SR Colmar

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PoY
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Re: SR Colmar

Message par PoY »

foot-national a écrit :National (J12) : Un match est à rejouer

Semaine plus que contrastée pour Colmar. Hier mardi soir, les SRC ont remporté un match en retard important face aux Herbiers. Mais en parallèle, deux mauvaises nouvelles sont à déplorer dans les rangs alsaciens.

La première tombée hier mardi également, c'est le retrait de deux points infligée par la commission fédérale de la DNCG.

La seconde concerne le match de Béziers. Selon nos informations, Colmar devra rejouer cette rencontre de la 12ème journée de National, remportée par les Colmariens dans l'Hérault le 6 novembre dernier. Sans Youssouf Touré, buteur et... absent de la feuille de match à l'époque de la "première manche".
Tenor
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Re: SR Colmar

Message par Tenor »

le classement et les points comptabilisés tiennent compte du retrait et du match restant à jouer ?
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Kaniber
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Re: SR Colmar

Message par Kaniber »

Après le match en retard
Colmar 2 - 1 Les Herbiers

10 Sedan 19 15
11 Colmar 18 15
12 Avranches 17 14
13 Boulogne 17 15
14 Béziers 16 15
15 Châteauroux 15 14
16 CA Bastia 15 14
17 Épinal 14 15
18 Fréjus St-Raphaël 13 15

Là, les deux points ne sont pas encore enlevés.
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Re: SR Colmar

Message par Kaniber »

DNA a écrit :« Ça pue la magouille »
Sanctionnés, mardi, d’un retrait de deux points par la DNCG (*) , les Colmariens s’apprêtent à encaisser un nouveau coup dur. L’information ne leur a pas encore été notifiée, mais ils devront rejouer la rencontre qu’ils avaient gagnée le 6 novembre dernier à Béziers (0-2).
La nouvelle aété divulguée mercredi, sur le site foot-national.com, mais jusqu’en milieu de journée, hier, les SRC ne voulaient pas y croire. Pourtant, une source très sûre a confirmé l’information aux DNA : la victoire de Colmar à Béziers (0-2), le 6 novembre dernier, a bel et bien été invalidée par la Fédération française. « Tu perds cinq points en 24 heures (**) et tu l’apprends sur des sites Internet, fulmine Christophe Gryczka, le président haut-rhinois. C’est du foutage de gueule, un manque de respect total. La fédé vit à l’âge de pierre. Si elle avait un minimum de correction, elle nous aurait appelés ou envoyé un mail. »

Le patron des Verts est ulcéré par la forme. Mais surtout, il ne comprend pas comment la FFF a bien pu donner gain de cause à Béziers, dans une affaire où, a minima, les torts étaient partagés par les deux clubs.
« Le président de Béziers nous traite de tricheurs, mais c’est lui le charlatan »

Rappel des faits. Avant le coup d’envoi de la rencontre, les Biterrois ne sont pas en mesure d’imprimer la feuille de match entrée sur la tablette électronique. Un autre document est donc rempli manuellement par les dirigeants des deux équipes, à l’initiative d’un délégué. Sur celui-ci, figure bien le nom de Youssouf Touré. Mais à l’issue de la partie, au moment de renseigner sur l’ordinateur quels joueurs avaient été avertis, les officiels n’ont pas retrouvé le milieu colmarien sur la feuille de match informatisée. En lieu et place, apparaissait son homologue Romain Beynié, pourtant resté en Alsace. Béziers en a profité pour poser une réclamation, qui vient d’aboutir.
« Ça pue la magouille à 15 kilomètres, pétarade Christophe Gryczka, dans une colère noire. Le président de Béziers (Gérard Rocquet) nous traite de tricheurs, dans une lettre qu’il a envoyée à la fédé. Mais c’est lui le charlatan, le rigolo dans cette histoire. Pourquoi on s’amuserait à inscrire le nom d’un mauvais joueur, alors qu’on sait qu’il y a un contrôle des licences à la sortie du vestiaire ? Touré était qualifié. Il a été appelé par le délégué et il a pu jouer. J’aurais aimé qu’on laisse le sport prendre le dessus. »
« On utilisera tous les recours possibles »

Le boss des SRC est aujourd’hui convaincu que son club paye au prix fort une « tricherie » biterroise ou un « bug » de la fameuse tablette électronique. « En tout cas, je ne souhaite qu’une chose, c’est que Béziers descende. Le président doit tellement douter de son équipe qu’il cherche d’autres moyens pour gagner des matches. »

Pour l’heure, Colmar n’a absolument pas l’intention de se coltiner un nouveau déplacement dans le sud. « Non seulement on fera appel, mais on utilisera tous les recours possibles, prévient Christophe Gryczka. Au final, cette décision peut avoir des conséquences énormes pour les SRC. J’ai le sentiment qu’on essaye de nous détruire. Si la FFF veut tuer notre club, elle a trouvé le bon truc... »
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Re: SR Colmar

Message par Tenor »

Kaniber a écrit :Après le match en retard
Colmar 2 - 1 Les Herbiers

10 Sedan 19 15
11 Colmar 18 15
12 Avranches 17 14
13 Boulogne 17 15
14 Béziers 16 15
15 Châteauroux 15 14
16 CA Bastia 15 14
17 Épinal 14 15
18 Fréjus St-Raphaël 13 15

Là, les deux points ne sont pas encore enlevés.
ni les 3 autres, donc Colmar est dernier avec 13 points comme Fréjus
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Re: SR Colmar

Message par Kaniber »

dna a écrit : Les SR Colmar s’inclinent à Épinal (2-1) Ils ont donné le bâton…
Par bonheur, les Colmariens avaient ouvert le score, hier dans les Vosges, après un début de match laborieux. Ils ont tout gâché, en ratant toutes les occasions suivantes. Et Épinal a renversé le match en trois minutes…
À quoi ça tient, un match de football ? À un soupçon de réussite, les Colmariens le savent mieux que quiconque… Après un quart d’heure de jeu, hier au stade de la Colombière, les SRC auraient pu être menés. Mais la frappe du gauche de Chouleur, le meneur de jeu spinalien, à l’entrée de la surface, est venue mourir sur le poteau (15e ). Dix minutes plus tard, Gbizié parachève une action initiée par Belvito, en marquant dans le but vide après avoir mystifié Robin, le gardien adverse (0-1, 25e ).
Les deux loupés de Benkaïd
Pour un oui, pour un non, pour un petit détail, une équipe peut se retrouver dans les cordes ou, au contraire, sur orbite. Ce vendredi, dans les Vosges, la chance a d’abord souri à Colmar, et c’est arrivé si peu souvent, depuis le début de cette saison, que l’on n’a pas boudé notre plaisir. Surtout au terme d’une semaine contrastée, égayée par une belle victoire face aux Herbiers (2-1), mais ternie par les cinq points retirés au club haut-rhinois en un laps de temps record. Le bonheur alsacien n’a hélas pas duré. Les SRC ont voulu se persuader, hier, qu’ils avaient encore un rôle à jouer, cette saison en National, même si les instances fédérales ne leur ont fait aucun cadeau, à l’approche de Noël. Ils ont bien essayé de défendre leur pécule, sur une pelouse grasse et bosselée. Mais l’accumulation des efforts consentis pour refaire surface, ces dernières semaines, a semblé peser dans les jambes. On joue la 38e lorsque Mensah, le portier des Verts, vient à la rescousse de ses défenseurs en sortant une parade réflexe.
Le gardien ne peut en revanche rien contre le manque de réalisme de ses partenaires, qui les pénalise tant. Mardi, Gbizié a raté tout ce qu’il voulait. Hier, Benkaïd a pris le relais, en gâchant deux énormes opportunités de réaliser le break (39e , 74e ).

Habitué à voir ses hommes vendanger plus que de raison, Didier Ollé-Nicolle aurait au moins aimé que les Verts soient capables de conserver leur avantage. Le coach colmarien n’a d’ailleurs pas fait mystère de ses intentions, en décidant de remplacer Gbizié, un attaquant, par Karim, un milieu récupérateur (64e ). Le choix de la prudence n’a pas payé. Épinal est resté trop menaçant, durant toute la partie, pour que la digue alsacienne ne finisse pas par céder.
Colmar, 13e ou dernier ?
En trois minutes, Colmar a pris l’eau et encaissé deux buts, signés Seidou (1-1, 75e ) et Gbegnon (2-1, 78e ), des garçons qui n’ont pas besoin de cinquante tentatives pour en mettre une au fond… « Nos adversaires ont souvent moins d’occasions que nous, mais s’ils nous sanctionnent, c’est parce qu’ils sont à 200% en termes de spontanéité, pointe Didier Ollé-Nicolle. De notre côté, on touche le ballon une fois, deux fois, trois fois, avant d’aller s’empaler sur le gardien… » Résultat des courses, les SRC restent à la place qui est la leur depuis des mois, dans la deuxième partie de tableau. Il y a néanmoins deux façons de lire le classement, désormais. Si l’on ne tient pas compte des cinq points perdus administrativement (le club va faire appel), les Verts sont 13e , à une unité… d’Épinal, le premier relégable. Si l’on choisit, au contraire, de considérer la situation à cet instant précis, après les sanctions prononcées par la FFF, alors Colmar redevient lanterne rouge. C’est une certitude : le club haut-rhinois ne passera pas les fêtes au chaud.
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Re: SR Colmar

Message par Kaniber »

Foot National a écrit :Béziers - Colmar : La réponse cinglante du président de Béziers
On en parlait la semaine dernière, le président de Colmar avait eu des mots contre le club de Béziers dans les DNA. La réponse du président de Béziers, Gérard Rocquet est à retrouver dans le communiqué ci-dessous. Une chose est certaine, les retrouvailles entre les deux clubs s'annoncent explosives !

Dans les colonnes des DNA, Christophe Gryczka, le président de Colmar, n’y est pas allé de main morte avec le promu : » Le président de Béziers (Gérard Rocquet) nous traite de tricheurs, dans une lettre qu’il a envoyée à la fédé. Mais c’est lui le charlatan, le rigolo dans cette histoire. (…) En tout cas, je ne souhaite qu’une chose, c’est que Béziers descende. «

En réponse au président de Colmar pour ses propos tenus dans les colonnes des Dernières Nouvelles d’Alsace, Mr Gryczka, Je vais vous donner quelques précisions sur les mots que vous employez et qui me paraissent vous être plus appropriés.

Le charlatan est une personne qui pratique l’imposture grâce à des trucages, des déformations ou des falsifications.
Selon nos informations, Colmar a fait jouer Youssouf Touré, buteur et averti au cours de cette partie… alors qu’il n’était pas inscrit sur la feuille de match …

Le Rigolo est une Personne qui fait rire, qui est drôle, amusante et même marrante alors oui si vous voulez me traiter de rigolo je l’accepte bien volontiers et j’accepte même de partager avec vous ce qualificatif mais je vous laisse porter seul le deuxième sens de cet adjectif.
Encadrement de la masse salariale + interdiction de recrutement + retrait de deux points : Colmar (publication FFF-DNCG – 15/12/2015)

Vous souhaitez que Béziers descende, quelle belle histoire … Quand on sait que le souhait n’est qu’un idéal imagé et construit de votre seul esprit.

De mon côté je ne vous souhaite rien mais vous invite en cette période de trêve hivernale à fêter le podium de votre Grand et Elégant voisin strasbourgeois.

Pour conclure et à l’instar de Mr Cyclopède.

Mr Gryczka, je vous dis » je passe »
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Re: SR Colmar

Message par Stan »

Le "grand et élégant voisin strasbourgeois".

Beaucoup de bon sens et de lucidité ce monsieur, je valide.

:bravo:
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Re: SR Colmar

Message par Kaniber »

Dna a écrit : Les SR Colmar reprennent l’entraînement aujourd’hui « Une exigence plus importante »
Les Colmariens retrouvent la pelouse aujourd’hui, après une semaine de vacances. Didier Ollé-Nicolle, l’entraîneur des SRC, va mettre ses joueurs « face à leurs responsabilités ». Entretien sans langue de bois.

Etes-vous parvenu à déconnecter votre esprit du football, lors de ces fêtes de Noël ?

– Je pense toujours au foot. J’essaye de décrocher, mais je n’y arrive jamais complètement. Je suis tout le temps sur le qui-vive et ce n’est pas plus mal comme ça, car j’exerce un métier basé sur la passion.

Bon, je suis quand même parti voir ma famille et mes enfants. Ce sont les éléments de base du bien-être et ça aide à relativiser les choses. Dans l’idéal, il faudrait que je parvienne à faire le vide, mais ce n’est pas possible. Je suis constamment en train de penser aux points d’amélioration pour mon équipe et mes joueurs.

– C’est l’aspect ingrat de votre profession...


– Après la défaite à Épinal (2-1 le 18 décembre, ndlr) , les joueurs étaient déçus le soir même et peut-être le lendemain, mais ensuite, ils étaient partis en vacances. Moi, j’ai passé trois jours à analyser ce match. Sur une semaine de congés, t’en as déjà bouffé la moitié…
« Pour moi, c’est inacceptable qu’on ne gagne pas ce match à Épinal »

Mais le côté le plus énervant de ce métier, c’est la sensation de ne pas tout maîtriser. Tu prévois les choses, tu analyses, tu mets les joueurs en éveil… La majorité du temps, ils sont captifs mais parfois, leur attention est en dents de scie.

Nous, les coaches, nous sommes toujours tributaires de l’évolution des joueurs. Ce sont eux les acteurs, avec leurs forces et leurs faiblesses. On gère des êtres humains.

– Quel bilan dressez-vous au terme de ces cinq premiers mois de compétition ?


– Je les découperais en trois périodes. La première inclut la préparation et le premier mois de championnat. Elle est très satisfaisante. Malgré l’arrivée de 13 nouveaux joueurs, l’équipe a été constante dans ses prestations et a réussi ses quatre premiers matches (une victoire et trois nuls en août, ndlr).

Ensuite, il y a eu une période délicate et longue à vivre pour les joueurs et le staff, avec sept matches sans victoire en septembre-octobre. Il était temps que ça se termine, d’autant que le groupe est resté solidaire et a bien travaillé. À domicile, contre Orléans (1-1) et Luçon (0-1) , ou à l’extérieur, à Dunkerque (1-1) et Strasbourg (1-0) , les nuls auraient pu se transformer en victoires et les défaites auraient pu devenir des matches nuls.

Sur la fin, on a enchaîné plusieurs succès qui nous ont fait beaucoup de bien, à Béziers et Sedan, puis contre Les Herbiers. Cela coïncide avec ma décision de réduire le groupe de deux ou trois éléments. Les consignes ont été mieux perçues et dans le vestiaire, il y avait un peu moins de parlote par rapport à ceux qui ne jouaient pas.

– Le scénario de votre dernier revers à Épinal vous reste-t-il en travers de la gorge ?


– Que ce soit maintenant ou il y a 20 ans, je ne m’habitue jamais à la défaite. Mais celle-là, je ne la digère pas car elle nous fait mal. On était dans une bonne passe sur la longueur et pour moi, c’est incompréhensible, incroyable et inacceptable qu’on ne gagne pas ce match.

Je ne peux pas tolérer que l’on ait cinq « un contre un » face au gardien et que l’on ne soit pas capable de marquer une seule fois.
« Désormais, mon approche sera un peu plus
agressive »

– De nouvelles orientations sont-elles à l’étude, pour la deuxième partie de saison ?



– Collectivement ou sur le plan du jeu, on ne changera pas grand-chose, car on évolue bien à ces niveaux-là. On a eu la mainmise sur beaucoup de matches. Physiquement, les joueurs vont au bout de leurs efforts, et je ne crois pas que l’on ait calé une fois sur le plan athlétique, sauf pendant le dernier quart d’heure à Épinal.

Si des progrès doivent être effectués, c’est à titre individuel. On a manqué cruellement de personnalité lors de cette phase aller. Beaucoup de joueurs peuvent et doivent faire mieux. Ils ont une revanche à prendre sur eux-mêmes. Je ne citerai pas de noms, ils le savent. J’exerce un management direct et sans langue de bois au quotidien.

Certains, comme le gardien ou les attaquants, occupent des postes clés. On ne les remarque que quand ils réalisent des exploits. J’attends donc d’eux davantage de régularité dans les performances, qu’ils affichent plus de détermination et de méchanceté.

– On vous a souvent senti agacé de voir vos joueurs retomber régulièrement dans les mêmes travers…


– Mais je n’en peux plus de tous ces matches où l’on maîtrise tout sans être efficace… Nos joueurs offensifs ne peuvent pas se contenter d’un si petit ratio entre les buts qu’ils marquent et les opportunités qu’ils se procurent. Il y a une forme de nonchalance et de laxisme que je n’accepterai plus sur les matches retour.

À certains postes, les joueurs sont un peu trop gentils avec eux-mêmes. C’est difficile de le leur dire parce que ça touche à l’ego. Mais jusqu’à présent, j’ai plutôt fait preuve d’une certaine empathie en matière de management. Désormais, mon approche sera un peu plus agressive, car les points laissés en route commencent à s’accumuler. Le but, c’est de mettre chacun en face de ses responsabilités. Le potentiel, je m’en fous. Je veux de l’efficacité. Il y aura une exigence et une pression plus importantes de ma part.

– La reprise de l’entraînement est programmée ce lundi. Comment va s’articuler la préparation de la prochaine rencontre, le 8 janvier à Amiens ?

– On va s’entraîner sept fois jusqu’à jeudi matin. Je veux que tous les garçons se rendent compte que les vacances sont finies et que je n’ai pas envie de rigoler avec eux.

Ils seront laissés au repos le jour de l’An. Comme ça, ils pourront récupérer de leur soirée de la veille, pour ceux qui en auront fait une…
« Trois blocs de six matches »

Ensuite, on disputera deux matches amicaux : le premier face à Saint-Louis (CFA) , le 2 janvier (15h) à Riquewihr ; le second face au FC Metz (Ligue 2) , le 3 janvier (14h30) au stade Saint-Symphorien (voir DNA d’hier). J’ai une vingtaine de garçons à disposition. Tous joueront un match complet et un petit bout de match.

– Pour l’heure, les SR Colmar ne doivent-ils penser qu’à leur maintien en National ?


– Oui, mais pour ma part, je ne me dis pas qu’il nous reste 18 matches pour y parvenir. Le risque, quand on aborde les choses de cette façon, c’est de considérer que l’on peut tout le temps se refaire car le championnat est long. Avec cette logique, une défaite n’est jamais très grave et on a toujours des jokers… Moi, je préfère fixer des objectifs aux joueurs en interne, sur des périodes courtes.

Il nous reste 18 matches, je vais donc les saucissonner en trois blocs de six : le premier doit nous sécuriser, le deuxième nous sauver et le troisième nous permettre de nourrir des ambitions. C’est du moins ce que j’espère…
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Re: SR Colmar

Message par Kaniber »

dna a écrit :« Mon heure a sonné »
Courtisé par Bourg-en-Bresse (Ligue 2), Sébastien Chéré, le capitaine colmarien, implore la direction des SRC de le libérer de son contrat. Le milieu veut rejoindre le monde professionnel et réaliser son rêve d’enfance.

– Tout d’abord, un petit mot sur le probant succès à Amiens…

– C’est une victoire référence contre un des favoris du National. On a certes joué en supériorité numérique pendant toute la seconde période, mais sur l’ensemble du match, on mérite les trois points. Maintenant, il faut enchaîner dès vendredi , à domicile, face à Boulogne-sur-Mer. L’équipe peut obtenir un classement plus conforme à son potentiel.

– Revenons-en à vous. Bourg-en-Bresse, un club de Ligue 2, affiche son désir de vous recruter. Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
– J’ai envie d’y aller. Ce n’est pas contre Colmar que je dis ça, loin de là, mais quand la L2 s’offre à vous, il est difficile de refuser. À mon âge, 29 ans, je ne peux pas laisser passer cette chance, d’autant que Bourg fait des pieds et des mains pour me recruter. Ce club aurait pu se retourner sur un autre joueur, mais il ne l’a pas fait. Cette opportunité, c’est une aubaine pour moi. Et le train ne passe pas deux fois…

– Votre contrat court jusqu’en 2017, mais comporte une clause qui vous permettrait de vous engager avec n’importe quelle équipe de L2, à l’issue de cette saison. Pourquoi ne pas attendre ?
– C’est vrai qu’en juin, je pourrai partir librement. Mais je n’ai aucune assurance d’obtenir une nouvelle proposition de Bourg-en-Bresse. Si je n’y vais pas cet hiver, un autre milieu rejoindra le club et il fera peut-être ses preuves...

De mon côté, je n’ai aucune garantie de ne pas me blesser ou de continuer à aligner les mêmes performances. Dans le foot, tout va très vite. Et là, pour une fois dans ma carrière, j’aimerais penser à moi. Mon heure a sonné.

– Christophe Gryczka, le président des SRC, affirme qu’il ne pourrait pas vous remplacer en cas de départ, la DNCG ayant prononcé une interdiction de recrutement à l’encontre de Colmar...
– C’est un argument que j’ai du mal à accepter et à comprendre. La réalisation de mon rêve ne doit pas dépendre de ce problème-là, qui n’est pas de mon ressort. C’est une injustice, je n’ai pas à payer pour ça.

Si Bourg-en-Bresse m’offre cette chance aujourd’hui, c’est que je la mérite. J’aimerais que le président de Colmar ne raisonne plus comme un chef d’entreprise, mais plutôt comme un homme qui a le pouvoir d’exaucer le vœu d’un joueur et de sa famille. Depuis que j’ai 12 ans, ma mère, mon père et mon frère ont fait beaucoup de sacrifices pour que je puisse m’épanouir dans le foot. Ma copine m’encourage. Et tous souhaitent me voir jouer en Ligue 2.
« Pas envie de vivre toute ma vie avec des regrets »

– Vous êtes le capitaine des SRC. Si vous partiez, vous laisseriez forcément un grand vide…
– Je n’ai pas la prétention de dire que je suis irremplaçable. Colmar a un effectif de qualité et a prouvé, récemment contre les Herbiers (2-1 le 15 décembre) , qu’il était capable de gagner sans moi (Chéré était suspendu, NDLR). Ce club a fait beaucoup pour moi et j’ai énormément de respect pour la direction, le staff, la ville, les supporters… Mais je demande à tout le monde de comprendre mon état d’esprit et, surtout, de m’entendre. Je n’ai pas envie de vivre avec des regrets toute ma vie. J’ai encore l’espoir que le président change d’avis, d’autant que le 22 janvier, l’interdiction de recruter qui frappe le club sera peut-être levée en appel.

– L’été dernier, Bourg-en-Bresse avait déjà tenté de vous engager. Pourquoi n’êtes-vous pas parti à ce moment-là, alors que vous n’aviez pas encore signé votre nouveau contrat aux SRC ?
– Bourg-en-Bresse s’était manifesté assez tard, le 10 juillet, et j’avais déjà donné mon accord verbal à Colmar. Dans ma tête, il était hors de question que je fasse faux bond aux SRC.

– N’avez-vous pas eu trop de mal à vous concentrer sur le jeu, vendredi à Amiens ?
– Moi, quand on me met un ballon entre les pieds, j’ai envie de jouer et je fais abstraction de tout le reste. Mais c’est vrai qu’avant le match, et après aussi, j’ai beaucoup cogité. À mon âge, je n’ai plus le temps d’attendre. On n’est jamais sûr d’être titulaire, mais en partant à Bourg-en-Bresse, j’aurais au moins 80 % de chances de jouer en Ligue 2. À Colmar, ce serait plutôt 45 %. On est à six points du podium, on a encore toutes les cartes en mains pour viser la montée, mais il y a d’autres candidats…
Aujourd’hui, ce que je souhaite, c’est progresser et réaliser le rêve que j’ai depuis tout petit. Bourg me veut depuis deux ans et demi et a un coach (Hervé Della Maggiore) qui m’apprécie. J’y crois fort.
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