Revenir en CFA aurais été une réelle régression pour lui à l'époque : ne vous en déplaise chers amis du 67, il était alors en pleine progression et Colmar jouais la montée en L2 au moment où il y jouait

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dna a écrit : Grimm se prépare avec la réserve
Non prolongé par le Racing à la fin de son contrat en juin dernier, Jérémy Grimm n’a toujours pas trouvé de club pour la saison prochaine.
Depuis ce lundi, après avoir passé en fin de semaine un test Covid, le milieu de terrain de 33 ans peaufine sa préparation physique sous les ordres de François Keller avec le groupe de National 3.
« Dès que j’ai appris que François avait repris, je l’ai appelé pour lui demander si je pouvais venir faire les séances, confie Jérémy Grimm, qui a disputé 14 matches en N3 avec le Racing II la saison passée. Jusqu’à présent, j’ai pu faire du physique, mais dans ma situation, il faut que je puisse m’entretenir et toucher la balle. Je remercie François de m’accueillir, ça me permet de continuer à travailler pour être prêt. Ce n’est pas facile à vivre en ce moment, mais il faut garder le moral. »

dna a écrit :Grimm n’en fait pas toute une histoire
Toujours sans club depuis son départ du Racing, Jérémy Grimm, qui a disputé 45 minutes samedi à Ribeauvillé sous le maillot du SR Colmar lors du match amical face au FC Mulhouse, se laisse le temps de rebondir dans une structure professionnelle. En France ou à l’étranger.
C’est un petit murmure qui a parcouru la main courante du stade Pierre-de-Coubertin de Ribeauvillé, samedi, à l’occasion du match amical entre le SR Colmar et le FC Mulhouse. Au centre du terrain, à l’échauffement avec les remplaçants, un grand blond avec des chaussettes vertes fait causer.
La dernière fois que l’on avait vu Jérémy Grimm sur un terrain de foot, c’était cinq mois plus tôt, le 4 mars, lors de la défaite de la réserve strasbourgeoise sur la pelouse de la FAIG, en National 3. Depuis, l’Ostheimois a vu son aventure au Racing, commencée en 2013, s’achever le 29 mai dernier.
« Je ne baisse pas les bras, ce n’est pas dans ma nature de lâcher »
En attendant de trouver un nouveau point de chute, il s’entretient quotidiennement, à l’ombre de la Meinau avec les jeunes pousses de François Keller ou au Stadium de Colmar, depuis une semaine, avec le groupe de José Guerra.
A Ribeauvillé, il a été l’attraction de la seconde période. Lui était simplement ravi de regoûter à l’ambiance d’un match, ne serait-ce que pour 45 minutes.
« Ça fait du bien, lâchait-il tout sourire après avoir salué bon nombre de connaissances à l’issue de la rencontre. Quand tu es joueur, tu ne pouvais être que frustré durant le confinement. J’avais envie de retrouver le rectangle vert. Et je me suis plutôt bien senti. »
Forcément, sa présence dans l’équipe colmarienne qu’il connaît bien pour y avoir fait deux passages (de 7 à 10 ans et de 21 à 26 ans) a fait jaser. Et a nourri la rumeur qui enverrait celui qui construit sa maison à Ribeauvillé chez le SRC dès cette saison.
Une rumeur que le manager général des Verts a clairement tempérée. « On lui a proposé de s’entraîner avec nous sans aucune ambiguïté, insiste José Guerra. Il était à la recherche de temps de jeu, j’ai eu la possibilité de lui en donner. Au club, nous lui souhaitons de trouver le contrat qu’il recherche. »
Ce contrat, c’est un contrat professionnel, un monde qu’il a découvert sur le tard. Mais à 33 ans, Jérémy Grimm ne se sent pas en préretraite. Et si sa blessure à l’ischio-jambier gauche le 29 novembre 2018 a pollué ses deux dernières saisons, le milieu de terrain estime qu’il peut encore rendre de fiers services à une équipe pro.
Cependant, pour la première fois de sa carrière, c’est le flou qui entoure son avenir. « C’est vrai que c’est stressant mais je ne baisse pas les bras, ce n’est pas dans ma nature de lâcher, confie le trentenaire. Je garde le moral. Je suis assez confiant. J’ai encore la tête et les jambes. »
En Ligue 2 ou à l’étranger ?
Cela lui suffira-t-il pour trouver crampon à son pied ? C’est qu’avec la pandémie de coronavirus, les fenêtres d’exposition sont rares. L’UNFP, par exemple, a annulé ses traditionnels stages pour les chômeurs. Quant aux clubs, étant donné la situation économique, ils sont plus enclins à resserrer les effectifs que l’inverse.
Son temps de jeu famélique en Ligue 1 ces deux dernières saisons peut également faire hésiter les recruteurs. Comme ce fut le cas avec le Grenoble Foot 38 qui a finalement revu sa copie. « On avait de bons contacts mais le club a préféré choisir un jeune. C’est son choix, philosophe l’Alsacien qui privilégie la Ligue 2 voire l’étranger – il a déjà joué en Challenge League à Délémont (Suisse) en 2007-2008 – durant ce drôle de mercato estival. Je ne suis pas contre vivre une petite aventure. Je me tiens prêt et reste focaliser sur moi-même. Je veux être programmé pour le plus haut niveau. »
Du reste, Covid-19 oblige, la période des transferts s’étirera jusqu’au 5 octobre pour les principaux championnats européens. Jérémy Grimm a donc encore deux mois pour trouver le challenge qui lui correspond. Une chose est sûre néanmoins : il continuera à jouer au foot en 2020-2021.







