
à lui après de faire appel

toujours aussi amateur, l'environnement de ce club

LISTE DES DOCUMENTS MANQUANTS
Malgré nos demandes, en particulier les éléments suivants n’ont pas pu nous être communiqués à ce jour :
Situation comptable au 31/03/2012 de l’ARCSF avec le dossier de révision documenté de l’expert comptable, [dossier de travail et dossier permanent comprenant les aspects – social (bulletins de paies et déclarations de charges sociales), – fiscal (TVA, taxes sur les salaires et les spectacles, CET et autres déclarations fiscales), – comptable et financiers (états de rapprochements bancaires, exhaustivité des créances et dettes, etc.) et – juridique] demandée par mail en date du 2 mai 2012 et non établie par le Cabinet comptable du Club ;![]()
Documents prévisionnels de l’ARCSF (Bilan et compte de résultat au 30 juin 2012 ainsi que le budget prévisionnel pour la saison 2012/2013) pour la DNCG ;
Situation de trésorerie au 30/06/2012 de l’ARCSF établie ou validée par l’expert comptable ;
Pièces justificatives validant les kilomètres parcourus par chaque bénéficiaire d’indemnités kilométriques de l’ARCSF sur la saison 2011/2012 ainsi que le détail par bénéficiaire des
indemnités versés au titre de la saison 2010/2011 ;![]()
Avis d’homologation par la préfecture et la DRJSCS de la convention de gestion entre l’ARCSF et la SAS RCSF (procédure en cours);
Copie du protocole d’accord signé entre l’ARCSF et la SAS DEVELOPPEMENT ainsi que ses annexes ;
Copie du contrat de partenariat signé entre l’ARCSF et Blanc du Nil.
Il n’entrait pas dans notre mission de réaliser un audit des structures de M. Sitterlé (EURL BMV, SAS RCS Développement, SAS RCSF), portant sur le bilan, le compte de résultat, la situation de
trésorerie au 30 juin 2012, les opérations liées à celles du Club, ainsi que la situation prévisionnelle au 30 juin 2013 ;
En conclusion, nous avons rencontré des difficultés, d’une part pour réaliser nos travaux, n’ayant pu obtenir certains documents (en particulier la situation au 31 mars 2012) et d’autre part, pour
auditer certains des documents remis, par manque parfois de justificatifs
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La L1 j y crois encore
L'Alsace a écrit :Quinze jours pour respirer
La DNCG (1) de la Fédération, qui a reçu hier les dirigeants du RCS, a mis sa décision en délibéré. Elle ne statuera que dans la deuxième quinzaine de juin, après une nouvelle audition. La recherche d’investisseurs devra être achevée d’ici là.
Soulagement : s’il est un mot qui résume parfaitement le sentiment général, c’est bien celui-là. Le Racing et son environnement ont tellement été traumatisés ces dernières années par les sanctions de la DNCG (de la Ligue ou de la Fédération) qu’ils retenaient leur souffle avant l’audition de ce lundi devant le gendarme financier de la FFF. Aussi ont-ils poussé un énorme ouf de soulagement lorsque la décision est tombée après une riche entrevue d’une heure et demie : la DNCG ne statuera sur le sort du RCS que dans la 2 e quinzaine de juin, après une nouvelle réunion avec ses dirigeants, accompagnés d’un représentant de la municipalité et du leader du nouveau pool d’actionnaires en cours de constitution.
L’adjoint aux finances Alain Fontanel a été le premier à se réjouir, « heureux » que ce sursis lui octroie un délai pour mener à leur terme des négociations serrées avec les candidats au rachat du club. L’entraîneur François Keller lui a emboîté le pas : « C’est important, dans l’optique du recrutement, que le Racing ne donne pas une image désastreuse au niveau national. » Quant à Henri Ancel, l’administrateur de l’association qui accompagnait le président Patrick Spielmann et le secrétaire général Erny Jacky à Paris, il avouait dans un sourire « respirer après avoir transpiré. Les membres de la commission connaissaient parfaitement le dossier. Ils ont été sensibles à nos arguments. Notamment au fait qu’il était indispensable de ne pas se tromper sur les repreneurs après toutes les mésaventures du club. Nous sommes tombés sur de grands pros qui n’étaient pas là pour nous flinguer, mais avaient envie de trouver une solution. Nous avons ainsi pu éviter l’interdiction de monter et l’obligation de faire appel. »
Le Racing n’est certes pas tiré d’affaire. Mais il a deux semaines pour boucler le tour de table et réunir les 850 000 euros nécessaires au rétablissement de fonds propres positifs avant le 30 juin. 850 000 euros qui permettront non seulement de renflouer le trou de trésorerie de 400 000 euros en 2011-2012, mais aussi de démarrer 2012-2013 avec 450 000 euros dans les caisses.
« Ils joueront en CFA »
Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, l’audit commandé par la Ville fin avril n’a mis en évidence aucune malversation dans la gestion de l’association amateur (voir ci-dessous). Et le président de la Région Philippe Richert a confirmé par écrit ce que « L’Alsace » indiquait dans son édition du matin : la volonté de la collectivité régionale de s’engager « à hauteur de plusieurs centaines de milliers d’euros(2) » derrière le Racing. Une déclaration d’intention accueillie avec bienveillance par A. Fontanel : « C’est une très bonne chose. La dénomination RCS Alsace que suggère Philippe Richert correspond à la réalité de l’aura du club. »
Dans la matinée, alors que François Keller avait convoqué ses joueurs à la Meinau, l’adjoint aux finances et P. Spielmann étaient passés aux vestiaires rassurer les joueurs. « Je leur ai dit qu’ils avaient fait leur part de boulot et que c’était désormais à la direction et aux collectivités de faire le leur », détaillait l’élu à la sortie, « Je leur ai aussi indiqué que la quête de repreneurs prenait du temps, mais que lorsqu’ils reviendront à l’entraînement le 9 juillet, tout sera réglé. Ils joueront en CFA. La situation du club est plus saine que la saison dernière. Il n’y a plus ni passif, ni litiges. Les budgets commencent à être calibrés pour le niveau auquel évolue le Racing. En CFA, il ne sera plus qu’à une marche de l’échelon d’où il est tombé à l’été 2011. Avec une différence notable : le groupe sportif est déjà constitué. Même s’il y aura quelques départs et arrivées, comme dans tout club, les joueurs bénéficieront d’une préparation normale et l’effectif ne sera pas chamboulé. »
Tout le monde n’a néanmoins pas perçu de la même façon le discours optimiste de l’élu. À un François Keller qui avouait sincèrement « ne pas être inquiet », l’un des anciens de l’équipe faisait écho par cette analyse sans concession : « Ce discours, on l’a entendu l’an dernier et on a vu ce que ça a donné. De toute façon, qui pouvait s’attendre à ce que M. Fontanel nous dise : « Barrez-vous parce que ça va bientôt péter ? »
Le délai accordé hier soir au Racing semble justifier la confiance affichée par Alain Fontanel. Le club a si souvent perdu ses matches à la DNCG depuis trois ans que le nul de ce lundi s’apparente presque à une victoire.
(1) Direction nationale du contrôle de gestion.
(2) Par an, mais sur un contrat pluriannuel et sous réserve d’un investissement privé avéré.
« Pas de détournement »
S’il pointe quelques dysfonctionnements, l’audit indépendant commandé par la Ville de Strasbourg n’a pas décelé d’irrégularités graves dans la gestion de l’association amateur RCS.
« Il n’y a rien dans cet audit qui relèverait d’une procédure judiciaire ou d’un détournement d’argent. Sur les indemnités et défraiements qui ont fait l’objet de mises en cause, il n’y a pas eu de dépenses au profit des membres du conseil d’administration en tant qu’administrateurs. » En quelques phrases hier, l’adjoint aux finances Alain Fontanel, qui présentait les conclusions de l’audit commandé par la Ville (1), a tordu le cou aux accusations graves ( « Malversations, rémunérations indues, commissions touchées et surfacturations ») portées par Frédéric Sitterlé durant des semaines contre l’association amateur RCS. Il a ainsi confirmé que les Patrick Spielmann, André Bohn ou Richard Kleitz, tous membres de l’association depuis longtemps, n’étaient pas les Dalton. Pour autant, le rapport n’en met pas moins en évidence certains dysfonctionnements, souvent liés à une gouvernance instable, ce qui ne surprendra personne après la guerre ouverte des derniers mois entre l’association d’un côté, Sitterlé et son équipe de l’autre. « Les auditeurs préconisent d’injecter du sang neuf au CA, un renouvellement plus régulier des membres et des contrôles internes plus structurés », fait observer l’adjoint.
100 000 euros rétrocédés tardivement par BMV
S’il souligne « la non-mise en concurrence des fournisseurs » et des défauts de structuration de l’association, l’audit met également le doigt sur un dossier embarrassant pour Frédéric Sitterlé : « Il n’est pas normal que la société BMV (holding du Blodelsheimois) ait encaissé pour le compte de l’association des recettes comme la billetterie des deux premiers matches, les abonnements, le merchandising internet et les frais techniques Blanc du Nil (l’un des deux principaux sponsors) . Ces sommes n’ont été remboursées à l’association que fin avril 2012 pour un montant forfaitaire de 100 000 euros. » F. Sitterlé a ainsi fait travailler durant un gros semestre un argent qui ne lui appartenait pas. Passons. L’audit dévoile un déficit d’1,462 millions d’euros pour 2011-2012 (3,162 millions de charges pour 1,7 million de recettes) imputable « à l’absence de mécénat privé(2). » Il révèle qu’en décembre 2011, le budget présenté à la commission régionale de contrôle des clubs faisait état « d’un sponsoring total de 1,6 million, dont 1,2 en provenance de M. Sitterlé. » L’association n’a évidemment jamais vu la couleur de ce 1,2 million. Pour limiter le déficit, les auditeurs recommandent de trouver des investisseurs, mais aussi de réduire le train de vie du centre de formation ( « qui ne représente que 35 % du budget, contre 65 % à l’équipe 1 », resitue A. Fontanel), avec trois hypothèses : sa fermeture ; un resserrement des boulons avec une activité sans internat ; l’ouverture au foot féminin et à une vocation plus sociale qui drainerait de nouveaux financements publics. Dans la réalité des faits, les repreneurs décideront des mesures à prendre.
(1) Audit réalisé pour 20 000 euros TTC par le cabinet lyonnais RSM CCI conseils ( « un cabinet entièrement indépendant, n’ayant jamais travaillé ni de près ni de loin avec le RCS », dixit A. Fontanel), à ne pas confondre avec le cabinet bas-rhinois RSM Cegec, aujourd’hui disparu. (2) La reprise de provisions antérieures ramène le besoin en fonds propres au 30 juin à 850 000 euros.
Stéphane Godin
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C'est moi ou depuis le début on nous parle de plus d'1 million de trou + 1.2 millions à mettre pour la saison à venir et d'un coup c'est 3 fois moinsL'Alsace a écrit :le trou de trésorerie de 400 000 euros en 2011-2012, mais aussi de démarrer 2012-2013 avec 450 000 euros dans les caisses.