[12/13] 21ème J: Nancy II / Strasbourg - 1/0

[Its_me]

Réactions « Le niveau n’est pas rassurant »

François Keller : « C’est un match qui ressemble à celui de Sarre-Union. Nous ne sommes jamais rentrés dedans, excepté dans le dernier quart d’heure quand nous nous sommes retrouvés en infériorité numérique. Ce qui n’est pas rassurant du tout, c’est le niveau individuel des joueurs, même si vous comprendrez que je garderai mes appréciations pour moi. Comme après Sarre-Union, nous allons maintenant espérer réaliser une bonne série. Mais la réception de Villefranche samedi s’annonce très difficile. C’est vrai, nous manquons d’efficacité. Mais plus nous parlons de notre inefficacité et plus nous avons le sentiment d’être malades de ça. L’écart grandit avec la tête, mais ça fait deux mois que nous ne regardons plus les autres. De toute façon, si nous voulons prendre des points, il faut corriger ce qui ne va pas chez nous, sans attendre que les autres perdent des points. Si je dois avoir un regret, c’est, comme à Sarre-Union, de ne pas avoir au moins tenu le nul. J’espère que ces points-là ne nous manqueront pas à la fin. »

Ludovic Golliard : « Nous savions que toutes les équipes de tête avaient pris des points samedi. Nous étions motivés, concernés. Nous avions tout bien fait pour préparer ce match. Mais il y a des jours où ça ne tourne pas rond. Les journées défilent, l’écart se creuse. Il faut arrêter de se dire que nous avons encore du temps devant nous. »

[Its_me]

J'ajouterai seulement : Julien Perrin, que j'apprécie et qui est sans doute notre meilleur joueur devant, commence aussi à lasser à force de ne pas en mettre une seule au fond.

Sur le résumé, j'ai pas vu d'occase qu'il a eu.

[Its_me]

La vilaine page blanche

Le Racing a offert un pâle visage hivernal, hier, sur le terrain de la réserve de Nancy. Incapable de se créer la moindre occasion avant le dernier quart d’heure, il a encaissé une logique 4e défaite dans sa saison.

Dans sa forme, comme dans le fond, le week-end s’apparente à une vraie mauvaise opération pour le Racing. En encaissant leur quatrième défaite en CFA, face à une équipe qui n’a rien d’un foudre de guerre dans le championnat, les Strasbourgeois, rattrapés par Grenoble, perdent une place et surtout du terrain, car devant, les Mulhousiens mènent grand train.

Mais il y a plus problématique encore, avec le contenu du match livré hier, vide de talent voire d’envie, ce qui interpelle.

Le Racing connaissait les données du problème au coup d’envoi. C’est comme s’il n’en avait rien été.

Trois semaines sans compétition peuvent expliquer un retard à l’allumage, une difficulté à décoller. Mais les hommes de François Keller, tous amorphes ou presque, sont demeurés comme l’Albatros sur le pont du bateau dans le poème de Baudelaire.

Ils sont restés plantés les deux pieds dans le synthétique de Marcel-Picot, ils ont fait preuve d’une maladresse confondante, ils ont semblé jouer avec le frein à main. Les absents n’avaient donc pas forcément tort, hier. Mais le verdict est sans appel.

« Il faut absolument que l’on rectifie le tir, considère l’entraîneur du Racing. On est incapable de transférer en match ce que l’on parvient à faire à l’entraînement. Aujourd’hui (ndlr : hier) , il y a eu trop d’approximations techniques pour envisager quoi que ce soit. On doit corriger ça au plus vite. »

Offensivement, les Strasbourgeois ont été d’une faiblesse confondante. Et il a fallu le recours à l’énergie du désespoir pour assister à quelques bribes d’occasions devant le but, quand Perrin a repris au second poteau un centre aérien de Pinaud, sans trouver le cadre (88e ), ou quand Modeste n’a pas été suffisamment habile pour redresser un service de Sow (90e +3).

Le Racing, à 10 à ce moment-là puisque Sichi avait quitté ses partenaires dont trois remplaçants déjà entrés, aurait pu égaliser, mais sans le mériter.

Surpris après une pause d’une demi-heure, puisqu’il a fallu changer d’arbitre, quand Badila, côté gauche, a pu se consacrer à un débordement en toute quiétude et un centre vers Staerck, dont la volée a fait poteau-rentrant (1-0, 47e ), les Strasbourgeois n’ont longtemps même pas pris la peine de réagir.

« On n’a pas l’impression d’être costaud dans le jeu »

La réserve de Nancy s’est procuré moult occasions de faire le break en contre et en vain. Elle n’aura pas en nourrir trop de regret. Le Racing, en revanche, pourrait s’en vouloir. Son niveau de jeu n’est pas celui d’un candidat à la montée.

« On n’y était pas du tout, admettait Gauthier Pinaud, l’un de seuls à ne pas sombrer hier. Ce n’est pas comme ça qu’on va y arriver. On n’a pas l’impression d’être costaud dans le jeu. »

La première défaite enregistrée depuis deux mois et demi n’est pas anodine. Elle met fin à une série de quatre victoires et un nul. Elle remet en cause l’idée d’un retour vers les sommets. Bref, elle fait bougrement mal.

[Kaniber]

Chapeau aux supporters

[télésupporteur]

la défaite du racing est tout à fait excusable
d'abord, il a neigé pendant la semaine de préparation, ce qui est anormal
ensuite, on a joué sur du synthétique, sans avoir l'habitude
enfin, on a honoré le saint du jour et on a joué modeste

[argueti]

Comme dit plus haut, j'ai l'impression que cette trêve forcée nous a fait beaucoup de mal. Et puis offensivement, il manque ... de tout

[Kaniber]

la défaite du racing est tout à fait excusable
d'abord, il a neigé pendant la semaine de préparation, ce qui est anormal
ensuite, on a joué sur du synthétique, sans avoir l'habitude
enfin, on a honoré le saint du jour et on a joué modeste

On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre et certains le c--- de la Crémière

[fan_racing]

J'ajouterai seulement : Julien Perrin, que j'apprécie et qui est sans doute notre meilleur joueur devant, commence aussi à lasser à force de ne pas en mettre une seule au fond.

Sur le résumé, j'ai pas vu d'occase qu'il a eu.

En deuxième période, frappe excentrée sur la gauche (pas trop loin du but il me semble) sur un centre de Pinaud
Contre Paris il en manque trois, même si deux sont difficiles à mettre. Et depuis septembre, il n'a plus marqué de buts, ce qui est long pour un buteur (ses passages sur le banc ne datent que de janvier). Par contre, il a délivré pas mal de passes décisives, encore faut-il pour se faire lui donner des ballons exploitables

[argueti]

Une rechute sans parachute

En grillant un énième joker dimanche au stade Marcel-Picot face à la réserve de Nancy (défaite 1-0), le RCSA, qui sortait d’une série de quatre victoires et un nul sans but encaissé, est tombé de haut. Il a suffi d’une rechute pour le replacer dans une position inconfortable, sans guère de droits à l’erreur.

Sur le plan comptable, la situation est alarmante, mais pas désespérée. Avec 60 points encore en jeu, le Racing a, c’est vrai, le temps d’effacer les 6 longueurs de retard (1) qu’il compte aujourd’hui sur un FC Mulhouse menant grand train. Mais en une défaite, la quatrième dimanche à Nancy II (1-0), les Strasbourgeois ont perdu tout le bénéfice de leur récente belle série d’invincibilité (4 victoires, 1 nul).

Au-delà du résultat négatif, ils ont étalé des carences qu’ils n’ont jamais vraiment gommées même lorsqu’ils enlevaient la mise, comme contre Lyon-la-Duchère le 5 janvier (1-0) ou Sochaux II le 26 (1-0). « On ne se sent pas costauds dans le jeu », réagissait à chaud Gauthier Pinaud au stade Marcel-Picot. En réalité, les Bleus ne le sont que derrière. Ils contredisent cette croyance récurrente selon laquelle il n’y a pas de grande saison sans défense de fer. Et prouvent malgré eux que cette condition indispensable est souvent insuffisante.

Ils possèdent en effet l’arrière-garde la plus imperméable du groupe B de CFA, avec 15 buts encaissés en 19 rencontres (2). Avant le but du Nancéien Staerck dimanche à la 47 e, leurs filets n’avaient plus tremblé depuis 8h35’. « Quand on concède un but, on sait qu’il va être difficile de revenir, à cause de notre manque de réalisme devant », doit bien admettre l’ex-capitaine Ludovic Golliard.

Cinq buts lors des huit derniers matches

Les chiffres le confirment. L’attaque bas-rhinoise est seulement la 9 e du groupe, avec 22 buts, alors que le FC Mulhouse mène le bal avec 34 réalisations. Surtout, depuis le 10 novembre et son nul au stade de l’Ill où il avait sauvé les meubles à la 88 e grâce à Milovan Sikimic (1-1), le RCSA, qui avait alors inscrit 17 buts en 11 matches, n’a trouvé l’ouverture qu’à cinq reprises lors de ses huit dernières rencontres, dont un but contre son camp du Sochalien Hérelle (3). À l’extérieur, c’est pire : 10 e avec deux succès, quatre nuls et trois défaites (1-0 à Chasselay, Sarre-Union et Nancy), il n’a marqué que six fois en dix déplacements (contre sept buts encaissés). C’est donc là que le bât - pardon, le but ! - blesse.

Bref, les stats mettent un peu plus en lumière des lacunes auxquelles ni François Keller, ni ses joueurs n’ont jusqu’ici trouvé de parade. Gauthier Pinaud n’est cependant pas convaincu qu’une nouvelle réunion de crise, comme celle initiée le 26 novembre au surlendemain du seul échec à domicile contre Yzeure (0-2), serait d’une grande utilité. « Oui, il faut se regarder dans le blanc des yeux et se dire les choses. Mais s’il suffisait d’organiser des discussions entre joueurs pour faire des résultats, toutes les équipes le feraient. Il faut arrêter de parler et se mettre minable sur le terrain. »

Avant d’envisager un rebond attendu samedi (18 h) à la Meinau contre Villefranche, le Racing, repoussé au 4 e rang, va s’appliquer, comme le dit François Keller, « à digérer ce non-match. » Il sera temps ensuite pour lui de se livrer à une introspection approfondie. « Avant de regarder ce qui se passe chez les autres, il faut d’abord se préoccuper de ce qui ne va pas chez nous », appuie Pinaud qui invite tout le monde à « ne pas baisser les bras » dans une saison « encore longue ».

Mathématiquement, tout reste possible. Mais à supposer qu’il reprenne de l’altitude, le RCSA sait désormais toute rechute proscrite. Ces prochains temps, il voyagera sans parachute.

(1) Un minimum, puisque le FC Mulhouse est assuré de prendre au moins un point mercredi à Belfort en match en retard.
(2) En fait, la 2 e, puisqu’ils sont à égalité avec l’UJA Maccabi Paris qui a disputé un match de plus.
(3) Et même 10, en tenant compte de l’élimination en Coupe de France contre Sedan (0-1) et du nul vierge en amical l’autre samedi à Colmar.

Stéphane Godin

[Tenor]

des occasions sur les images de Karim, il y en a avaient ! seulement il faut cadrer !
le but qu'on prend est idiot, car aucun marquage, ç'avait l'air de roupiller !
on fera beaucoup mieux les prochaines semaines vous verrez, mais faudrait pas perdre le contact avec Mulhouse