J'aurai préféré le voir partir cet été et qu'on le remplace par un joueur moins stressant

Alsa'sports a écrit :Alexander Djiku n’ira pas à Galatasaray !
Depuis quelques jours, le club turc de Galatasaray (un des clubs de la ville d’Istanbul) aurait fait part de son intérêt pour le défenseur du Racing, Alexander Djiku. D’après plusieurs sources, Galatasaray aurait soumis une offre aux dirigeants du Racing, chose qui n’est pas juste puisque d’après nos informations, l’international ghanéen aurait immédiatement fermé la porte à un possible départ en Turquie ! Pour rappel, après la défaite concédée face à Monaco 1-2, Alex Djiku a fait part de sa volonté d’aller au bout de son contrat prévu lors de l’été 2023.
dna a écrit : Djiku veut montrer l’exemple
Joueur de champ le plus utilisé par Julien Stéphan, le défenseur central Alexander Djiku (28 ans) reste sur un niveau de performance élevé, dans la continuité d’une saison écoulée aboutie. Ce dimanche (15h) à Angers, il espère que toute l’équipe du Racing renouera le fil avec la réussite et le succès.
Alors que les semaines passent et que le Racing n’a toujours pas gagné le moindre match – cinq nuls, quatre revers –, Alexander Djiku incarne un des derniers traits d’union avec la saison 2021-2022 que les Bleus avaient bouclée à la sixième place. À l’instar du gardien Matz Sels ou à un degré moindre de l’attaquant Habib Diallo, le natif de Montpellier est égal à lui-même, solide et sûr de sa force, rarement en proie à des sautes de concentration.
« On pensait faire un meilleur début de championnat, mais il faut rester calme »
« Alex est un homme et un joueur fiable, constant dans l’effort et la performance, c’est un vrai défenseur qui n’est jamais blessé », disait Julien Stéphan la semaine passée, avant la réception du Stade rennais.
Entre-temps, celui qui a hérité en Alsace du surnom de Van Djiku – en référence au défenseur international hollandais de Liverpool, Virgil van Dijk – a quand même vécu un samedi pourri avec trois buts dans les filets et une deuxième défaite consécutive (1-3) qui empêche le Racing de décoller.
Sur le terrain, on l’a vu s’agacer et manifester ostensiblement son dépit face aux vagues rouges et noires qui ont déferlé après l’expulsion sévère de son acolyte Gerzino Nyamsi.
Mais dès le lendemain, l’ex-Bastiais et Caennais avait retrouvé toute sa pugnacité. « On pensait faire un meilleur début de championnat, c’est sûr, mais il faut rester calme, dit-il. On doit continuer à bosser tous ensemble et surtout à garder cet état d’esprit irréprochable qui n’est pas remis en question malgré le manque de résultats. Alors on continue à travailler pour décrocher cette première victoire qui servira de déclic. »
« On tournait en surrégime »
Selon lui, la confiance n’est pas altérée par la mauvaise passe que traverse son équipe. « On l’a encore vu samedi, même en infériorité numérique, à 3-0 contre nous, on n’a pas lâché et on a réussi à marquer ce but (un penalty d’Habib Diallo) qui fait du bien dans les têtes et au public, développe-t-il. Si on continue dans cette voie, on aura des résultats. »
Le Racing se serait-il vu trop beau au sortir d’un exercice où il a touché l’Europe du bout des doigts ? « On a fait une très grande saison, mais pour moi, on tournait en surrégime, on surperformait, répond-il. Le fait que cette année soit plus difficile est un peu normal. Au risque de me répéter, on doit chercher cette victoire qui nous fera du bien. »
Pour sa quatrième saison au Racing, le vice-capitaine qui a porté deux fois en septembre le brassard en l’absence de Dimitri Liénard joue un rôle important dans le vestiaire. « Le côté leader est imprégné en moi, dit-il. J’essaye de le développer, de montrer l’exemple au quotidien. »
Cela passe déjà par un engagement total en matches comme aux entraînements. Au cœur d’une défense décimée par les blessures cet été, Djiku a été titularisé à chaque fois, ne quittant prématurément ses partenaires qu’à une reprise. Perclus de crampes, il avait cédé sa place à Nice (1-1, 2e journée) à un quart d’heure de la fin. On l’a aussi vu marquer un but important contre Reims (1-1, 3e journée), du gauche et de près.
Revenu de sélection avec une « petite gêne » au mollet la semaine dernière avant le match contre Rennes, il a serré les dents pour tenir sa place. « Les examens n’ont rien révélé, c’était juste une grosse contusion, tout va bien », indique l’international ghanéen.
Le Mondial dans le viseur
Surtout, Djiku n’a pas été déstabilisé par l’imbroglio autour de son transfert avorté à Hoffenheim en juillet. Le club du Bade-Wurtemberg, actuel cinquième de Bundesliga, avait proposé un pont d’or au défenseur qui entrait dans sa dernière année de contrat. L’affaire a capoté dans la dernière ligne droite et les Allemands ont jeté leur dévolu sur l’ex-Parisien Stanley Nsoki.
De cet épisode qui a terni outre-Rhin l’image de Jenhis, son frère et agent, l’intéressé ne veut plus en parler. « Ça me saoule parce que les médias reviennent tout le temps à la charge, martèle-t-il. Je suis très content d’être ici, je me sens bien à Strasbourg, bien avec le club, je me suis fait des potes, ma famille se plaît dans la région. »
Celui qui pourra négocier dès janvier son futur contrat où bon lui semble – mais sans indemnités de transfert pour le Racing –, veut se consacrer pleinement à sa mission qui, dans l’immédiat, se limite au maintien en Ligue 1. Il sera ensuite toujours temps de penser au Mondial au Qatar (lire par ailleurs), puis au plan de carrière qui doit le mener plus haut.
En attendant, sa ligne d’horizon s’arrête au stade Raymond-Kopa d’Angers, dimanche, pour un match « très important qui peut [nous] rapprocher du milieu de tableau, un succès serait très bien pour la confiance et le futur ».
Sur le terrain, Alexander Djiku tâchera encore de montrer le bon chemin.
En relief
Le Mondial au Qatar dans un coin de sa tête
Avec le Samouraï Blue japonais Eiji Kawashima, le Diable Rouge belge Matz Sels et le Lion de la Teranga sénégalais Habib Diallo, Alexander Djiku fait partie des “Mondialistes” potentiels du Racing qui peuvent espérer voir le Qatar cet hiver (20 novembre - 18 décembre).
Depuis sa première sélection avec les Black Stars du Ghana, le pays de son père, en octobre 2020, le défenseur est devenu un cadre de la sélection qui a obtenu son billet lors d’un barrage contre le Nigeria. Appelé à 18 reprises, Djiku espère évidemment être du voyage.
« La Coupe du monde, c’est un rêve, le summum que je place au-dessus de la Ligue des Champions, dit-il. C’est forcément dans un coin de ma tête, mais tant que je n’y suis pas, je n’y pense pas ».
Le meilleur moyen d’être retenu consiste encore à être « concentré sur le présent, faire de bons résultats collectifs et de bonnes performances individuelles avec le Racing ». Au Qatar, le Ghana tâchera de sortir du groupe H où il sera opposé au Portugal, la Corée du Sud et l’Uruguay.