Samedi soir, Alex Farnerud a étrenné ses galons de titulaire avec les Bleus. Sur le flanc droit de l'attaque, le gaucher au crâne rasé a marqué les esprits. De quoi égayer la fin de saison strasbourgeoise.
« Je n'ai pas pour habitude de sortir des joueurs du lot, mais le petit Farnerud a montré des choses intéressantes. » Au sortir des vestiaires, samedi soir, Antoine Kombouaré avait au moins trouvé un motif de satisfaction dans l'amère défaite contre Sochaux.
La première titularisation du jeune Suédois, aux côtés de son frère Pontus, était assurément une bonne idée. Bien meilleure, en tout cas, que celle de relancer son compatriote Mikaël Dorsin sur le flanc gauche de la défense... (
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 )« Un peu nerveux »
Le milieu de terrain, arrivé avant les fêtes de fin d'année à Strasbourg, a lui marqué des points grâce à une seconde période des plus prometteuses. « J'étais un peu nerveux en début de rencontre, concède l'ex-attaquant du BoIS Landskrona, sorte d'Auxerre scandinave. D'habitude, je n'évolue pas sur ce côté droit. Et comme je n'ai pas touché beaucoup de ballons, je n'étais pas en confiance. »
Une confiance encore un peu plus ébranlée par les deux buts concédés en moins d'une demi-heure. Effacé et brouillon, Alex Farnerud va reprendre du poil de la bête en fin de première période. On voit alors son crâne chauve se glisser plus souvent dans le dos de la défense franc-comtoise. Le garçon monte doucement en régime.
« Pas content de moi »
« A la mi-temps, je n'étais pas content de moi, soupire dans un bon anglais celui qui avait disputé jusque-là quatre bribes de matches avec les Bleus. Je me suis remotivé et je suis remonté sur le terrain avec l'envie de mieux faire. »
L'international espoir se décomplexe et devient un poison pour l'arrière-garde sochalienne. Percutant, l'athlétique Suédois provoque, dribble, déborde et prend sa chance à plusieurs reprises. Il faut tout le talent de Gnanhouan, qui s'étire de tout son long, pour que le cadet des frères Farnerud ne déflore son compteur en milieu de seconde mi-temps.
Complicité
Et puis surtout, la complicité avec son frère Pontus, de quatre ans son aîné, éclate au grand jour. A l'image de l'entente entre Pedretti et Frau, le chevelu trouve le chauve les yeux fermés, sur des passes en profondeur ou des décalages.
« C'est vrai que Pontus connaît un peu mieux mon placement, même si c'est la première fois que nous jouons tout un match ensemble, sourit Alex. C'est logique qu'on se trouve plus facilement. J'ai créé des espaces pour Mamadou (Niang) et Cyril (Chapuis). Mais j'ai besoin de plus de matches pour que l'entente soit efficace. »
Entré dans la cour des grands, le « petit » Farnerud a désormais envie d'y rester. Si son éclosion a été retardée par une longue période d'inactivité, Alex compte rattraper le temps perdu. « Je connais ses qualités et je sais qu'il peut montrer beaucoup plus, dit de lui Pontus. Maintenant, il faut ne pas s'arrêter-là . »
« Des choses à améliorer »
Tel est l'intention d'Alex, qui nourrit quelques belles ambitions pour la fin de saison. « Je me suis bien acclimaté, mon frère m'épaule et je me sens vraiment bien à Strasbourg, renchérit le gaucher. J'ai encore beaucoup de choses à améliorer, comme mon placement ou ma condition physique. Et si d'aventure Antoine Kombouaré me fait confiance, je n'écarte pas totalement la perspective d'être retenu pour l'Euro ! »
Le printemps d'Alex Farnerud peut s'avérer radieux. Au plus grand bonheur du Racing.


 
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 (même Dorsin et Chapuis ont déja fait un bon match), son petit frère qui dit du bien de lui (c'est quand même son frère):?: , son niveau dans CM4 (faut revenir à  la rélaité mes petits)
 (même Dorsin et Chapuis ont déja fait un bon match), son petit frère qui dit du bien de lui (c'est quand même son frère):?: , son niveau dans CM4 (faut revenir à  la rélaité mes petits) 