n’est pas usurpée. Je pense qu’il est maintenant sur la voie royale pour accéder au CFA. Un tel club le mérite. »

Avec un seul échec et une invincibilité qui dure maintenant depuis six mois et le revers 1-2 à la Meinau contre Pontarlier (1), l’équipe de François Keller démontre qu’il n’y a pas que sur le papier qu’elle est taillée pour monter. Samedi, elle a mis à la raison un DFCO 2 qui comptait pas moins de six pros dans ses rangs. « Les joueurs qui ont évolué en National, comme Sichi, Sikimic ou d’autres, ont eu l’impression d’avoir justement disputé un match de National », fait observer le coach bas-rhinois. « Quelque chose se crée au fil des semaines, dans les victoires et même dans les nuls qui nous ont troublés face à des équipes abordables. Dans notre groupe de CFA 2, la présence du Racing donne du courage à tout le monde et rend le championnat attractif. C’est pour ça que je veux calmer les ardeurs. Les deux ou trois dernières saisons ont prouvé qu’il ne suffisait pas de bien travailler pour monter. L’an dernier, Laurent Fournier a fourni un travail exceptionnel à Strasbourg, n’a perdu que trois matches et ça n’a pourtant pas suffi. C’est ça, le foot. »

« Les Schilikois sont toujours là »

Face à « une très bonne opposition qui a joué et n’est pas restée à onze derrière » (David Ledy), le RCS a effectivement « su produire du jeu », selon Gauthier Pinaud. Auteur de ses 14 e et 15 e buts, Ledy se félicite du spectacle offert au public de la Meinau. « La victoire était importante pour poursuivre sur la lancée du 5-0 passé à Steinseltz. » Même sentiment du côté d’un Pinaud séduit par la prestation collective des Bleus. « Une fois de plus, nous sommes tombés sur une belle équipe de Dijon, renforcée par pas mal de pros qui ont répondu présent et joué leurs cartes. Mais nous restons sur la dynamique de la semaine précédente. »

Meilleures attaque (46 buts) et défense (9 buts encaissés), le Racing n’a toutefois pas encore éliminé la concurrence. Notamment pas un Sporting Schiltigheim qu’une victoire samedi prochain au stade de l’Aar (17 h) face à Ludovic Golliard et les siens pourrait totalement relancer. « Le match aller (succès 2-1 des Bleus) avait constitué un moment charnière pour nous. Schiltigheim avait réalisé un très bon match et nous avait forcés à nous sublimer. A l’époque, je classais les Schilikois parmi les favoris. Ils sont toujours là », signale d’ailleurs F. Keller.

5 es à 7 points de Strasbourg, mais avec un match de plus, les Verts pointaient encore à 14 longueurs avant leurs cinq succès lors des six dernières rencontres. Ils ont divisé leur retard par deux (Ndlr : en jouant certes un match de plus). Preuve que la prudence affichée par François Keller n’a rien d’une simple précaution oratoire. D’autant que Vesoul, victorieux hier à Neuves-Maisons (2-1), et Pontarlier, toujours distancé de dix points, mais qui compte deux matches de moins, restent à l’affût. Et que Saint-Louis s’est remis en selle après un passage à vide. Longtemps chasseur, le Racing, virtuel leader avec son match de moins qu’Auxerre 3, est à son tour chassé.

(1) Le RCS vient d’enchaîner 15 matches sans défaite (9 victoires, 6 nuls).