langsam a écrit :On va dire sans passer pour un devin que la défaite est quasiment inéluctable, donc personne ne sera déçu, forcément.
On dira la même chose pour d'autres match perdus d'avance et à ce rythme on ira grapiller un point par ci et un autre par là
en se disant qu'il pourrait y avoir le compte à la fin. C'est un mauvais calcul, celui du match contre Angers en est le
parfait exemple, on se contente du nul à défaut de mieux, on est dans le " moins mauvais " jamais dans le " plus meilleur ".
Au bout du compte la surprise sera peut-être énorme, il ne reste pas tant de cartouches que ça.
J'avoue que j'ai du mal à placer le curseur d'exigence avec le Racing cette saison. On a affaire à une équipe qui a perdu 9 de ses 11 premiers matchs, ce qui signifie souvent un aller simple pour la L2. Par un redressement assez remarquable (il faut le souligner), le Racing est 5e sur la période qui suit, à savoir de la 12e journée à maintenant. Ce qui lui donne dans l'ensemble la 15e place actuelle.
A présent, il reste un dernier tiers de championnat à écrire.
On joue autant d'équipes "à notre portée" (méfiance avec cette expression) que de cracs : Nice, Bordeaux, Nîmes, Nantes, Lorient ... vs Lille, Monaco, Rennes, Paris. Sans compter les intercalés : Lens, Marseille, Montpellier (va-t-on vraiment perdre nos 3 matchs contre eux ?).
Honnêtement, si on n'arrive pas à prendre l'équivalent de 3 victoires sur un tiers du championnat, et qu'on se ridiculise contre les trois derrière nous qu'on affronte encore ... c'est qu'on n'a pas notre place en L1.
Ce que j'attends du Racing à Lille, c'est de la solidité et de la combativité. Si on doit perdre, on perdra. Mais qu'on ait l'impression que Lille en ait bavé, et pas qu'ils nous battent sans forcer tout en récupérant de leur match de la semaine ...