[11/12] 22ème J: Schiltigheim / Strasbourg - 1/2

[Gotcha]

victoire très importante au terme d'un match plutôt terne des bleus, mais pour une fois ils ont su être diablement efficace....

l'arbitre était à la rue, en mettant des jaunes n'importe quand et ne sifflant pas d'autres grosses fautes, c'était assez étrange...

sinon, sikimic est sorti sur blessure, on sait si c'est grave ?

[argueti]

Entorse de la cheville, il boitait en sortant des vestiaires et il devait faire des contrôles ce matin

[Tenor]

ce n'est pas bon pour lui, il va encore prendre des kgs, en +

[argueti]

L’échappée belle

S’il l’a échappé belle avant-hier à Schiltigheim, le RCS, vainqueur 2-1 après l’une de ses prestations les moins abouties, a réalisé une superbe opération comptable et pris ses distances avec ses rivaux pour l’accession.

On ne pourra jamais faire grief aux Racingmen de n’être pas lucides sur la qualité – souvent – ou la médiocrité – parfois – de leurs prestations. Depuis le début d’une saison où ils doivent sans cesse assumer leur statut d’ogre du groupe C de CFA 2, les hommes de François Keller se gardent bien de verser dans le triomphalisme. Il leur arrive d’exprimer la satisfaction du travail bien fait. Mais ils savent tout aussi bien reconnaître leurs insuffisances, même lorsque, comme samedi à Schiltigheim, le résultat est au rendez-vous.

Au stade de l’Aar, tout le monde a vu le même match : d’un côté, un RCS inconsistant dans le jeu, mais hyper réaliste ; de l’autre, un Sporting qui, selon son capitaine Cédric Hoffmann, buteur pour la première fois de la saison, « a maîtrisé le match. Nous avons tout donné, mais il nous a manqué un peu de réalisme. C’est d’ailleurs ce qui nous manque cette année. »

Résultat : le RCS l’a emporté sans briller. Mais avec la défaite à domicile de Vesoul contre Forbach (2-3) et les nuls de Saint-Louis et, surtout, Pontarlier, l’équipe de François Keller en a profité pour creuser l’écart sur ses concurrents pour l’accession : 6 points sur Vesoul, 8 sur Pontarlier. Hier matin, l’entraîneur du Racing a toutefois senti quelques sueurs froides lui couler le long du dos. « J’ai découvert sur un site internet qu’une erreur de saisie informatique avait entraîné l’inversion du score de Vesoul sur le site de la Fédé et qu’en fait, les Vésuliens avaient gagné 3-2. Je me suis dit que nous étions maudits. Jusqu’à ce que je me souvienne qu’on était le 1 er avril », en sourit rétrospectivement le technicien. « C’est une très bonne opération, c’est vrai, mais j’ai déjà la tête au déplacement de vendredi (16h) à l’ASIM, une très belle équipe qui mériterait d’avoir quinze points de plus, avec des individualités costaudes. »

Keller : « Encore un tiers du championnat »

En trois victoires – série en cours -, le Racing a donc parfaitement amorti le coup de moins bien subi lors de ses trois nuls d’affilée. Il a repris sa marche en avant alors que Vesoul n’avance plus en 2012. Du moins pas à un rythme de prétendant (2 victoires, 3 nuls, 3 défaites, seulement 17 points sur 32).

Même Pontarlier, qui venait d’enchaîner trois succès, a lâché du lest à Belfort Sud (1-1). « Mais je préfère considérer que les Pontissaliens n’ont que quatre points de retard, avec leur match en moins », tempère un F. Keller dont l’équipe possède tout de même plus d’une victoire d’avance sur son plus proche rival pour l’accession (1). Que les Strasbourgeois aient évolué un ton en-dessous à Schilik n’a donc eu aucune conséquence fâcheuse. « Il y a des matches comme ça où il faut serrer les dents », constate le capitaine Ludovic Golliard, « Pour avoir déjà vécu deux montées avec mon ancien club, Besançon, je sais qu’il faut avoir un peu de chance. Nous en avons eu cette fois. Mais ça ne nous empêche pas d’être lucides. Nous sommes exigeants avec nous-mêmes, parce que nous nous savons capables de mieux. Collectivement, nous n’y étions pas. Il va falloir se remettre au boulot dès ce début de semaine. Un autre beau derby nous attend à l’ASIM vendredi. De toute façon, nous en saurons plus après la réception de Vesoul le 28 avril. »

Cette saison, le Racing a d’abord cherché son rythme dans la longue ascension qui mène au CFA. Il s’est ensuite accroché aux roues de devant. Aujourd’hui que les derniers lacets apparaissent, il décroche un à un ses adversaires. Au train. D’aucuns prédisent qu’il finira en solitaire sur une pente chaque semaine un peu moins raide. François Keller préfère penser qu’il reste dix matches, « un tiers du championnat », et que le chemin est encore long. Mais à mesure que la pente s’adoucit augmente le pourcentage de chances du RCS d’être récompensé sur la ligne d’arrivée. Au sommet, tout là-haut.

(1) Auxerre 3, de nouveau leader après sa victoire d’hier contre Thaon (3-2), ne peut monter en CFA. Sans compter que le Racing compte un match en retard et est en réalité le véritable leader de ce groupe C.

Stéphane Godin

[fan_racing]

Heureusement que j'ai eu l'occasion de discuter avec des supporters - strasbourgeois et schillikois - pour constater que nous avions bien vu le même match. Parce qu'à lire les déclarations des joueurs du Sporting, on apprend qu'ils auraient maitrisé le match Voire construit leur jeu Si Hoffmann n'avait pas sonné la charge (sur une erreur de marquage de la défense, il faut le concéder !), je ne sais même pas s'ils auraient marqué ...

Le match n'était pas aussi fluide et endiablé qu'à l'aller, la faute à deux équipes au repli défensif plus efficace et à un milieu auquel il manquait sans doute un élément technique. Mais le niveau n'en restait pas moins correct.

[Karim67100]

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[silex57]

Nickel comme toujours, merci comme à chaque fois!