au fait, que signifie historique
faire des histoires
 Les inscriptions au forum sont rouvertes 
 
    

Ce qui m'apparaît plausible, c'est que Sitterlé compte (comptait ?) bien investir durablement cinq millions d'euros, mais qu'il se soit aperçu qu'en réalité, il en faudrait davantage et surtout pour un retour plus faible que ce qu'il pensait. Cela reste une simple hypothèse, mais conjuguée à la problématique du centre de formation plusieurs fois mentionnée et au fait que la convention demeure toujours en attente de validation, c'est envisageable.RACING1906 a écrit :Visiblement, la fortune de SITTERLE est insuffisante pour assurer la pérennité et l'essor du club.

Code : Tout sélectionner
La L1 j y crois encore
Code : Tout sélectionner
La L1 j y crois encore
Code : Tout sélectionner
La L1 j y crois encore
Sitterlé a écrit :Je suis surpris de constater que la liste des personnels salariés de l’Association communiquée par son Président ne contient que 6 noms alors qu’à ma connaissance le Club édite chaque mois 32 fiches de paies.

Moi ce que je comprends c'est que Sitterle à les sous nécessaires (5 millions) mais veut avoir le pouvoir de décider comment les investir, comment lui en vouloir ?fan_racing a écrit :Ce qui m'apparaît plausible, c'est que Sitterlé compte (comptait ?) bien investir durablement cinq millions d'euros, mais qu'il se soit aperçu qu'en réalité, il en faudrait davantage et surtout pour un retour plus faible que ce qu'il pensait. Cela reste une simple hypothèse, mais conjuguée à la problématique du centre de formation plusieurs fois mentionnée et au fait que la convention demeure toujours en attente de validation, c'est envisageable.RACING1906 a écrit :Visiblement, la fortune de SITTERLE est insuffisante pour assurer la pérennité et l'essor du club.


Les éducateurs n'ont pas des frais (au lien des salaires) ?PoY a écrit :Sitterlé a écrit :Je suis surpris de constater que la liste des personnels salariés de l’Association communiquée par son Président ne contient que 6 noms alors qu’à ma connaissance le Club édite chaque mois 32 fiches de paies.![]()


L'Alsace a écrit :Les yeux ouverts
Pendant que Frédéric Sitterlé inondait facebook d’un nombre invraisemblable de documents hier, les représentants des supporters étaient reçus par Patrick Spielmann, le président de l’association amateur. Ils font désormais plus que s’interroger.
On croyait avoir tout vu sous l’ère Jafar Hilali. Mais hier, Frédéric Sitterlé a, en rendant publics une demi-douzaine de documents, franchi un cap dont on espère qu’il sait où il le mène, parce qu’aujourd’hui, plus personne, au club et dans son environnement, ne comprend où il veut en venir. Depuis dix jours, l’homme d’affaires haut-rhinois orchestre une campagne « médiatique » qui vise à discréditer ses opposants.
Son ex-auditeur financier Philippe Chauveau a sollicité il y a dix jours un forum de supporters pour une longue interview, dans laquelle il dessoude à peu près tout ce qui bouge. Quelques jours plus tard, son trio d’administrateurs Dominique Crochu, Jérôme Widlocher et Jérôme Hermez démissionnait avec perte et fracas en égratignant aussi l’association support RCS présidée par Patrick Spielmann. Lundi, il « briefait » les supporters avant le match contre Forbach, conditionnant ceux-ci pour qu’ils intentent une action coup de poing vers la tribune présidentielle où il n’avait comme de juste pas pris place. Jeudi soir, il publiait une profession de foi souvent véhémente dans laquelle il lançait un ultimatum : soit il bénéficie des pleins pouvoirs, soit il est prêt à céder le club au plus offrant, reprenant au mot près la rhétorique utilisée par l’ex-propriétaire Jafar Hilali il y a moins d’un an.
Hier, l’homme d’affaires de Blodelsheim a donc alimenté le peuple de documents en pagaille. Dont une attestation de solde de compte de la Société Générale, datée du 1 er août 2011, qui, dans son esprit, infirme les déclarations de l’administrateur judiciaire Claude-Maxime Weil le matin même dans nos colonnes. Ce dernier indiquait que Frédéric Sitterlé n’avait pas fourni de garantie bancaire de 400 000 euros au tribunal chargé de la liquidation de l’ancienne SASP (1), contrairement à ce que le patron de myskreen.com affirmait dans son long communiqué de la veille.
« Une attestation n’est pas une garantie »
L’attestation lancée sur la place publique ce vendredi dit très exactement ceci : « Le compte de la société Blodelsheim Media Venture présente un solde créditeur d’au moins 400 000 euros à ce jour, sous réserve d’opérations en cours. » Depuis Paris où il était en déplacement, Claude-Maxime Weil n’en a pas nié l’existence : « Frédéric Sitterlé l’a produite dans le cadre du plan de cession de l’ancienne SASP qui n’a pas été retenu par le tribunal. À l’époque, son offre de reprise s’appuyait sur cette somme de 400 000 euros, mais aussi sur la participation financière de sponsors dont les lettres d’engagement n’étaient pas nombreuses. Une attestation comme celle-ci n’est en aucun cas une garantie bancaire et après la liquidation, il n’a pas eu besoin de produire cette garantie. Son attestation antérieure prouve juste qu’il disposait de 400 000 euros, mais ne signifie nullement qu’il allait les mettre. Je crois qu’aujourd’hui, c’est précisément ce qu’on lui reproche : ne pas avoir injecté d’argent. Le reste n’est que vaine polémique. »
« On a compris qu’il manipulait l’opinion »
Pendant que Frédéric Sitterlé se démultipliait sur la toile, les représentants des supporters du RCS ont rencontré à Strasbourg Patrick Spielmann pour entendre sa version des faits. L’occasion de s’expliquer sur le mouvement déclenché par le kop lundi à la Meinau.
Les fans, qui, ce jour-là, avaient échangé avec le Haut-Rhinois dans l’après-midi, s’étaient déplacés jusqu’à la tribune Sud pour dérouler la banderole suivante : « Un passé à solder : dégagez ! » Un geste d’humeur dont Kenny, l’un des responsables des Ultra Boys 90, reconnaît avec le recul que « c’était une erreur. Après notre rencontre avec Frédéric Sitterlé, nous avons décidé d’une action dans la précipitation. Elle a été vite et mal montée. Ce n’était pas très sain. Dans notre esprit, les trois principaux protagonistes, Frédéric Sitterlé, Patrick Spielmann et Henri Ancel, avaient une part de responsabilité égale dans la situation conflictuelle au club. Nous ne pensions pas et n’avions pas conscience que nous donnerions l’impression de ne viser qu’Ancel et Spielmann. »
Peu enclin à dévoiler la teneur des échanges d’hier avec ce dernier, Kenny s’avoue plus que troublé par la gouvernance Sitterlé : « Nous savons lire comme tout le monde et nous avons lu qu’il assumait les manipulations des supporters (1). On a aussi compris qu’il manipulait l’opinion et que depuis des mois, il avait multiplié les mensonges. Notre position n’est néanmoins pas arrêtée. Nous aurons une réunion la semaine prochaine et nous déciderons sans doute d’une action pour la réception de Vesoul. En attendant, avec ou sans lui, l’objectif, c’est de faire corps derrière l’équipe pour aller chercher la montée en CFA. »
Sitterlé réagit aux déclarations de Weil
Frédéric Sitterlé réagit aux déclarations de Claude-Maxime Weil dans nos colonnes hier. L’administrateur judiciaire assermenté du Racing affirme dans « L’Alsace » : « Une fois un club en liquidation, on vend un actif. Frédéric Sitterlé a effectivement acheté cash la marque RCS et le mobilier de la Meinau pour 156 000 euros. Mais il n’y a pas eu d’autres garanties. C’est ça, la vérité. » Le patron de Blodelsheim Media Venture conteste ces affirmations : « J’ai déposé un dossier de reprise de la SASP Racing Club de Strasbourg en date du 6 août 2011. J’ai également produit à cette occasion une attestation bancaire indiquant que BMV disposait des 400 000 € alors nécessaires pour réengager le club en championnat et faire face aux premières échéances de trésorerie. » Mais attestation bancaire ne signifie pas dépôt de garantie, comme le stipule d’ailleurs C.M. Weil.
(1) Société anonyme sportive professionnelle.
(2) Dans le message qui, sur Facebook, accompagnait son communiqué jeudi, F. Sitterlé écrivait ceci : « On me reproche de vous utiliser : je l’assume. »
Stéphane Godin