SR Colmar

[Tenor]

on pourrait le croire

[RACING1906]

A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU

Une erreur de diagnostic, puis une hernie inguinale l’ont tenu à l’écart des terrains pendant six mois. De l’histoire ancienne. Hicham Benkaïd retrouve petit à petit son niveau et reste sur une rentrée intéressante à la Meinau. Il espère être enfin lancé… à un gros mois de la fin de la saison !

Cette parenthèse de six mois qu’il a eu du mal à vivre s’est définitivement refermée vendredi dernier. Au moment d’entrer sur la pelouse de la Meinau à l’entame de la seconde période, il n’y avait plus de place pour de quelconques regrets dans la tête d’Hicham Benkaïd.

« Lorsque le coach m’a dit d’aller m’échauffer à la mi-temps, ça m’a touché. Émotionnellement, c’était très fort. » Car en janvier, lorsqu’il s’est fait opérer d’une hernie inguinale à Montbéliard, il était à cent lieues de penser vivre un tel instant (DNA du 27/02). « J’ai regardé le calendrier et je me suis dit que ce serait compliqué d’être apte pour le derby. Je pensais d’abord à rejouer tout court. »

« Jouer devant 20 000 personnes, c’est une récompense après tout ce que j’ai traversé »

Bien revenu dans le rythme avec la réserve en CFA 2 – deux doublés face à Saint-Louis/Neuweg et Morteau pour ses deux titularisations de la saison – l’ancien international de futsal n’en espérait pas tant. Le Strasbourgeois d’origine se voyait bien entrer durant le dernier quart d’heure face au Racing. Mais la confiance qu’a placée en lui Damien Ott, bien qu’il ne soit pas encore à 100 % de ses capacités, lui a permis de prendre part au retournement de situation réalisé par les Colmariens à la Meinau.

Plutôt en jambes, Hicham Benkaïd a apporté une certaine insouciance sur le pré. Même s’il gagnerait encore en efficacité en épurant son jeu dans les 30 derniers mètres. Quoi qu’il en soit, il a su apprécier ces 45 minutes de National à leur juste valeur.

« Se retrouver à jouer devant 20 000 personnes, c’est une bonne récompense après tout ce que j’ai traversé, sourit celui qui rêverait de suivre les trajectoires de Wissam Ben Yedder, Youssef El-Arabi ou encore Moussa Sao, tous d’anciens membres de l’équipe de France de futsal qui ont réussi à passer professionnel. Il y avait de la pression (les SRC étaient menés 1-0 à la pause, ndlr) mais j’étais dans ma bulle. Mes coéquipiers m’ont demandé de me lâcher. Dans ce genre de rencontre, t’es obligé de te transcender. J’étais très déterminé. »

D’autant plus déterminé qu’il voulait montrer au Racing qu’il avait eu tort de ne pas le retenir en début de saison dernière, après un test d’une semaine, jugé non concluant, passé au sein de la réserve en DH. Juste avant de poser ses valises à Colmar.

Quinze buts en autant de matches en CFA 2 plus tard, il était devenu un joker récurrent en National à la fin de l’exercice précédent. Avant que sa blessure ne l’empêche de poursuivre sur sa lancée…

Devenir titulaire jusqu’à la fin de la saison

« Aujourd’hui, je me sens mieux dans mon corps, les sensations reviennent, raconte l’attaquant de 23 ans. Je vais rester concentré jusqu’à la fin de la saison pour essayer de bien revenir. » L’objectif d’Hicham Benkaïd qui cumule 76 (!) minutes en National en 2013-2014 est de grappiller une place de titulaire lors des cinq dernières levées de championnat. Et également d’inscrire ce premier but avec la ‘‘une’’ qu’il attend comme un gamin. Ce qui a bien failli se produire en toute fin de match contre le Racing.

« Me retrouver face au but… Je voulais tellement marquer que j’ai mis trop de force. Ça aurait été fabuleux dans ma ville.» Et le cuir est venu fracasser un panneau publicitaire derrière la cage de Guillaume Gauclin. Encore raté !

Mais Hicham a appris la patience. Et il appréhende dorénavant le football avec la sérénité de ceux qui savent relativiser. Le meilleur, il l’espère, est pour demain.

DNA

[RACING1906]

DECKER NE VEUT PAS PRENDRE SON TEMPS

Plus jeune joueur de l’effectif, Vincent Decker traverse sa première saison complète avec les SRC en National. S’il ambitionne d’être un titulaire à part entière, il se juge déjà en progrès. Mais il veut faire (beaucoup) mieux. Et gagner en régularité.

Vendredi dernier, Vincent Decker a rongé son frein durant une mi-temps à la Meinau. Une frustration à l’image de sa saison qu’il aurait aimée encore plus riche après avoir intégré avec succès l’équipe ‘‘une’’ des SRC il y a maintenant plus d’un an.

« J’ai été coupé dans mon élan en me blessant aux ischios lors d’un match amical contre Mulhouse après la victoire à Vannes (la défaite face au PFC en réalité, ndlr) , rappelle le défenseur de 20 ans. Par la suite, l’équipe a bien tourné, Malik (M’Tir) a été performant. Je n’avais qu’à respecter le choix du coach. »

« J’ai encore beaucoup à prouver »

Durant plus de deux mois, le latéral ne foule plus les pelouses du National. Mais continue à se comporter « comme un titulaire » à l’entraînement. « Je suis jeune. J’ai encore beaucoup à prouver. Je n’ai pas le droit d’avoir des baisses de régime. »

Vincent Decker veut montrer à Damien Ott, celui qui l’a lancé à ce niveau et lui faisait confiance en début de saison, qu’il a progressé. Le Plobsheimois, ancien pensionnaire de Division d’Honneur, avoue d’ailleurs avoir beaucoup appris au contact de ses aînés et des adversaires croisés sur les terrains de la troisième division française.

Son retour dans le onze se produit à Orléans, au mois de février, puis suivront deux titularisations avant une nouvelle période plus fluctuante. Pas de quoi désarçonner le joueur formé au Racing, qui continue à travailler dans son coin.

Pas impressionné à la Meinau

Le Racing justement : voilà les deux oppositions que Vincent Decker ne voulait pas manquer cette saison. Il aura joué une mi-temps de chacun des derbies. La première puis la seconde.

« Ce sont des matches importants dans une carrière. C’est de la bonne adrénaline. Cette pression m’a galvanisé, apprécie celui qui est entré après la pause à la Meinau sous les yeux d’une partie de sa famille et de ses amis. Dans le vestiaire, je me suis mis tout de suite dans le match. J’étais aussi déterminé que le coach. Faire trois changements à la mi-temps, fallait oser ! »

S’il n’avait foulé la pelouse strasbourgeoise qu’à une reprise, à l’occasion d’un match d’entraînement, le latéral droit n’a pas paru impressionné. Il a tout de suite mis la dureté nécessaire dans son jeu pour montrer qu’il était présent. Et tirer toute son équipe dans son sillage ? « La motivation des rentrants a peut-être été un déclic. Cette rencontre, ce n’était pas possible qu’on la perde », jure Vincent Decker.

Moins exposée qu’en première période, la défense colmarienne aura passé 45 minutes plutôt tranquilles après le repos.

Qu’importe qu’il n’ait pas eu à sauver la baraque, le Haut-Rhinois ne pouvait rêver meilleur scénario dans un stade à l’ombre duquel il est né au football. Et la fierté qu’il a lue dans les yeux de son père après le coup de sifflet final valait bien tous les discours.

Avoir participé au festin n’est pas une fin en soi. “Dex” compte bien continuer sur sa lancée. « J’ai encore envie de montrer mon potentiel, explique le joueur en fin de contrat. Il reste cinq matches. On va tout donner pour décrocher le meilleur classement de l’histoire des SRC. » En élève appliqué, Vincent Decker ne bâclera pas ses devoirs de fin d’année.

DNA

[RACING1906]

LES SRC SUR LEUR LANCÉE ?

Les spectateurs du Stadium pourraient assister à un match explosif, ce soir (20 h), entre les SR Colmar qui ont pratiquement assuré leur maintien en National après leur succès à Strasbourg, et le Vannes OC qui joue sa survie.

Ce n’est pas à une rencontre de fin de saison que vont assister les spectateurs, ce soir (20 h) au Stadium. Certes, depuis leur victoire de la semaine dernière à Strasbourg, les Colmariens n’ont plus trop de pression puisque leur maintien est pratiquement assuré. Mais ils n’ont pas l’intention de terminer le championnat en roue libre. Car il y a un succès dans le derby, qui a d’ailleurs fait grand bruit en Alsace, à assumer. « Il ne faut jamais trop s’enflammer quand ça se passe bien, tempère Damien Ott. Dès la reprise de l’entraînement, lundi, on est tout de suite passé à autre chose. Il n’y a même pas eu de retour sur cette victoire. Je n’ai pas voulu faire de débriefing pour ne pas enflammer qui que ce soit et je pense que c’est mieux comme ça. »

« Une notion de dynamique de club »

Une victoire dans le derby alsacien du National, obtenue grâce à un sacré coup de poker qu’il a tenté à la mi-temps de la rencontre, n’a donc pas changé l’état d’esprit du coach colmarien, qui attend déjà avec intérêt le match de ce soir. « L’objectif de maintien n’est pas acquis mathématiquement, poursuit Ott. On ne peut donc rien lâcher. On part dans la notion de dynamique de groupe, de club et de progrès. Il ne faut oublier que la saison dernière, on a terminé sur cinq défaites. L’idée est de finir sur quelque chose de plus valorisant. »

D’autant que les résultats de fin de saison dernière n’ont peut-être pas été étrangers aux résultats négatifs de la période de préparation et accessoirement du début du championnat. « Je pense que si on peut bien terminer cette saison, on aurait un meilleur élan pour bien débuter la prochaine. Notre dynamique est bonne et rien ne remplace une dynamique d’équipe et de club. Le tout est de la conserver. »

De là à imaginer que Damien Ott sera toujours à la tête de l’équipe fanion la saison prochaine, il y a un pas que le coach refuse de franchir : « Mon seul souhait est que le club ait cette dynamique. Aujourd’hui, ce n’est pas un sujet de discussion médiatique. »

Quatre anciens clubs pros et le leader

Au regard du calendrier de la fin du championnat, il est évident qu’il ne sera pas simple de conserver une dynamique de victoire. Certes, les Colmariens accueilleront encore Luçon, qui lutte pour le maintien, mais ils rencontreront également quatre clubs, Vannes, Paris FC, Boulogne et Amiens, qui ont tous été professionnels il n’y a pas si longtemps, et Luzenac, l’impressionnant leader. Sachant qu’Amiens, Boulogne et Vannes ne sont pas encore sortis de l’auberge… « Franchement, je ne connais pas les raisons pour lesquelles Vannes est dans cette position de relégable, s’étonne Damien Ott. Cette formation possède des joueurs qui sont excellents à chaque poste et son classement ne correspond pas à la valeur de cette équipe. Son potentiel offensif est excellent, il suffit d’ailleurs de jeter un œil sur le goal-average, qui est meilleur que le nôtre (31-32 contre 28-33). Je pense que les spectateurs du match de ce soir ne s’ennuieront pas. »

Franck Dufrenne, qui a porté le maillot des SRC il y a deux saisons, et ses coéquipiers viendront à Colmar pour ramener les trois points de l’enjeu. Ils n’ont d’ailleurs plus trop le choix puisque leur salut ne passera que par des victoires. « Mathématiquement, c’est encore jouable, prétend-on en Bretagne. On reçoit encore Le Poiré et Colomiers (qui précèdent les Vannetais respectivement de cinq et de trois points). C’est dire l’importance de ce match à Colmar. »

Vannes joue son avenir

Thierry Froger, le coach breton, n’avait pas hésité à écarter quelques joueurs, qui ont retrouvé le groupe avec de meilleures intentions. Pour ce déplacement en Alsace, Vannes sera donc au complet pour tenter de prendre la revanche sur les Verts, qui étaient allés s’imposer en Bretagne en novembre.

En ce qui concerne les SRC, comme a son habitude, Damien Ott n’a pas dévoilé son groupe, qui devrait toutefois ressembler à celui qui a fait le déplacement à Strasbourg. Sans Adam Shaïek bien sûr, qui a été opéré avec succès mardi à Strasbourg, ni Fabien Jarsalé, qui n’a pas participé au dernier entraînement hier matin et qui ne retrouvera donc pas ses ex-coéquipiers sur le terrain.

lalsace.fr

[Kaniber]

Certes, depuis leur victoire de la semaine dernière à Strasbourg, les Colmariens n’ont plus trop de pression puisque leur maintien est pratiquement assuré.

Je souhaite qu'il ne lache rien

[RACING1906]

Sinon, ce serait écœurant.

[PoY]

2-2 égalisation de Vannes a la 90eme... Avec la victoire ils seraient 4eme

[Kaniber]

Il n'ont plus besoin de gagné , il on gagné la coupe d'Europe a la Meinau

[RACING1906]

PAS SI CRUEL...

Tout en ayant mené à deux reprises, hier soir au Stadium, les SRC ont singulièrement manqué de maîtrise face à une équipe de Vannes qui a égalisé à la toute dernière seconde.

Virtuellement, après un petit quart d’heure de jeu, Colmar n’avait plus que cinq longueurs de retard sur la troisième place occupée par le GFC Ajaccio, synonyme de Ligue 2. Au coup de sifflet final, ce sont malheureusement neuf points qui séparent les Alsaciens des Corses, au classement du National. Un brin désordonnés, hier soir au Stadium, les Verts ont laissé passer leur dernière chance de lorgner sur le podium, alors qu’il ne reste que cinq journées de championnat à disputer.

« C’est rageant, mais c’est le football »

Les SRC prennent pourtant le match par le bon bout, face à une formation de Vannes plus talentueuse que sa 16e place ne l’indique. Les appels en profondeur de Frédéric Marques ne tardent pas à être récompensés. À la réception d’une ouverture parfaite d’Abdoulaye Diawara, l’attaquant colmarien profite d’une mésentente entre Coué et son gardien, parti à l’aventure à 20 mètres de sa cage, pour s’avancer seul vers le but vide et pousser, du droit, le ballon au fond des filets (1-0, 14e ).

Cette ouverture du score n’est pas synonyme de délivrance pour les SRC. Maladroits dans les transmissions, les Verts laissent, bien malgré eux, l’initiative du jeu à une équipe visiteuse qui, techniquement, reprend le dessus.

Le vent tourne, au cours de la première période, et les occasions bretonnes sont là pour en attester. Cédric Mensah, le brillant portier haut-rhinois, doit repousser trois tentatives en moins d’un quart d’heure : deux frappes du droit de l’ancien Colmarien Dufrennes (33e , 45e ) et un tir vicieux de Thomasson (37e ).

La seconde période commence de la même façon que la première s’est terminée : par une grosse opportunité en faveur de Vannes. La fébrilité défensive des locaux permet à Thomasson d’adresser, à l’entrée de la surface, une frappe enroulée du droit qui flirte avec la transversale (46e ).

C’est une véritable déferlante qui s’abat sur le but de Mensah, auteur de deux nouvelles parades autoritaires, sur des missiles de Suarez à bout portant (62e , 67e ). Et les Verts s’exposent depuis bien trop longtemps pour ne pas payer le prix de leurs errances. Servi sur un plateau par Ringayen, Pelé fait comprendre aux Alsaciens qu’ils ne peuvent pas, objectivement, prétendre gagner un match en subissant de la sorte. La reprise de l’ex-défenseur strasbourgeois fait mouche (1-1, 68e ), sans que Mensah n’y soit pour grand-chose.

À ce moment-là, un sursaut colmarien paraît hypothétique. C’est oublier que les SRC font preuve d’un froid réalisme, depuis deux rencontres. À la conclusion d’une contre-attaque éclair initiée par Marques, Pape Sané arrive à point nommé pour bonifier, de façon peu académique, un centre précis d’Abdel Moukhlil (2-1, 75e ). Ce dernier aura à son tour une chance de marquer, mais sa frappe du droit, au cœur du trafic, sera déviée du bout des gants par Petit (81e ).

Faute de maîtrise, les Verts ne parviendront pas à verrouiller leur résultat. Une ultime tête victorieuse d’Aguemon, mis sur orbite par l’insaisissable Dufrennes, rétablit la parité… à la toute dernière seconde (2-2, 90e +3). « On prend un coup, parce qu’on croyait avoir gagné. C’est rageant, mais c’est le football », réagit Damien Ott, l’entraîneur des SRC.

Cédric Mensah relaye, lui aussi, la frustration de l’ensemble de l’équipe : « On a la victoire dans nos mains et elle nous file entre les doigts. C’est très énervant… » Mais c’est logique, au regard de la physionomie de la partie.

DNA

[Kaniber]

Cette ouverture du score n’est pas synonyme de délivrance pour les SRC. Maladroits dans les transmissions, les Verts laissent, bien malgré eux, l’initiative du jeu à une équipe visiteuse qui, techniquement, reprend le dessus.

ça me donne des ulcères , en lisant cela