US Sarre-Union

[Kaniber]

En ce moment tout va de travers

[RACING1906]

Ah ! bon ?

[Kaniber]

Bin oui , il y a des jours avec et des jours ou rien ne va

[Kaniber]

Sarre-Union 1 - 4 Lyon B

[RACING1906]

Je me disais aussi que la réserve de l'OL, ce n'est pas n'importe qui.

[Kaniber]

Elle ne ressemble pas a la reserve du racing

[Tenor]

la réserve du Racing ? celle de DH ?

[Kaniber]

Bin oui je parle du Racing en DH , qui n'a même pas le niveau dans sont championnat

[RACING1906]

LE BONHEUR A DEUX MAINS

Samedi, il a vécu un après-midi compliqué. Gilles Meyer a encaissé quatre buts face à la réserve de l’Olympique Lyonnais et remis à plus tard ses espoirs de maintien.

Quatre fois, il a senti un souffle lui caresser ses oreilles, puis le ballon gonfler ses filets en les faisant siffler tristement. Une fois, il l’avait tout juste effleuré d’une main, pas suffisamment pour le convaincre de changer d’objectif.

Le dernier quart d’heure, il l’avait passé à prendre une bonne douche, les crampons plantés dans la pelouse de Sarre-Union, la tête trop près des nuages. Forcément noircis par la leçon donnée par les Lyonnais, menés par l’inévitable Clinton N’Jie.

« C’est toujours le gardien qui encaisse les buts, c’est très personnel »
« Il a été monstrueux. Lors de la finale de la Coupe de la Ligue, il était remplaçant. J’aurais préféré qu’il le soit samedi, semble sourire Gilles Meyer. C’est dur d’encaisser quatre buts. Quand on te dit que c’est l’équipe qui les a encaissés, tu n’es pas d’accord. C’est toujours le gardien qui encaisse les buts, c’est très personnel. »

Comme ce jour du tout début du mois de mars où, face à Lyon-Duchère, il s’était fait expulser alors que son équipe était largement menée (1-5).

« Tous n’avaient pas compris pourquoi j’avais taclé l’attaquant. Mais, quand tu es sur le terrain et que tu en a déjà pris cinq, tu n’as pas envie de prendre le sixième. C’est instinctif, tu restes compétiteur. Autrement, tu vas voir l’arbitre pour lui dire d’arrêter le match. »

Quand on lui demande s’il a pu s’endormir ce samedi après ce revers, il semble avoir la mine défaite, mais il trouve les mots pour en sourire. « Heureusement, j’avais une soirée avec quelques anciens de Vauban, comme Patrice Heiligenstein. Mais quand je suis rentré chez moi, le sommeil n’est pas venu tout de suite. »

Après, il a doucement relativisé, estimé que « les Lyonnais étaient très supérieurs, à la hauteur de la réputation de leur centre de formation » et que certains soirs, rien ne veut aller. « On a un penalty contre nous, une expulsion et, sur deux de leurs buts, le ballon tape d’abord le poteau. Et quand nous avons été menés 0-2, on a continué à jouer, avec seulement trois défenseurs. On a pris des risques et c’est bien. Avec le plus petit budget du CFA, on peut faire des miracles, mais pas tous à tous les matches. »

Et quand les Lyonnais pensent à aller s’entraîner, lui est déjà levé depuis longtemps, pour gagner sa vie. Cinq jours par semaine, Gilles Meyer est cariste de 5h30 à 13h30. « Être à ce niveau, ce sont des sacrifices consentis avec bonheur », raconte le joueur de tout juste 26 ans, avant de laisser passer un nouveau sourire. « Quand j’avais donné mon accord à Sarre-Union, je pensais jouer en CFA2. Les joueurs ont gagné leurs cinq dernières rencontres et se sont maintenus. Donc, je joue en CFA même si je ne me considère pas encore comme un gardien de ce niveau. Alors, je travaille, je bosse dur pour mériter ma place. Les meilleures années sont devant moi. Même à 34 ans, j’aurai encore envie de progresser. »

Au passage, il remercie ceux, d’Albert Stoeckel à Roland Christmann en passant par Didier Berges et Yves Bischoff, qui lui ont donné un coup de pouce pour endurcir ses mains.

« Je restais sur sept saisons en Division d’Honneur. Alors, forcément, je doutais de mes capacités à tenir la cadence. Les frappes sont plus sèches, les centres et les coups francs plus travaillés, plus tendus. Je découvre un autre monde. Et je le fais dans un club familial où les supporters, même quand ils râlent, sont de vrais passionnés. Et tout se règle au club-house en buvant une bière. »

« Je n’ai qu’une envie :
rester ici »
Après avoir porté les maillots d’Erstein, de la FAIG – et des débuts à tout juste 16 ans en équipe première – du Racing, de Reipertswiller, de Biesheim, puis de Vauban jusqu’en juin 2013, il est heureux de porter celui-là.

« Je n’ai qu’une envie : rester ici. J’ai déjà pris ma décision même si les décideurs ne l’ont pas encore prise », éclate de rire Gilles Meyer.

Lui va continuer à capter les ballons, à les détourner du cadre grâce à ses mains pour aider son club à s’en sortir. Parce que ce gardien de but, pourtant curieux de découvertes, n’a plus envie de faire connaissance avec le CFA2.

Celui pour lequel il avait dit oui il y a onze mois. Et là, c’est non.

DNA

[Kaniber]

Source : Classement CFA Groupe B


1 Epinal 73
2 Yzeure 72
3 Moulins 71
4 Lyon B 66
5 Lyon Duchère 65
6 Monts d Or Azergues 62
7 Mulhouse 62
8 Montceau-les-Mines 62
9 Raon L Etape 61
10 Villefranche 60
11 Sarre-Union 60
12 FC Belfort 58
13 Jura Sud 57
14 Sochaux B 57
15 Saint-Priest Saint Priest 55
16 Vesoul 48

En regardant le classement du 4eme a Sarre-Union il ni a pas de grosse différence