Jean-Michel Colin
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Un grand serviteur du football et du Racing 

  
Un choc terrible. La nouvelle de la mort subite de Jean-Michel Colin, à 53 ans, plonge le Racing et le football alsacien dans un deuil cruel. Secrétaire général du club meinovien pendant près d'un quart de siècle, il laisse un vide profond.
Si l'on excepte l'inoxydable Robert Félix, présent depuis toujours (ou presque) comme responsable du terrain puis comme intendant de l'équipe pro, Jean-Michel Colin était le plus ancien dans l'organigramme du Racing. Quittant l'enseignement auquel il se destinait, il avait rejoint le club de la Meinau en 1969, recruté par le secrétaire général de l'époque, l'emblématique Armand Zuchner.
Ce dernier remarque, très vite, chez ce jeune homme passionné une incroyable capacité de travail, un goût immodéré de la besogne bien faite. Il décèle aussi et surtout, en lui, un réel amour du Racing. Le siège du club se trouvait alors place de la Bourse. C'est là , au sein du service administratif, que Jean-Michel Colin fait ses premières armes.
Un vrai battant
Quand, en 1977, sonne pour M. Zuchner l'heure de la retraite, c'est tout naturellement vers Jean-Michel Colin que se tourne le président de l'époque Alain Léopold.
Le nouveau secrétaire général ne tarde pas à s'imposer comme un rouage essentiel de la machine meinovienne. Sa connaissance des arcanes administratives, sa constante volonté de faire aboutir les dossiers les plus épineux en font rapidement, comme le souligne Raymond Hild « un des tous meilleurs secrétaires de clubs pros français ». La difficulté semble le survolter. Un problème paraît insoluble? Il s'escrime à trouver la solution. Et finit par la trouver. Un vrai battant.
En mission à la LNF
Ce n'est pas un hasard s'il devient, aux côtés du président Hervé Gorce, secrétaire général du syndicat national des administratifs et assimiliés du football (SNAAF), au début des années quatre-vingt-dix.
Mis une première fois à l'écart par Daniel Hechter, il connaîtra une nouvelle « traversée du désert » au début de l'ère Patrick Proisy, lequel, sous prétexte de mettre en place ses hommes de confiance, le licencie quelques mois après son arrivée au pouvoir.
Jean-Michel Colin n'en conserve pas moins son poste au sein du SNAAF, intégrant parallèlement l'ex-Ligue nationale, aujourd'hui LPF (Ligue du football pro). Pendant près de trois ans, cette dernière profite de sa connaissance de plus en plus encyclopédique des problèmes juridiques et de l'administration d'un club pro.
Sur l'insistance de Marc Keller
Mais Proisy a le mérite de reconnaître de son erreur. Sur l'insistance de Marc Keller, devenu manager général, et de Jean Wendling, président du conseil de surveillance, Jean-Michel Colin retrouve le bercail en 2001. Sa faconde bien alsacienne séduit à nouveau.
Depuis, aux côtés de Marc Keller, il s'est multiplié, redevenant un des piliers du club. Un homme incontournable, exigeant envers lui-même, chaleureux avec les autres. Un cadre écouté, capable de surmonter les obstacles - et Dieu sait s'ils sont souvent rudes dans le milieu pro.
Avant les fêtes, il s'était soumis à des examens médicaux. Hier au petit matin, malgré la rapide intervention des secours, il s'en est allé, laissant dans la douleur une épouse et deux fils.
 
			
			
									
									
Un choc terrible. La nouvelle de la mort subite de Jean-Michel Colin, à 53 ans, plonge le Racing et le football alsacien dans un deuil cruel. Secrétaire général du club meinovien pendant près d'un quart de siècle, il laisse un vide profond.
Si l'on excepte l'inoxydable Robert Félix, présent depuis toujours (ou presque) comme responsable du terrain puis comme intendant de l'équipe pro, Jean-Michel Colin était le plus ancien dans l'organigramme du Racing. Quittant l'enseignement auquel il se destinait, il avait rejoint le club de la Meinau en 1969, recruté par le secrétaire général de l'époque, l'emblématique Armand Zuchner.
Ce dernier remarque, très vite, chez ce jeune homme passionné une incroyable capacité de travail, un goût immodéré de la besogne bien faite. Il décèle aussi et surtout, en lui, un réel amour du Racing. Le siège du club se trouvait alors place de la Bourse. C'est là , au sein du service administratif, que Jean-Michel Colin fait ses premières armes.
Un vrai battant
Quand, en 1977, sonne pour M. Zuchner l'heure de la retraite, c'est tout naturellement vers Jean-Michel Colin que se tourne le président de l'époque Alain Léopold.
Le nouveau secrétaire général ne tarde pas à s'imposer comme un rouage essentiel de la machine meinovienne. Sa connaissance des arcanes administratives, sa constante volonté de faire aboutir les dossiers les plus épineux en font rapidement, comme le souligne Raymond Hild « un des tous meilleurs secrétaires de clubs pros français ». La difficulté semble le survolter. Un problème paraît insoluble? Il s'escrime à trouver la solution. Et finit par la trouver. Un vrai battant.
En mission à la LNF
Ce n'est pas un hasard s'il devient, aux côtés du président Hervé Gorce, secrétaire général du syndicat national des administratifs et assimiliés du football (SNAAF), au début des années quatre-vingt-dix.
Mis une première fois à l'écart par Daniel Hechter, il connaîtra une nouvelle « traversée du désert » au début de l'ère Patrick Proisy, lequel, sous prétexte de mettre en place ses hommes de confiance, le licencie quelques mois après son arrivée au pouvoir.
Jean-Michel Colin n'en conserve pas moins son poste au sein du SNAAF, intégrant parallèlement l'ex-Ligue nationale, aujourd'hui LPF (Ligue du football pro). Pendant près de trois ans, cette dernière profite de sa connaissance de plus en plus encyclopédique des problèmes juridiques et de l'administration d'un club pro.
Sur l'insistance de Marc Keller
Mais Proisy a le mérite de reconnaître de son erreur. Sur l'insistance de Marc Keller, devenu manager général, et de Jean Wendling, président du conseil de surveillance, Jean-Michel Colin retrouve le bercail en 2001. Sa faconde bien alsacienne séduit à nouveau.
Depuis, aux côtés de Marc Keller, il s'est multiplié, redevenant un des piliers du club. Un homme incontournable, exigeant envers lui-même, chaleureux avec les autres. Un cadre écouté, capable de surmonter les obstacles - et Dieu sait s'ils sont souvent rudes dans le milieu pro.
Avant les fêtes, il s'était soumis à des examens médicaux. Hier au petit matin, malgré la rapide intervention des secours, il s'en est allé, laissant dans la douleur une épouse et deux fils.

L'histoire est en marche ...
						- argueti
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« Il faisait l'unanimité » 
ROLAND WELLER (ancien président du Racing). - « C'est un terrible choc. Pendant mes quatre années de présidence, Jean-Michel a été un collborateur extraordinaire. Très fidèle et très professionnel. Je l'avais vu encore voici quinze jours, bon vivant comme d'habitude. Je suis abasourdi. Nous étions très proches. Après son limogeage par McCormack, j'étais sur le point de l'engager à l'Alsacienne de restauration comme directeur du marketing. Et puis il a eu l'occasion de revenir au Racing. Il est venu me voir pour savoir si je ne serais pas fâché. Je l'ai encouragé à y retourner, car je savais trop que ce club et le football étaient toute sa vie. »
« Indispensable au club »
JEAN WENDLING (ancien président du Racing, membre du Conseil de Surveillance). - « J'ai travaillé avec lui durant quatre ans. Il a toujours été un collaborateur des plus précieux. C'est une grosse perte pour le Racing. Les joueurs viennent et partent, mais des personnages comme lui sont rares dans les clubs. Je me souviendrai de son sourire, de son allant. On est tous abasourdis. Jean-Michel était indispensable au club. Une fois la douleur passée, il va falloir se régorganiser et ce ne sera pas facile. »
GILBERT SCHNEIDER (Président de la Ligue d'Alsace de football). - « Je suis bouleversé ; hier encore (jeudi), Jean-Michel me demandait de le représenter, au nom du Racing, au conseil fédéral de ce samedi. J'ai demandé au président Simonet de respecter une minute de silence : car tout le football, toute l'Alsace, perd un homme exceptionnel par son éthique, sa morale. Un serviteur du ballon rond, un de ceux qui connaissaient le mieux les règlements de notre sport. Il devait recevoir prochainement la médaille d'or de la FFF, qu'il méritait tellement. Mais je n'oublierai pas non plus sa traversée du désert. Avec Marc Keller, nous avions milité auprès de Patrick Proisy pour qu'il retrouve sa place au Racing. »
« Un professionnel exceptionnel »
RAYMOND HILD (ancien entraîneur et recruteur du Racing). - « J'ai très mal. Jean-Michel Colin me laisse le souvenir d'un professionnel exceptionnel. Le travail ne lui faisait pas peur. S'il fallait rester jusqu'à minuit, il restait. J'ai toujours eu avec lui des rapports impeccables. Je me souviens de l'époque où, avec Jean Wendling président, nous nous réunissions à 8h pour faire le point sur la journée précédente, évoquer celle qui allait suivre. Il nous mâchait le boulot... »
ALBERT GEMMRICH (ancien joueur et responsable du centre de formation du Racing). - « C'est un grand serviteur du football alsacien et du Racing qui s'en va. A mon arrivée au club, en 1973, c'est lui qui m'a mis à l'aise, aidé à prendre mes marques. Je ne pourrai jamais l'oublier. C'était un salarié du club, un cadre qui faisait l'unanimité. Mais c'était avant tout quelqu'un aimant profondément le Racing. »
GILBERT GRESS (ancien entraîneur du Racing). - « C'était quelqu'un de très compétent qui avait mis toute son expérience au service du Racing. C'est très important pour un club de pouvoir compter sur un tel homme. J'ai toujours eu d'excellentes relations avec Jean-Michel Colin. Je pense qu'il vivait le stress au quotidien, car sa tâche était parfois ingrate. A son corps défendant, il faisait souvent le sale boulot. »
« Il connaissait tous les rouages »
DANY EBERHARDT (médecin du Racing). - « Ça fait quarante ans que je le connaissais. On a débuté tous les deux comme... plongeurs dans une colonie de vacances sur la Côte d'Azur. Il avait rejoint le Racing quand le club était encore place de la Bourse. A titre personnel comme à titre professionnel, c'est un énorme coup dur. Jean-Michel connaissait tous les rouages du football. C'est terrible, vraiment terrible. »
FREDDY ZIX (directeur du centre de formation). - « Je viens de perdre un frère que je côtoyais au quotidien depuis 25 ans. Sentimentalement, c'est très fort. Jean-Michel était un guide pour moi, lors de ma reconversion. A mon arrivée au Racing, en 1978, il m'a accueilli les bras ouverts. Dans le travail, c'était quelqu'un d'exigeant, de rigoureux mais compréhensif et ouvert. Le club a perdu un grand Monsieur. Dans l'entreprise de reconquête, lancée ces dernières années, il était la cheville ouvrière. Tout le monde pense évidemment à sa femme et ses deux enfants, Hervé et Yannick. Mais la vie sportive doit continuer. »
«C'était le Racing, c'était le football»
LEONARD SPECHT (ancien joueur et entraîneur du Racing). - « Pour moi, Jean-Michel, c'était le Racing et le foot en général. C'était une personnalité sur le plan national et quelqu'un de très attaché au Racing. Il était un gros travailleur avec de grosses compétences. C'est une perte pour le foot et le Racing. Une perte difficile car brutale. »
PATRICE HARQUEL (ancien directeur commercial du Racing). - « Je suis arrivé en 1978 au club, et pendant 18 ans j'ai travaillé avec lui. C'était un passionné, qui aimait son club. Il ne calculait pas ses efforts ni son investissement. Quand ce genre de personne part, c'est toujours pénible. »
			
			
									
									ROLAND WELLER (ancien président du Racing). - « C'est un terrible choc. Pendant mes quatre années de présidence, Jean-Michel a été un collborateur extraordinaire. Très fidèle et très professionnel. Je l'avais vu encore voici quinze jours, bon vivant comme d'habitude. Je suis abasourdi. Nous étions très proches. Après son limogeage par McCormack, j'étais sur le point de l'engager à l'Alsacienne de restauration comme directeur du marketing. Et puis il a eu l'occasion de revenir au Racing. Il est venu me voir pour savoir si je ne serais pas fâché. Je l'ai encouragé à y retourner, car je savais trop que ce club et le football étaient toute sa vie. »
« Indispensable au club »
JEAN WENDLING (ancien président du Racing, membre du Conseil de Surveillance). - « J'ai travaillé avec lui durant quatre ans. Il a toujours été un collaborateur des plus précieux. C'est une grosse perte pour le Racing. Les joueurs viennent et partent, mais des personnages comme lui sont rares dans les clubs. Je me souviendrai de son sourire, de son allant. On est tous abasourdis. Jean-Michel était indispensable au club. Une fois la douleur passée, il va falloir se régorganiser et ce ne sera pas facile. »
GILBERT SCHNEIDER (Président de la Ligue d'Alsace de football). - « Je suis bouleversé ; hier encore (jeudi), Jean-Michel me demandait de le représenter, au nom du Racing, au conseil fédéral de ce samedi. J'ai demandé au président Simonet de respecter une minute de silence : car tout le football, toute l'Alsace, perd un homme exceptionnel par son éthique, sa morale. Un serviteur du ballon rond, un de ceux qui connaissaient le mieux les règlements de notre sport. Il devait recevoir prochainement la médaille d'or de la FFF, qu'il méritait tellement. Mais je n'oublierai pas non plus sa traversée du désert. Avec Marc Keller, nous avions milité auprès de Patrick Proisy pour qu'il retrouve sa place au Racing. »
« Un professionnel exceptionnel »
RAYMOND HILD (ancien entraîneur et recruteur du Racing). - « J'ai très mal. Jean-Michel Colin me laisse le souvenir d'un professionnel exceptionnel. Le travail ne lui faisait pas peur. S'il fallait rester jusqu'à minuit, il restait. J'ai toujours eu avec lui des rapports impeccables. Je me souviens de l'époque où, avec Jean Wendling président, nous nous réunissions à 8h pour faire le point sur la journée précédente, évoquer celle qui allait suivre. Il nous mâchait le boulot... »
ALBERT GEMMRICH (ancien joueur et responsable du centre de formation du Racing). - « C'est un grand serviteur du football alsacien et du Racing qui s'en va. A mon arrivée au club, en 1973, c'est lui qui m'a mis à l'aise, aidé à prendre mes marques. Je ne pourrai jamais l'oublier. C'était un salarié du club, un cadre qui faisait l'unanimité. Mais c'était avant tout quelqu'un aimant profondément le Racing. »
GILBERT GRESS (ancien entraîneur du Racing). - « C'était quelqu'un de très compétent qui avait mis toute son expérience au service du Racing. C'est très important pour un club de pouvoir compter sur un tel homme. J'ai toujours eu d'excellentes relations avec Jean-Michel Colin. Je pense qu'il vivait le stress au quotidien, car sa tâche était parfois ingrate. A son corps défendant, il faisait souvent le sale boulot. »
« Il connaissait tous les rouages »
DANY EBERHARDT (médecin du Racing). - « Ça fait quarante ans que je le connaissais. On a débuté tous les deux comme... plongeurs dans une colonie de vacances sur la Côte d'Azur. Il avait rejoint le Racing quand le club était encore place de la Bourse. A titre personnel comme à titre professionnel, c'est un énorme coup dur. Jean-Michel connaissait tous les rouages du football. C'est terrible, vraiment terrible. »
FREDDY ZIX (directeur du centre de formation). - « Je viens de perdre un frère que je côtoyais au quotidien depuis 25 ans. Sentimentalement, c'est très fort. Jean-Michel était un guide pour moi, lors de ma reconversion. A mon arrivée au Racing, en 1978, il m'a accueilli les bras ouverts. Dans le travail, c'était quelqu'un d'exigeant, de rigoureux mais compréhensif et ouvert. Le club a perdu un grand Monsieur. Dans l'entreprise de reconquête, lancée ces dernières années, il était la cheville ouvrière. Tout le monde pense évidemment à sa femme et ses deux enfants, Hervé et Yannick. Mais la vie sportive doit continuer. »
«C'était le Racing, c'était le football»
LEONARD SPECHT (ancien joueur et entraîneur du Racing). - « Pour moi, Jean-Michel, c'était le Racing et le foot en général. C'était une personnalité sur le plan national et quelqu'un de très attaché au Racing. Il était un gros travailleur avec de grosses compétences. C'est une perte pour le foot et le Racing. Une perte difficile car brutale. »
PATRICE HARQUEL (ancien directeur commercial du Racing). - « Je suis arrivé en 1978 au club, et pendant 18 ans j'ai travaillé avec lui. C'était un passionné, qui aimait son club. Il ne calculait pas ses efforts ni son investissement. Quand ce genre de personne part, c'est toujours pénible. »
L'histoire est en marche ...
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				arseniknap
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Hommage à Jean-Michel...
Après quelques mois d'absence sur ce forum, je me devais de revenir pour rendre hommage à  Jean-Michel Colin.
En tant que supporter du RCS tout d'abord. Je ne m'étendrai pas plus, certains d'entre vous l'ont déjà très bien fait, et je les en remercie. Mes yeux se sont embrumés en voyant la photo du post d'argueti...
Mais aussi et surtout à titre personnel, puisque Jean-Michel faisait partie de ces personnes de ma famille que j'apprécie particulièrement. J'ai appris la nouvelle de son décès ce matin, en lisant l'Equipe: mes parents n'ont pas réussi à me joindre hier et voulaient me l'annoncer de vive voix plutôt que par répondeur ou mail interposés. Le choc... Le souvenir de la dernière grande discussion que nous avions eue l'été dernier au mariage de mon frangin, son éternel cigare à la main, dans la lourdeur de la canicule estivale... La vision de sa femme et de ses deux fils, vers lesquels vont toutes mes pensées actuellement...
Jean-Michel, dans la famille, c'était le Racing, et le Racing c'était tout Jean-Michel.
Ciao Jean-Michel, et merci pour tout, je ne suis pas près de t'oublier.
			
			
									
									
						En tant que supporter du RCS tout d'abord. Je ne m'étendrai pas plus, certains d'entre vous l'ont déjà très bien fait, et je les en remercie. Mes yeux se sont embrumés en voyant la photo du post d'argueti...
Mais aussi et surtout à titre personnel, puisque Jean-Michel faisait partie de ces personnes de ma famille que j'apprécie particulièrement. J'ai appris la nouvelle de son décès ce matin, en lisant l'Equipe: mes parents n'ont pas réussi à me joindre hier et voulaient me l'annoncer de vive voix plutôt que par répondeur ou mail interposés. Le choc... Le souvenir de la dernière grande discussion que nous avions eue l'été dernier au mariage de mon frangin, son éternel cigare à la main, dans la lourdeur de la canicule estivale... La vision de sa femme et de ses deux fils, vers lesquels vont toutes mes pensées actuellement...
Jean-Michel, dans la famille, c'était le Racing, et le Racing c'était tout Jean-Michel.
Ciao Jean-Michel, et merci pour tout, je ne suis pas près de t'oublier.
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Avec émotion et dignité 
L'église St-Nazaire/Celse de Brumath était trop petite hier pour accueillir la foule émue et digne qui a rendu un dernier hommage à Jean-Michel Colin, le secrétaire général du Racing.
Toute la famille du Racing - joueurs, staff, dirigeants et personnel administratif - avait tenu à faire bloc avec Jean-Michel Colin, disparu brutalement vendredi dernier à l'âge de 53 ans. Certains s'étant symboliquement parés de l'écharpe du RCS, le club qu'il chérissait tant, comme l'a rappelé son fils Yannick dans un émouvant témoignage.
« Son départ sans retour peut s'apparenter à une gigantesque défaite, mais Jean-Michel était un rassembleur, un battant. Il n'appartenait pas à ces hommes qui pensent que l'échec et la mort puissent avoir le dernier mot, a pour sa part souligné le recteur Vincent-Marie Meyer dans son homélie. Ce qu'il était, il le doit à tous ceux qui l'ont aimé, entouré, soutenu, comme sa famille et ses collaborateurs du Racing. Mais ce que vous êtes aujourd'hui, vous le devez aussi à Jean-Michel. »
De nombreux clubs (Sochaux, Lyon, le Paris St-Germain, Guingamp, Lens, Cannes, par exemple) s'étaient associés par l'envoi de gerbe à la douleur du Racing et des proches de Jean-Michel Colin.
Outre la famille d'hier et d'aujourd'hui du RCS et de tous les acteurs du football alsacien, de nombreuses personnalités du ballon rond sont venues également rendre un ultime hommage à Jean-Michel Colin et soutenir Heidi, son épouse, Chantal, sa belle-fille, Yannick et Hervé, ses fils. Parmi la nombreuse assistance, on a pu ainsi reconnaître René Hauss, Carlo Molinari, Ivan Hasek, David Zitelli et Alain Roche.
			
			
									
									
						L'église St-Nazaire/Celse de Brumath était trop petite hier pour accueillir la foule émue et digne qui a rendu un dernier hommage à Jean-Michel Colin, le secrétaire général du Racing.
Toute la famille du Racing - joueurs, staff, dirigeants et personnel administratif - avait tenu à faire bloc avec Jean-Michel Colin, disparu brutalement vendredi dernier à l'âge de 53 ans. Certains s'étant symboliquement parés de l'écharpe du RCS, le club qu'il chérissait tant, comme l'a rappelé son fils Yannick dans un émouvant témoignage.
« Son départ sans retour peut s'apparenter à une gigantesque défaite, mais Jean-Michel était un rassembleur, un battant. Il n'appartenait pas à ces hommes qui pensent que l'échec et la mort puissent avoir le dernier mot, a pour sa part souligné le recteur Vincent-Marie Meyer dans son homélie. Ce qu'il était, il le doit à tous ceux qui l'ont aimé, entouré, soutenu, comme sa famille et ses collaborateurs du Racing. Mais ce que vous êtes aujourd'hui, vous le devez aussi à Jean-Michel. »
De nombreux clubs (Sochaux, Lyon, le Paris St-Germain, Guingamp, Lens, Cannes, par exemple) s'étaient associés par l'envoi de gerbe à la douleur du Racing et des proches de Jean-Michel Colin.
Outre la famille d'hier et d'aujourd'hui du RCS et de tous les acteurs du football alsacien, de nombreuses personnalités du ballon rond sont venues également rendre un ultime hommage à Jean-Michel Colin et soutenir Heidi, son épouse, Chantal, sa belle-fille, Yannick et Hervé, ses fils. Parmi la nombreuse assistance, on a pu ainsi reconnaître René Hauss, Carlo Molinari, Ivan Hasek, David Zitelli et Alain Roche.

 
                 Les inscriptions au forum sont rouvertes
 Les inscriptions au forum sont rouvertes  
 
    





