Patrick Vieira

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Its_me
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Re: Patrick Vieira

Message par Its_me »

Il faut du temps... il faut du temps... ça fait 17 matchs qu'il dirige hein.
Jusqu'à quand cette "excuse" sera-t-elle sortie ? Les joueurs ne sont peut-être pas des foudres de guerre mais faut aussi voir dans quelles conditions ils sont utilisés :!:
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
Stan
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Re: Patrick Vieira

Message par Stan »

Il dit aussi que les jeunes ne peuvent s'épanouir qu'avec des joueurs d'expérience autour, ça me semble tellement évident, manque de bol pas pour BlueCo qui a conservé les moins bons de nos joueurs d'expérience sans en recruter un seul.....
Celticmen4
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Re: Patrick Vieira

Message par Celticmen4 »

Vieira connaît parfaitement le système "trading ".
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Kaniber
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Re: Patrick Vieira

Message par Kaniber »

dna a écrit :Patrick Vieira, entraîneur du Racing : « Je me suis construit pour être là »
Depuis son arrivée au Racing, Patrick Vieira ne s’était pas encore livré. Le champion du monde 1998 revient sur son parcours, de son éclosion à 17 ans chez les pros à sa nouvelle vie d’entraîneur, qui éclaire sur sa vision du foot et les idées qu’il veut distiller à Strasbourg..
D’autres se seraient peut-être renfermés et n’auraient pas jugé opportun de remonter le fil du temps. Mais alors que le Racing traverse une première crise de confiance depuis qu’il en a pris les clés début juillet, Patrick Vieira a pris le temps après la séance de ce lundi matin d’évoquer ses souvenirs de joueur et ses rencontres qui ont construit progressivement l’entraîneur qu’il est devenu.

À travers son parcours, lui qui a découvert le grand monde au Milan AC à même pas 19 ans avant de devenir le capitaine des Gunners d’Arsène Wenger, Patrick Vieira raconte aussi l’exigence qui le guide dans sa mission au Racing où il doit lutter actuellement contre une forme d’impatience exacerbée par le prisme du football. À la jeunesse, le techinien oppose le déficit d’expérience qui ne s’obtient pas en un claquement de doigts.
Patrick, quels sont vos premiers souvenirs de footballeur ?

Les images qui me reviennent, c’est de taper dans le ballon dans les rues à Dakar ou après quand je suis arrivé dans les Yvelines (à huit ans, en 1984, ndlr), c’est le FC Dreux où j’ai commencé à jouer.
Ce sont aussi les sorties de l’école pour me retrouver à jouer au parc avec les copains. C’est le papa d’un d’entre eux qui venait me chercher pour aller aux entraînements et me ramener à la maison. C’est ce côté convivial. J’ai toujours aimé le foot parce que je passais du temps avec mes copains.

Quand est-ce que vous vous rendez compte que ça peut devenir un métier ?

Quand j’intègre le sport-études à Tours (en 1991), qui était un club professionnel, je me dis que les choses sérieuses commencent. Il y a un peu plus de pression parce qu’il y a des joueurs qui sont très bons.

Quand le FC Tours a déposé le bilan, avec les options que j’avais, j’ai découvert que j’étais un joueur intéressant, à potentiel. Quand j’ai intégré le centre de formation de l’AS Cannes (en 1993), là je me suis dit qu’il y avait vraiment une possibilité d’être joueur professionnel.

Comment se passent vos débuts dans l’équipe pro à Cannes ?

Je sors d’un match avec la réserve un samedi et Luis Fernandez m’interpelle et me dit : « Tu t’entraîneras avec nous en début de semaine ». Le lundi, j’étais avec les pros, j’ai fait la semaine avec eux et il m’a fait débuter le week-end contre Nantes (le 20 novembre 1993). L’opportunité était là et c’était à moi de la saisir.
« Lors de mon passage au Milan AC, j’ai compris ce qu’il fallait faire pour réussir au plus haut niveau »
Vous quittez le championnat de France à un peu plus de 18 ans pour Milan en novembre 1995. Huit mois plus tard, vous débarquez à Arsenal. Comment se passe cette période ?

Le passage que j’ai fait au Milan AC a été vachement important. Durant les mois où j’y suis passé, même si je n’ai pas beaucoup joué (cinq matches, dont un quart de finale de Coupe de l’UEFA), c’est là que j’ai vraiment compris ce qu’il fallait faire pour réussir au plus haut niveau.
J’étais entouré de joueurs exceptionnels et quand je voyais comment ils se comportaient tous les jours, avant et après les séances, je me suis dit que si j’arrivais à faire ça, j’aurais une vraie chance.

Quand j’arrive à Arsenal, je suis un joueur avec un potentiel mais qui n’a pas beaucoup joué en Italie. Il y avait des gros points d’interrogation. Est-ce que le “p’tit frenchy” aurait la capacité de pouvoir s’intégrer à ce football anglais très intense et athlétique ?

Ce qui m’a facilité la tâche, c’est que des Français y ont réussi avant moi. (Éric) Cantona a ouvert la porte sur et en dehors du terrain. Il a montré qu’on avait du talent, le “french flair” comme ils disent, mais aussi de la personnalité.
Vous connaissez une ascension assez rapide vers l’équipe de France. À la Coupe du monde 1998, vous êtes encore un jeune joueur…
Le parcours que j’avais eu m’a permis de bien comprendre que c’était important de trouver sa place. J’avais envie de prouver aux entraînements, mais avec respect. C’était important pour moi.

J’ai beaucoup appris de “DD” (Didier Deschamps) , Christian Karembeu, même “Bogho” (Alain Boghossian) ou “Manu” Petit. Il fallait continuer à travailler et attendre mon moment.

Je ne suis pas tombé dans le “Vieira, il doit jouer parce qu’il est meilleur qu’untel”. Je n’ai jamais voulu entrer là-dedans, je me suis toujours concentré sur le terrain.
« En 1998, il y a un cadre qui était en place et on a apporté notre fougue, toute l’énergie qu’on pouvait »
En 1998, il y a deux autres jeunes, Thierry Henry et David Trezeguet. Comment était ressentie la montée de cette génération ?

Ce n’était pas une question de pousser les anciens, l’équipe de France ne fonctionnait pas comme ça. Il y avait du respect entre les générations et les choses se sont faites naturellement, sans forcer. Il y a un cadre qui était mis en place et on a apporté notre jeunesse, notre fougue, toute l’énergie qu’on pouvait.

Ce sont des choses que vous pouvez inculquer aux jeunes joueurs du Racing ?

Oui, bien sûr que mon expérience me sert pour gérer le groupe que j’ai actuellement. C’est important que l’entraîneur mette des choses en place que chacun respecte. Ce n’est pas une règle de vie, mais il faut que ça soit quelque chose de vraiment sain.

Avec les Bleus, vous avez vécu deux campagnes mondiales marquantes du foot français, l’une extraordinaire avec le sacre en 98 et l’autre frustrante avec la défaite en finale en 2006. Qu’est-ce que vous en retenez ?
C’est difficile à comparer. Mais ces deux compétitions ont été difficiles par rapport à tout ce qu’il se passait autour de l’équipe. En 1998, il n’y a pas une personne qui aurait parié sa maison sur une victoire de l’équipe de France. Mais on a su faire le dos rond, on a vraiment été dans la compétition et on est montés en puissance. En 2006, c’était un peu pareil. On a eu des matches de préparation très compliqués, on a failli ne pas passer le premier tour, mais après on a vraiment créé quelque chose qui nous a fait aller en finale.
Pour mettre les choses en place, pour construire une équipe, ce n’est pas facile (sourire). Il faut trouver les ingrédients pour nourrir la confiance, des directions bien claires et bien précises. Il faut du temps et ces deux compétitions ont été assez similaires sur la manière dont l’équipe a grandi match après match.

« J’aimerais que l’équipe prenne un peu plus de risque en jouant vite vers l’avant »

Ce sont des formats de compétitions particuliers. Est-ce qu’on peut appliquer les mêmes approches sur un championnat ?
Il y a des bases similaires dans la construction. Il faut cet esprit collectif, de la gagne, de la compétition. Une équipe reste une équipe et on la construit avec des valeurs, une philosophie qui est bien claire, sur et en dehors du terrain.

Je ne veux pas me dire que quand on gagne tout va bien et quand on perd tout va mal. Je laisse les gens de l’extérieur retourner leurs vestes à chaque fois que ça les arrange.
Comment se passe la bascule vers le métier d’entraîneur à Manchester City ?
Manchester City, ça a été une très belle surprise. Ils voulaient que j’apporte mon expérience par rapport à ce qu’ils voulaient mettre en place. À l’arrêt de ma carrière, ils m’ont proposé un rôle d’ambassadeur. Pendant deux ans j’ai découvert tous les postes du club pour que je trouve ma voie. C’est dans la formation que je me suis le plus épanoui et en 2013 je me suis véritablement lancé (avec les U21, ndlr).

Comment votre parcours vous nourrit depuis votre arrivée à Strasbourg ?

Tu es souvent marqué par un entraîneur et c’est pour ça que tu fais ce métier-là. Mais tu le fais aussi parce que tu as trouvé cette passion, qui est ce qu’il y a de meilleur après avoir joué. Il a fallu me construire, avoir des expériences, connaître des échecs et apprendre de ceux-ci.

Aujourd’hui, je suis à Strasbourg, l’avenir dira si je vais réussir, mais je me suis construit pour être là où je suis et je mérite d’y être. Chaque coach que j’ai eu m’a apporté quelque chose, même s’il faut que j’ai mes convictions, au niveau du jeu et de ce que je veux demander à l’équipe.
Il faut réussir à inculquer cela à des jeunes joueurs…
Ce n’est pas la question d’être jeune… je préfère parler d’expérience. À l’OGC Nice, Malang Sarr, tout le monde me disait qu’il était jeune, mais il avait déjà joué plus de cent matches. Dans tous les effectifs, il y a des jeunes joueurs. On leur donne plus d’opportunités de se développer et pas seulement en France, en Espagne et en Allemagne aussi.

Nous, il faut qu’on progresse. Si on s’arrête au dernier match de championnat ou au match amical (à Karlsruhe), on n’est pas contents de la performance. Est-ce qu’on peut mieux jouer et montrer plus d’agressivité dans le bon sens du terme ? Oui et on doit aussi être beaucoup plus consistant.

Moi, je dois rester très clair sur le football que je veux développer. Je dois mettre le groupe dans les meilleures conditions pour en tirer le maximum. J’ai les idées très claires sur le football que je veux développer. Tout ce que je vois à l’entraînement, j’aimerais plus le voir en match. On est toujours jugé sur sa dernière prestation, mais moi, il faut que je prenne de la hauteur.

Quelle équipe voulez-vous que le Racing devienne ?

J’aimerais que l’équipe prenne un peu plus de risque en jouant vite vers l’avant. On doit être plus difficile à jouer, pas seulement quand on a le ballon. On doit essayer d’être le plus consistant possible parce que c’est ce qui nous manque aujourd’hui pour gagner en confiance et se libérer.
Patrick Vieira en bref

➤ Né le 23 juin 1976 à Dakar. Palmarès : Champion du monde 1998 et d’Europe 2000, Coupe des Confédérations 2001 (107 sélections, 6 buts), Ligue des champions 2010, trois fois champion d’Angleterre, trois fois champion d’Italie, cinq Coupe d’Angleterre.

➤ Parcours. Joueur : Cannes (93-95), Milan AC (95-96), Arsenal (96-2005), Juventus (2005-06), Inter Milan (2006-10), Manchester City (2010-11); Coach : Manchester City U21 (2013-15), New York City (2016-18), Nice (2018-20), Crystal Palace (2021-23), Racing (2023).

➤ Les premières. Chez les pros : 1er match le 20 novembre 1993 avec Cannes à Nantes, 1er but le 27 septembre 1994 à Fenerbahçe (en Ligue 1, le 5 novembre 1994 à la Meinau) ; en sélection : le 26 février 1997 contre les Pays-Bas, 1er but le 30 mai 2001 contre la Corée du Sud.

➤ Les dernières. En Ligue 1 : le 5 novembre 1995 contre Strasbourg ; en carrière : le 14 mai 2011 en finale de la Coupe d’Angleterre avec Manchester City ; en sélection : le 2 juin 2009 contre le Nigeria.
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Re: Patrick Vieira

Message par Celticmen4 »

Kaniber a écrit : 17 oct. 2023 11:45
dna a écrit :Patrick Vieira, entraîneur du Racing : « Je me suis construit pour être là »




« J’aimerais que l’équipe prenne un peu plus de risque en jouant vite vers l’avant »[/b]
Ce sont des formats de compétitions particuliers. Est-ce qu’on peut appliquer les mêmes approches sur un championnat ?
Il y a des bases similaires dans la construction. Il faut cet esprit collectif, de la gagne, de la compétition. Une équipe reste une équipe et on la construit avec des valeurs, une philosophie qui est bien claire, sur et en dehors du terrain.

Je ne veux pas me dire que quand on gagne tout va bien et quand on perd tout va mal. Je laisse les gens de l’extérieur retourner leurs vestes à chaque fois que ça les arrange.



Aujourd’hui, je suis à Strasbourg, l’avenir dira si je vais réussir, mais je me suis construit pour être là où je suis et je mérite d’y être. Chaque coach que j’ai eu m’a apporté quelque chose, même s’il faut que j’ai mes convictions, au niveau du jeu et de ce que je veux demander à l’équipe.


Nous, il faut qu’on progresse. Si on s’arrête au dernier match de championnat ou au match amical (à Karlsruhe), on n’est pas contents de la performance. Est-ce qu’on peut mieux jouer et montrer plus d’agressivité dans le bon sens du terme ? Oui et on doit aussi être beaucoup plus consistant.

Moi, je dois rester très clair sur le football que je veux développer. Je dois mettre le groupe dans les meilleures conditions pour en tirer le maximum. J’ai les idées très claires sur le football que je veux développer. Tout ce que je vois à l’entraînement, j’aimerais plus le voir en match. On est toujours jugé sur sa dernière prestation, mais moi, il faut que je prenne de la hauteur.

Quelle équipe voulez-vous que le Racing devienne ?

J’aimerais que l’équipe prenne un peu plus de risque en jouant vite vers l’avant. On doit être plus difficile à jouer, pas seulement quand on a le ballon. On doit essayer d’être le plus consistant possible parce que c’est ce qui nous manque aujourd’hui pour gagner en confiance et se libérer.
Compliqué d'être encore plus creux que les déclarations de Vieira.
Pauvres joueurs, normal qu'ils y comprennent plus rien.

Le journaliste aurait pu lui demander comment on peut mettre une équipe avec 3 défenseurs au milieu de terrain par exemple !
Vu le néant au milieu, pourquoi Prcic est toujours en tribune.
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Re: Patrick Vieira

Message par Stan »

Peut-être du fait de son attitude jemenfoutiste à l'entrainement (d'après les échos qu'on a eus ici).
Celticmen4
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Re: Patrick Vieira

Message par Celticmen4 »

Vieira se fout il pas de nous en déclarant qu'il ne faut pas seulement retenir le match contre Nantes.
On doit retenir quoi alors ?

Plus grave, j'ai vu une vidéo de l'ami de Keller , P Menes qui insinue que si Vieira n'était pas noir, il y aurait peut-être moins de critiques.

Quand on ne sait plus comment défendre et protéger quelqu'un, on invoque le racisme.
Juste à gerber....dis moi qui sont tes amis.....!
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Re: Patrick Vieira

Message par Kaniber »

Celticmen4 a écrit : 17 oct. 2023 16:10 Plus grave, j'ai vu une vidéo de l'ami de Keller , P Menes qui insinue que si Vieira n'était pas noir, il y aurait peut-être moins de critiques.
Ménès ferait mieux de regarder sur ça personne avant de dire des âneries,je ne vais pas dire plus .
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Re: Patrick Vieira

Message par Stan »

Celticmen4 a écrit : 17 oct. 2023 16:10 Vieira se fout il pas de nous en déclarant qu'il ne faut pas seulement retenir le match contre Nantes.
Peut-être, je ne défends pas Vieira qui n'est pas au niveau pour l'instant, je te répondais simplement sur Prcic.
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Re: Patrick Vieira

Message par Celticmen4 »

"Pour l'instant" et tu crois en une divine amélioration ?
Il est complètement déconnecté de la réalité.

Pcirc quand il voit les matchs, normal qu'il soit un peu moins motivé à l'entraînement.
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