il devra avoir le courage de modifier son système de jeu pendant la trève
sa défense à trois ne tient plus la route
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dna a écrit : les notes d'Ajaccio - Racing (4-2)
Les magnifiques buts de Jeanricner Bellegarde et Kévin Gameiro ont permis aux Bleus de mener 2-0 dès la 17e minute, avant que la cabane ne tombe sur le chien strasbourgeois en un quart d’heure avant la mi-temps. Le coup est très rude.
Et soudain, tout est parti en sucette. Alors qu’il menait 2-0 grâce à deux splendides réalisations de Jeanricner Bellegarde (6e ) et Kévin Gameiro (17e ), le Racing a sombré en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire avant la pause. Après ses deux retours d’enfer à Toulouse et contre l’OM – de 0-2 à 2-2 les deux fois –, ce renversement de situation est un peu l’histoire de l’arroseur arrosé.
SELS 4
Il n’a quasiment rien eu à faire durant la première demi-heure maîtrisée par son équipe. Et puis, il a encaissé quatre buts en quinze minutes sans pouvoir y faire grand-chose et en a même évité un cinquième en gagnant son duel devant Belaïli (37e ). Mine de rien, il vient d’aller en chercher 18 au fond de ses filets en 7 matches, même s’il n’en est en rien responsable.
PIERRE-GABRIEL 3
Averti dès la 22e pour une faute grossière sur Koné, il a perdu un ballon fatal sur l’égalisation ajaccienne (2-2, 34e ), avant d’être sonné par un coup de genou de son propre gardien dans l’estomac (45e ). Comme son pendant à gauche Thomas Delaine, il a vécu une soirée pénible, avant de passer le relais à Colin DAGBA (54e ) qui ne s’est illustré que par la biscotte qu’il a reçue (90e +2)
DJIKU 4
Passeur décisif sur le joyau de Gameiro (17e ), bien placé sur un centre de Nouri que convoitait Hamouma dans son dos (24e ), l’international ghanéen a réussi une jolie entame. Mais comme l’ensemble de la défense, le capitaine a perdu les pédales et le fil, notamment sur le 4e but ajaccien où Belaïli lui a brisé les reins par ses feintes et crochets.
NYAMSI 4
Le grand “Gerzi” aurait pu se mettre en confiance avec une intervention peu académique, mais efficace sur un centre de volée signé Koné (12e ). Assommé comme ses partenaires par les quatre buts concédés, il a tenté de secouer le cocotier en montant sur les coups de pied arrêtés que se sont procurés les Bleus après le repos. En pure perte.
LE MARCHAND 3
Auteur d’un premier dégagement plein d’à-propos sur un centre de la gauche de Hamouma (8e ), le défenseur central a peiné à se situer dès qu’Ajaccio a accéléré. Lui aussi a fauté sur le troisième penalty accordé aux Corses pour une intervention litigieuse d’un Hamouma qui « n’attendait que ça », dixit Thierry Debes, le coach alsacien des portiers insulaires. Averti sur le coup (62e ), le Malouin a eu plus de chance que Delaine, Belaïli ratant la cible (63e ). Remplacé par Lucas PERRIN (72e ).
DELAINE 2
Un avertissement, deux penalties concédés qui ont changé la physionomie du match et relancé des Ajacciens sous l’eau : le latéral gauche a vécu une soirée cauchemardesque jusqu’à son remplacement par le capitaine Dimitri LIÉNARD en début de seconde période (54e ).
PRCIC 3
Chargé avec Bellegarde de fermer l’accès à l’axe défensif bas-rhinois, le milieu bosnien, dont les tirs de 20 mètres non-cadrés relèvent de l’anecdote (14e , 56e ), a failli dans sa mission. Balayé comme les autres par les vagues corses, il n’a plus jamais émergé jusqu’à sa sortie au profit d’un Adrien THOMASSON pas gâté d’entrer dans ce contexte (72e ).
BELLEGARDE 5
L’homme de base – 14 titularisations en 14 journées – a cru mettre le Racing sur les bons rails en ajustant dès la 6e un coup franc somptueux du droit hors de portée de Leroy. La réplique exacte de celui qu’il avait ciselé le 21 novembre 2021 contre Reims à la Meinau à la 90e +7 (1-1). Mais quand le tsunami corse a submergé la frégate alsacienne, il a lui aussi disparu des radars.
DIALLO 3
Il obtient le coup franc qui permet à Bellegarde d’ouvrir le score. C’est peut-être pour ça que Julien Stéphan a fait le choix de le maintenir sur le terrain plutôt qu’un Ajorque encore court physiquement. Il s’est d’ailleurs procuré la balle du 4-3 qui aurait peut-être remis le Racing d’équerre, mais a buté sur Leroy après avoir tenté de le lober du genou (59e ). Comme souvent, il n’a pas existé dans le jeu.
GAMEIRO 6
Ce Gameiro-là est un régal à voir jouer. Sur ses cinq buts, l’ex-international a poli quatre bijoux : deux volées du gauche à Angers et contre Marseille et deux lobs d’une subtilité rare à Nice mi-août et Ajaccio. Celui de ce samedi, tout en finesse du droit après un contrôle de la poitrine sur une ouverture lumineuse de Djiku, semblait être celui du K.-O. Mais c’est le Racing qui est allé au tapis pour le compte.
AJORQUE 4
Positionné dans l’axe du trident offensif, le Réunionnais, titularisé pour la première fois depuis sa blessure au sternum le 11 septembre contre Clermont, a réussi une entame parfaite grâce à un jeu en déviations – de la tête ou des pieds – inspiré. Mais son rôle est très vite devenu beaucoup plus ingrat. Il a quitté le terrain frustré par la tournure des événements, laissant sa place à un Lebo MOTHIBA (54e ) qui a provoqué l’expulsion de Vidal (79e ).




D'après ce que j'ai lu, il ne s'est jamais acclimaté à Brest, il supportait mal le climat breton. Il faut dire que jusque là il avait principalement vécu dans des pays chauds comme la Tunisie, l'Arabie saoudite ou le Qatar...


Ok.Roswell Man a écrit : ↑6 nov. 2022 11:56D'après ce que j'ai lu, il ne s'est jamais acclimaté à Brest, il supportait mal le climat breton. Il faut dire que jusque là il avait principalement vécu dans des pays chauds comme la Tunisie, l'Arabie saoudite ou le Qatar...
En outre, il a complètement saccagé la maison que le club lui louait (50.000€ de dégâts).

Comme je l'ai dit, à ce rythme, nous avons la courbe d'un relegable, il faudra rapidement inverser cette courbe en espérant que les autres clubs de notre championnat n'avance pas vite.Kaniber a écrit : ↑6 nov. 2022 11:45 Pourquoi toujours revenir sur cette L2, le racing a encore (si je ne me trompe 23 matchs) a joué, alors SVP ne pas parler de L2, il y a les matchs retour , il suffit de gagner un où l'autre match pour se tirer d'affaire, moi j'y crois dur comme fer, pour moi la L2, peut-être dans cinquante ans, et là je ne serais plus de ce monde
