[14/15] 3ème J: Paris FC / Strasbourg - 1/1

[PoY]

Et en bonus, l'arc-en-ciel (et si vous regardez bien, vous verrez qu'il y en a même 2 )

[Stan]

Le stade fait vraiment.... vide

[FM17]

Que Sabo défend mal.... et quel but...d attaquant !!!

[Tenor]

péno justifié (et inutile) dans la mesure ou sur une action précédente que je viens de visionner , il y avait déjà un forte poussette
le but est parfait dans sa conception : amorti de la poitrine et belle reprise de volée
par contre la tête (?) et un tir de B'HAMEUR auraient du faire mouche, mais c'est bien de ramener 1 point

[Tenor]

au photographe : tu es bien sûr d'avoir suivi le match

[alphons]

Sabo fait une grosse faute de débutant....pour un joueur qui a joué en L1 une blague.

un point c'est pas mal.

[PoY]

Selon foot-national, le coach du PFC a élu Gauclin "homme du match" coté Racing
Il n'a rien eu à faire, pas le moindre arrêt.... pourquoi pas avoir élu Seka, qui selon moi le mérite amplement

Le Racing ne l’a pas volé

Jamais vraiment mis en danger dans un choc au sommet verrouillé, mais menés au score sur un penalty de Kinkela à la 76e , les Strasbourgeois ont trouvé les ressources pour égaliser dans le temps additionnel hier soir au Paris FC, grâce à une superbe volée de leur capitaine et défenseur central Ernest Seka (1-1).

Il reste une poignée de secondes hier dans un stade Charléty « garni » de seulement 600 spectateurs. Depuis la 76e et un penalty indiscutable concédé par Jean-Philippe Sabo sur Christian Kinkela qui s’est ensuite fait justice lui-même, le Racing est mené 1-0 face au Paris FC et semble se diriger vers sa première défaite de la saison alors qu’il n’a jamais été vraiment mis hors de position par des Parisiens certes bien en place, mais parfaitement muselés par l’arrière-garde alsacienne.
Sitôt l’ouverture du score, le néo-Racingman Ernest Seka s’est approché de Jacky Duguépéroux : « J’ai demandé au coach si on pouvait jouer plus devant et si je pouvais monter. Il a accepté. Après, on a essayé de pousser. On n’avait plus rien à perdre. On était frustré. Hormis deux ou trois situations sur coups de pied arrêtés, on n’avait pas été mis en danger. Il aurait été dommage de perdre sur un penalty. »
Sur une déviation d’Alassane N’Diaye, le capitaine des Bleus, resté aux avant-postes donc, enchaîne un contrôle de la poitrine et une exceptionnelle volée du droit imparable pour un Demarconnay jusqu’alors impeccable. Le chrono affiche la 92e minute et le RCSA vient d’arracher in extremis son 7e point. « Je n’avais jamais marqué un but comme celui-là », sourit le sauveur du soir, « Après, pour moi, un but, c’est un but. De la tête ou d’une pointe, j’aurais été aussi content. On a égalisé. Tant mieux. »
Pour le Racing, c’est l’épilogue heureux d’un match au sommet qui n’a précisément pas tutoyé les sommets. Entre un Racing bien décidé à ne pas se livrer et un Paris FC prudent et misant sur la vitesse de sa phalange offensive, la rencontre n’a pas toujours été folichonne.
Avec Belahmeur et N’Diaye titularisés comme meneur axial et ailier droit à la place de Lienard (1 but, 1 passe à Colomiers) et Marques (2 passes à Colomiers, 1 but contre Épinal), le RCSA a pour la première fois de la saison délaissé son 4-4-2 au profit du 4-2-3-1 classique de l’an passé. La prudence préside à des débats un brin soporifiques et parcimonieusement éclairés par quelque dangereux coup de pied arrêté. Comme ce coup franc lointain d’Aguemon dévié de la tête par Cantini et claqué en corner par Demarconnay pour éviter ‘’l’autogoal’’ (18e ). Ou la reprise mal assurée aux 6 mètres et, donc, non cadrée de Poujol, tout surpris de se retrouver si seul après un corner de Kinkela côté gauche (30e ). La plus belle occase parisienne de ce premier acte à laquelle les Bleus répondront avant le repos par deux actions bien construites.

« Ça ne fait que trois journées »
À la 38e , sur un long une-deux avec Amofa, Belahmeur, excentré à gauche, enlève trop sa frappe, gêné par la sortie supersonique de Demarconnay. Puis quatre minutes plus tard, Bahoken, qui a pris le dessus sur son vis-à-vis, ne peut ajuster sa reprise de la tête sur un centre parfait de N’Diaye.
Entre deux équipes peu disposées à s’exposer, les échanges ne seront guère plus excitants en 2e période. Jusqu’à ce que Sabo déséquilibre Kinkela dans la surface. « Je dois éviter de faire la faute et le laisser partir », admet sans se cacher le latéral gauche. « Je pensais avoir le ballon. Heureusement, nous sommes solidaires, nous ne lâchons rien et Ernest met un but venu d’ailleurs dans la dernière minute. C’est une consolation personnelle pour moi et une belle récompense pour l’équipe. »
Pourtant, lorsque Kinkela transforme lui-même le penalty qu’il a obtenu d’une frappe croisée du droit (76e ), les Bleus n’en mènent pas large. On connaît la suite. « Cap’tain » Seka jaillit dans le temps additionnel et marque « un but magnifique » (dixit Abdelhak Belahmeur).
Le Racing reste ainsi invaincu et installé sur le podium, dauphin de SR Colmar qui mènent grand train et le bal. À quinze jours d’un derby au Stadium qui promet déjà, c’est un bon début. « Ça ne fait que trois journées », tempère un Seka serein à qui son exploit de la fin de match n’a pas déboussolé la tête.

De haute lutte

Les Strasbourgeois ont arraché le nul sur la pelouse du Paris FC, lors d’une rencontre verrouillée à double tour. Le compteur point continue de tourner et le Racing confirme son bon début de saison.

Ayant réussi à se relever du penalty encaissé à un quart d’heure de la fin, les Strasbourgeois ont arraché le nul sur la pelouse du Paris FC, lors d’une rencontre verrouillée à double tour. Le compteur point continue de tourner et le Racing confirme son bon début de saison. Alors que les positions se dessinent à peine, le Racing a fait le yoyo hier au cours d’une soirée qui a mis un certain temps à se décanter.

Monumental Seka
Leader à la pause, il s’est retrouvé 9e après l’ouverture du score du Paris FC avant de revenir dans le sillage des SRC, à la faveur de la spectaculaire égalisation du monumental Seka. Après avoir habilement pris la mesure de “petits” annoncés du championnat, il a gratté un point mérité qui fait du bien à la confiance. « Ce n’est qu’un point, a relevé le coach, Jacky Duguépéroux, au terme de la soirée. Le Paris FC a annoncé ses ambitions. On s’attendait à un match difficile et on l’a bien négocié en procédant à des changements ». On n’ira pas jusqu’à écrire que le staff technique avait décrété la révolution. Mais en mettant du poids, plutôt que de la vitesse, avec Marques sur le banc au coup d’envoi, Jacky Duguépéroux avait assurément l’intention de répondre au défi physique attendu. Le choix a paru inspiré. Le Racing n’était pas en virée dans la capitale pour assurer le spectacle mais pour entretenir sa série d’invincibilité.

À mi-course, l’objectif était rempli en un match qui ne cassait pas trois pattes à un canard qui aurait apprécié le temps pluvieux de rigueur sur Paris. Même le magnifique arc-en-ciel au-dessus de Charléty pendant dix bonnes minutes n’a pas marqué une accalmie dans les débats. Ils étaient rugueux, fermés, athlétiques, beaucoup plus quelconques techniquement. Le trio d’attaquants parisiens – Keita, Socrier et Kinkela – était pris dans la toile. Le PFC n’a pu que compter sur quelques coups de pied arrêtés pour espérer face au repêché. Le Racing, lui, s’est même créé une énorme occasion, juste avant la pause, mais Bahoken n’a pas cadré.

« Pourvu que ça dure… »
Comme la défense est toujours restée attentive autour de son solide duo d’axiaux et que les milieux récupérateurs, Grimm et surtout Amofa, ont bien régulé le trafic, il ne semblait rien devoir arriver de fâcheux. La pause n’a pas modifié le rythme de sénateur de la rencontre et ce n’était pas dommage pour les affaires alsaciennes. Les locaux ont à peine insisté. Mais une incursion parisienne a semblé réduire les efforts strasbourgeois à néant. Lancé dans la profondeur, sur le côté gauche de la surface, Kinkela a pris le meilleur sur Sabo qui a été coupable. Le penalty faisait craindre un premier échec pas vraiment mérité. « Je dois éviter de faire la faute, a indiqué Jean-Philippe Sabo. Mais on a vu qu’on a un esprit de groupe. » Effectivement, mené au score, plutôt que de se résigner, le Racing a décidé de pousser un peu, beaucoup et presqu’à la folie. Dans la ligne droite, Seka a demandé au coach de s’installer aux avant-postes. La dernière ouverture de N’Diaye, comme une Ave Maria, a correspondu à un grand bonheur. « Je n’en ai jamais mis des comme ça, a souri l’auteur de l’égalisation à propos de son enchaînement contrôle de la poitrine-volée. On n’avait pas été mis en danger, à part sur deux ou trois situations. On avait donc la volonté. Maintenant, ça fait trois matches que l’on est invaincu. Pourvu que ça dure. »

Le but, c’est évidemment de prolonger la série vendredi, face à Boulogne, à la Meinau. Au loin, à l’horizon, se profile une grosse échéance, à Colmar, dans deux semaines. Avec deux porte-étendards alsaciens au sommet dans ce National, l’affiche aurait assurément une certaine allure.

[L'homme de la vallée]

Ça fait vraiment pitié ce stade vide...

Mais merci beaucoup POY.

[Gotcha]

bravo pour avoir su réussir à décrocher un point à l'arraché, et quel beau but de seka : vraiment une superbe bonne pioche ce joueur

assez d'accord aussi avec les constats d'après match : l'an dernier on aurait perdu ce type de rencontre....

maintenant il faut réussir à enchaîner face à Boulogne !! Si on gagne on pourra commencer à vraiment se conditionner à jouer plus que le maintien...

[PoY]

Ça fait vraiment pitié ce stade vide...

C'était un peu plus rempli de notre coté, mais à 1000 dans un stade de 20 000 c'est clair que ca fait vide...
Mais franchement, c'est quand même plus agréable que Déjérine, même si la y'a la piste d'athlé