SR Colmar

[RACING1906]

AMIENS rate un penalty.

[Kaniber]

Penalty pour Amiens pour une faute de Hérelle sur Koubema !
Pouye tire sur la barre transversale !
Les Colmariens s'en sortent à bon compte.

[Kaniber]

C'est terminé au Stadium ! Colmar débute parfaitement sa saison avec cette victoire sur Amiens, un des cadors annoncés de ce championnat du National. De bon augure pour la suite.

super 3 - 1

[L'homme de la vallée]

Match très abouti des colmariens.

Quelle 1ère période, ça partait de tous les côtés !

Les matchs amicaux inquiétaient, nous voilà rassuré

Armand a un touché de balle très intéressant et il sait conserver. Agréablement surpris. Et Hérelle était partout ! Il taclait et se relevait dans la seconde ! Vif et rapide. Il va faire du bien

[PoY]

Colmar premier leader

[RACING1906]

BEAUX DEBUTS

Hyper réalistes devant les buts et superbement organisés, les SR Colmar ont ouvert leur saison de National par une victoire pleine de promesses (3-1) face à Amiens, hier au Stadium.

Ça, c’est de l’entrée en matière. En offrant une leçon de réalisme, d’organisation et de courage au grand favori du National, le SC Amiens, les SR Colmar ont décroché une victoire de très haut vol. Une victoire que les Picards leur ont certes contestée jusqu’à la 73e minute, jusqu’à ce penalty raté de Pouye. « L’essentiel était d’être prêt aujourd’hui , ne pouvait que se réjouir l’entraîneur colmarien Damien Ott qui n’avait pas su s’imposer une seule fois avec les siens durant la préparation. On a fait suffisamment d’erreurs pour ne plus les commettre à nouveau ce soir. »
Rapidement mis sur orbite par ses deux fusées Marques et Armand, qui ont trouvé la faille sur leur première tentative respective, Colmar a fait l’entame de match rêvée : « 2-0 après dix minutes, on ne peut être que satisfait , en souriait Ott. Quand tu as deux flèches comme ça devant, et à ce degré de performance, ça ne peut faire que mal. »
Lancé plein axe par Hérelle, Armand prenait tout le monde de vitesse. Et s’il perdait son face-à-face avec L’Hostis, le portier amiénois repoussait le ballon dans les pieds de Marques qui n’avait plus qu’à placer le cuir dans le but vide (5e ).
Sept minutes plus tard, ce même Marques servait de la tête Armand qui reprenait sans contrôle des 20 m pour le 2-0 (12e ). Deux tirs, deux buts. « Ils n’avaient pas marqué en prépa, il fallait bien que la réussite tourne enfin , notait Malik M’Tir à nouveau énorme sur son côté droit. Physiquement et dans le jeu, on était au-dessus d’Amiens. »
C’est d’ailleurs bien pour ça qu’il a fallu attendre la 39e minute et cette frappe lointaine de Hautcoeur, pour assister au premier tir cadré amiénois. Entre-temps, l’épouvantail du championnat avait bien eu la maîtrise du ballon, mais pas celle du jeu. Avec un Hérelle intraitable derrière, Colmar pouvait faire ce qu’il sait faire le mieux : placer ses contres. Armand avait même la balle du 3-0 à portée de pied, mais il ne parvenait pas à contrôler le centre fuyant de M’Tir (37e )
Pendant que Chéré se faisait logiquement refuser un but pour un hors-jeu (41e ), et que Marques, légèrement bousculé par Lybohy dans la surface, n’obtenait pas un penalty qui aurait été bien généreux (44e ), Amiens réduisait le score un peu à la surprise générale. D’une frappe en pivot des 20 m, Tehoue remettait les siens dans le match. Juste avant la pause, au pire moment. « Amiens pensait avoir fait le plus dur. Malheureusement pour eux, on marque dès le retour des vestiaires », poursuivait Ott.
Un penalty sur la barre
Il ne fallait en effet pas plus de 45 secondes pour que Marques, à la réception d’un centre de Decker, redonne deux longueurs d’avance aux SRC d’un subtil extérieur du pied. « Certains moments clés ont tourné en notre faveur. » Damien Ott faisait référence aux débuts des deux périodes, mais aussi à cette 73e minute. Là où le match aurait pu prendre une autre tournure si Pouye n’avait pas expédié son penalty sur la barre. Amiens venait de laisser passer sa chance de revenir et ne pouvait qu’assister impuissant à la marche triomphale des SRC dans cette journée d’ouverture. « Ce n’est qu’un match, il y a encore plein d’autres », prévenait encore Damien Ott. « Il faut rester humble , lui faisait écho Malik M’Tir. On a fait de très belles choses ce soir, mais on doit se remettre de suite au travail. Car ce ne sont que trois points. » Les trois premiers d’une saison parfaitement lancée.

L'ALSACE.

[RACING1906]

Résumé vidéo

http://www.dailymotion.com/video/x12wk3 ... t?start=25

[Kaniber]

Pour une équipe qui n'a pas gagné un seule match de préparation , les voila premier , en plus gagné contre un ténor du National maintenant le match était a Colmar

[Kaniber]

National Après la victoire colmarienne sur Amiens (3-1) Une nouvelle voie

Le nouveau système de jeu utilisé par les SR Colmar au Stadium a porté ses fruits face à Amiens. Positionnés en 4-4-2, ils ont su développer un jeu offensif attrayant tout en conservant leur équilibre collectif. Intéressant pour la suite.

L’effet de surprise , ça compte. Depuis trois ans de National, les SR Colmar avaient habitué leurs adversaires à un certain style de jeu. Vendredi, sans se renier, ils ont su innover pour présenter un nouveau visage.

« On a fait suffisamment d’erreurs en préparation, en présentant un jeu stéréotypé, qu’on a souhaité être plus direct en s’appuyant sur notre vivacité, révèle l’entraîneur Damien Ott. Et les joueurs ont eu grand plaisir à le faire. »

Sur le terrain, le changement a pris la forme d’un 4-4-2, reléguant (temporairement ?) le traditionnel 4-3-3 au placard. Ce qui a permis aux attaquants, Marques et Armand, d’avaler les espaces. Et de rapidement faire la différence grâce à une complicité déjà prometteuse
.
« Un système adapté à un énorme adversaire »
« Le jeu était plus porté sur l’attaque. J’étais amené à moins défendre ce qui m’a permis de garder plus de jus, explique le premier buteur colmarien de la saison. Avec Romain (Armand) , on s’entend bien. On l’avait déjà remarqué à l’entraînement. On est complémentaire. »

Le remuant duo a souvent été cherché dans la profondeur. La menace qu’il a fait peser sur chaque accélération – la première débouchant d’ailleurs sur l’ouverture du score – a permis de libérer des espaces sur les côtés. M’Tir et Chéré ont alors profité des décalages sur leurs ailes. Tout comme les latéraux, puisque Decker a pris part à la construction du troisième but qui a assommé les Amiénois au retour des vestiaires.

Changer de tactique s’est avéré un choix payant. Un choix de circonstance également à en croire le technicien colmarien. « On devait trouver une unité entre les lignes, indique Damien Ott. Le 4-4-2 était un système adapté à un énorme adversaire. On a su resserrer les rangs. Et avec nos deux flèches devant, qui ont beaucoup travaillé, on peut être très dangereux quand elles évoluent à ce niveau-là. »

Amiens n’a pas pu jouer

La formule devrait donc être une véritable alternative en championnat cette saison. Et permettre aux Verts de surprendre plus d’un adversaire. Ou de s’adapter aux circonstances d’un match.

Pour leur première à domicile, les Alsaciens se sont montrés solidaires. Le bloc compact prêt à éclater rapidement vers l’avant a fait déjouer une formation picarde qui n’a jamais su poser correctement le jeu. La défense, et notamment un Hérelle souverain pour son baptême du feu en National, a été suffisamment solide face aux massifs avants-centres pour les sevrer de ballons exploitables.

La copie d’ensemble rendue par les Verts a donc été enthousiasmante. « On a été porté par notre public. Il faut que les équipes se disent que ça va être difficile de venir gagner à Colmar, expose Romain Armand, très à l’aise à la pointe du nouveau schéma. Le 4-4-2 ? Peu importe, l’essentiel, c’est ce que nous produisons à l’intérieur du système. » Les réponses aux problèmes posés par les concurrents du National seront autant collectives que tactiques.
par J-T.W,
DNA

[RACING1906]

Les SR COLMAR évacuent les mauvaises ondes

En s’imposant 3-1 avec la manière vendredi face à Amiens, l’un des favoris pour la montée en Ligue 2, les SR Colmar ont marqué les esprits après neuf matches de préparation sans victoire. Mais les Haut-Rhinois savent que le chemin pour réaliser une belle saison en National reste très long.

C’est fou comme 90 minutes peuvent modifier les opinions… Il n’a fallu qu’une heure et demie aux Verts pour transformer les réflexions parfois acerbes d’avant-saison en commentaires dithyrambiques.

Pourtant, avant le début du championnat, il n’était évidemment pas question de faire des SR Colmar un candidat à la descente en CFA sous prétexte qu’ils n’avaient pas remporté le moindre de leurs matches de préparation. Il serait également déplacé de faire de ces mêmes Colmariens des clients à la montée en L2 après leur victoire 3-1 de ce vendredi face à Amiens dans un championnat où il reste encore 2 970 minutes et 33 rencontres à disputer.

Alors, dans un premier temps, les Colmariens se contenteront d’apprécier cette première copie rendue, très séduisante et presque sans rature. « Forcément, quand tu gagnes un match, c’est une satisfaction , savourait Damien Ott. Il s’agissait surtout d’évacuer toutes les mauvaises ondes qu’on avait pu véhiculer nous-mêmes pendant les matches de préparation. Je tiens à remercier deux personnes ce soir : d’abord notre président qui ne s’est jamais affolé, nous a toujours incités à poursuivre et qui avait confiance pour ce soir, malgré les difficultés. Ça n’a pas de prix de sentir qu’on dispose d’un réel soutien malgré les difficultés. Ensuite, et c’est personnel, Dominique Lihrmann qui est encore toujours très présent dans mon esprit ».

Un 4-4-2 inhabituel

Cette mise au point effectuée, l’entraîneur peut se pencher sur l’aspect « technico-tactique » de la prestation de son équipe, qui a fait énormément souffrir la défense d’Amiens avec un 4-4-2 inhabituel : « Il fallait d’abord qu’on trouve de l’unité entre les lignes, un liant entre les différents joueurs , explique l’entraîneur. Plutôt que d’avoir un jeu stéréotypé comme pendant les neuf matches de préparation, on s’était dit que la vérité, c’était de jouer beaucoup plus directement, avec plus de vivacité et de détermination. Ce schéma du 4-4-2 était beaucoup plus adapté à cette rencontre face à un énorme adversaire. On avait pris l’option de resserrer les lignes et de jouer avec deux flèches (Ndlr : Frédéric Marques et Romain Armand) devant. Quand on connaît la vitesse et l’adresse de ces deux joueurs quand ils sont à ce degré de performance, ça peut faire très mal. Non seulement ce soir, mais pour le reste de la saison ».

Un avis que partagent les deux intéressés : « C’est un système qui me plaît, dans lequel les deux attaquants défendent moins et ont plus de jus pour attaquer , relève Frédéric Marques. Avec Romain, on est complémentaires. Déjà, pendant les 15 premiers jours d’entraînement, on s’entendait bien avant sa blessure. On savait que ça allait marcher. J’espère que ça va continuer tout au long de la saison ».

Romain Armand, justement, ne dit pas autre chose : « J’avais dit qu’avec Fred, on avait rapidement trouvé des automatismes. Que ce soit un 4-4-2 ou un autre schéma tactique, peu importe. L’essentiel, c’est ce que nous mettons dedans. On a pris la profondeur et on leur a fait mal. Et après, on est restés solides comme une équipe ambitieuse ».
Une équipe ambitieuse, mais qui ne veut surtout pas s’enflammer : « C’est vrai qu’on réussit la meilleure entrée possible » , insistait Malik M’Tir, lui aussi excellent vendredi. « Maintenant, il faut garder les pieds sur terre, rester humble, et continuer à travailler tous ensemble. La saison dernière, on avait fait six très bons mois avant de s’écrouler. Il faut qu’on se serve de cette leçon ».

« Les promesses, ça n’apporte rien »

« Sur la globalité du match, on a vraiment fait une rencontre de belle et grande qualité , conclut Damien Ott. On s’est améliorés après les matches de préparation. Maintenant, il va falloir progresser après une victoire et c’est beaucoup plus difficile. Vous me parlez de promesses, mais les promesses, ça n’apporte rien. Ce n’est pas parce qu’on a gagné que tout devient facile et beau. Il y aura plein d’autres rencontres très difficiles. C’est maintenant que le plus dur commence ».

Après la belle prestation à domicile face à Amiens, on attend en tout cas la suite avec impatience, à l’extérieur à Carquefou samedi prochain.

L'ALSACE