[24/25] 28ème J : Reims / Strasbourg - 0/1

[Matt67]

Pour moi le match le moins abouti depuis le match aller contre Reims. Je senti Strasbourg moins bien que les dernières semaines , nerveux et ont peut s'estimer très chanceux de ne pas être sanctionner de 2 penaltys. Je comprends "l'agacement "des Remois.
Moreira va probablement prendre 2 matchs, Lemarechal est blessé et Nanasi cuit.
Heureusement l'absence de Doué ne devrait pas durer , et face à Nice Diarra et Omobamidele seront encore plus dans le rythme.
Par contre, cette année 2025 est vraiment exceptionnelle, 5 victoires de rang, 4 ème d'affilié a l'extérieur, je pense que d'ici mi Mai, à la fin.du championnat, les statistiques de ce championnat seront énormes pour notre équipe .
Les 2 prochains matchs seront d'un enjeux très important pour espérer une qualification Européenne.
4 points sur ces 2 matchs seraient très beaux.

[Matt67]

L'Alsace :

Les tops
Quatre à la suite à l’extérieur. C’est un nouveau record pour le Racing : jamais, dans toute son histoire, il n’avait enchaîné quatre succès d’affilée en déplacement dans une même saison. C’est fait avec cette victoire arrachée avec les tripes dans l’antre de Rémois transfigurés après le repos (1-0). C’est aussi la quatrième en déplacement sans encaisser le moindre but et le neuvième clean-sheet de la saison. L’équipe de Liam Rosenior en est aussi à cinq victoires de rang et fait son entrée dans le Top 4 à six journées de la fin.

Encore merci, Petrovic ! Il n’a longtemps eu que des arrêts assez simples à réaliser devant Akiemé (13e), Nakamura (28e) et Koné (46e), même si la frappe croisée du gauche de ce dernier n’était pas simple à détourner. Mais comme souvent ces derniers mois, Djordje Petrovic a sorti la parade du match au cœur d’une deuxième période durant laquelle les Racingmen ont souffert le martyre. A la 54e, sur un centre d'Ito mal renvoyé par Sarr, Nakamura a, de l’entrée des 16 mètres, armé une frappe du droit sur laquelle le portier international serbe était pris à contre-pied. Mais en total déséquilibre, il a miraculeusement évité l'égalisation d'une extraordinaire parade du pied. Ce 14e succès 2024-2025 lui doit beaucoup. « C'est l'un des plus beaux arrêts de ma carrière », confiera le gardien prêté par Chelsea quelques minutes après la fin du match.

Barco a joué des coudes. Papa d’une petite Gemma née dans l’après-midi de la victoire contre Lyon l’autre vendredi à laquelle il a activement participé dans la soirée (4-2), Valentin Barco est euphorique depuis. Il avait délivré sa première passe décisive ce jour-là, celle qu’il croyait avoir servie à Dilane Bakwa le 16 février à Lens ne lui ayant pas été accordée. Ce dimanche à Reims, l’Argentin, égal à lui-même, a couru partout et s’est souvent illustré par ses orientations du jeu, notamment à destination de Nanasi et Moreira.

Après le repos, alors que les Bleus passaient non pas un sale quart d’heure, mais trois, le latéral gauche, de nouveau aligné dans l’entrejeu, a été l’un des rares à ne pas baisser de pied. Il a multiplié les interventions et retours décisifs sur les offensives champenoises et s’est même essayé sur un tir trop enlevé de 25 mètres (77e).

Mais que lui a-t-il pris lorsqu’il a proprement éjecté Ito de la surface alsacienne d’un bon coup de coude (voir ci-dessous) dans les toutes dernières secondes du temps additionnel ? Une erreur de jeunesse qui aurait pu valoir à son équipe d’être sanctionnée d’un penalty et qui, au final, ne lui aura coûté ’’que’’ l’expulsion de Diego Moreira.

Les flops
Penaltys : toujours le flou, au grand bonheur des Bleus. Les 22 acteurs n’ont pas été les derniers surpris. A la 19e minute, le Japonais Junya Ito a cru égaliser pour le Stade de Reims d’un missile à bout portant sous la transversale de Petrovic. Mais Clément Turpin a vite invalidé le but pour une main préalable du Nippon. Le VAR a contrôlé l’action.

Si la mimine d’Ito était indiscutable, celle préalable de Mamadou Sarr dans la seconde précédente l’était tout autant. Pourtant, M. Turpin n’est pas allé voir les images sur un écran de contrôle et a ordonné la reprise du jeu sans sanctionner le défenseur strasbourgeois. Une fois de plus, la cohérence de certaines décisions arbitrales échappe à toute logique. En d’autres circonstances et dans d’autres lieux, le penalty aurait été sifflé sans hésitation.

Et que dire de la dernière action du match sur laquelle Barco a ’’proprement’’ éjecté Ito hors des seize mètres de Petrovic d’une inutile et voyante poussette ? Là encore, M. Turpin est resté de marbre après avoir expulsé le Strasbourgeois Moreira et le Rémois Kipré qui s’étaient expliqués assez sèchement lors de l’empoignade générale entre les deux équipes. Les Bleus pourront difficilement se plaindre de l’arbitrage à l’issue de cette 28e journée.

Sauf surprise, Moreira ratera les deux rendez-vous azuréens. Comme le Rémois Cédric Kipré, le piston gauche Diego Moreira, venu défendre Valentin Barco alors que l’Argentin s’était chauffé les oreilles avec Ito, a donc payé un peu pour tout le monde. Les joueurs en sont presque tous venus aux mains et l’international espoirs portugais a été expulsé comme le défenseur international ivoirien du Stade. Pour un tel carton rouge, le Racingman écopera en principe de deux matches de suspension ferme, a minima. Il devrait ainsi rater les deux chocs contre Nice samedi (21h05) à la Meinau et à Monaco le samedi suivant (19h) en Principauté.

[Gotcha]

ouais on s'en sort bien sur ce match, qui témoigne au final d'une certaine réussite qui accompagne parfois les équipes qui ont le vent en poupe, et c'est notre cas.

Reims avait choisi de jouer très bas pour bloquer tout espace dans le dos, ça a plutôt bien fonctionné mais sur corner on parvient à ouvrir le score sur un joli oubli de la défense. Santos manque le coche pour doubler la marque en 1ère mi temps.
En deuxième, Reims prend beaucoup plus de risques ce qui donne un match très ouvert avec des occasions de part et d'autres. Petrovic veille au grain de notre côté, et de l'autre nos attaquants vendangent leurs occasions.

Les décisions arbitrales en notre faveur contribuent à notre réussite du moment, tant mieux pour nous.

le top :
: Petrovic évidemment, impérial
: Santos, excellent match tant à la récupération qu'offensivement, dommage qu'il ne marque pas
: Barco, pour son engagement défensif et son caractère de guerrier même s'il n'est pas passé loin de la punition en fin de match

Le flop :
: Moreira, pour son geste d'humeur qui lui vaut ce rouge, faut savoir garder ses nerfs jeune homme
: Nanasi, trop peu en vue
: Lemaréchal, inexistant

C'est incroyable de nous voir 4è du championnat aujourd'hui.

[alphons]

sur ce match on a été suffisant

quand je vois comment on a vendangé nos contre....le 4 contre 2
les occases d'Emegha

beaucoup de chance avec l'arbitrage hier soir.

le rouge pris par Moreira....

beaucoup de réussite d'avoir pris 3 points hier soir

[télésupporteur]

je reviens sur les deux actions " litigieuses"
la main de sarr est considérée en position naturelle, surtout qu'il vient de se relever, et aussi proche du départ du ballon, donc pas de pénalty
concernant l'action de barco, ito fait obstruction à la course de barco, en s'arrêtant deux mètres à l'intérieur de la surface, alors que le ballon retombe nettement à l'extérieur, donc là non plus pas pénalty
vos avis en attendant les conclusions de la direction de l'arbitrage cette semaine

[Gotcha]

La première action sur le but d'Ito, c'est le bordel.... les 2 joueurs touchent involontairement le ballon de la main, moi ce qui me choque c'est que la VAR n'appelle pas Turpin pour qu'il vienne voir car clairement cela aurait mérité un revisionnage de sa part.

Concernant Barco, Ito est tourné vers le ballon et a l'intention de le jouer.... Barco a les yeux rivés sur Ito, ne regarde jamais le ballon et sa seule intention est d'aller créer un duel et le bouscule en le poussant du bras, pour moi y'avait péno.

[Kaniber]

les notes de Reims - Racing (0-1)
Petrovic 7
S’il bouche son angle face à Akieme qui l’ajuste au premier poteau (13e ), le gardien serbe est battu par Ito sur une frappe à bout portant. Mais le but est instantanément refusé par Clément Turpin pour une main de l’attaquant Japonais aux cheveux peroxydés au terme d’une partie de billard avec Sarr (20e ), une action qui provoque la colère des Rémois.
Décisif dès la reprise sur une frappe vicieuse d’Amadou Koné (46e ), il réalise l’arrêt qui préserve le succès, du bout du pied, alors que Nakamura pensait avoir égalisé (54e ).
Doukouré 7
En l’absence de Guéla Doué, le latéral droit qui manquait seulement son deuxième match de championnat cette saison en raison d’une gêne au pelvis, “Douk” a pris le relais.
Héros du jour, puisqu’il inscrit le seul but du match après seulement trois minutes et demie.
Sarr 5
Habitué à se montrer dissuasif, l’ex-Lyonnais est cette fois passé à deux doigts – ou plus exactement un avant-bras – de coûter un penalty à son équipe en repoussant involontairement le ballon vers Ito (20e ).
Mais son geste est jugé non sanctionnable par l’assistance vidéo, contrairement à celui du Nippon qui l’a aussi touché de la main avant de marquer.
Son dégagement trop mou sur un centre du même Ito offre ensuite le ballon d’égalisation à Nakamura, mais Petrovic lui sauve le coup de manière magistrale !
Sylla 5
Plus titularisé depuis le 23 février et le nul à la Meinau contre Brest, le défenseur ivoirien a numériquement remplacé Guéla Doué, mais a pris place à gauche du trident défensif composé aux côtés de Doukouré et Sarr.
Une prestation correcte, malgré encore quelques sautes de concentration qui peuvent donner des frayeurs sur des relances approximatives. Mais Reims n’a pas marqué...
Santos 6
Le retour dans le groupe, mais sur le banc, du capitaine Habib Diarra après un mois d’absence ne lui a pas fait perdre le brassard.
Dans le cœur du jeu, le Brésilien s’est évertué à organiser les mouvements offensifs alsaciens. On l’a aussi vu manquer sa tête au second poteau sur un ballon de 2-0 (23e ) et en placer une autre, bien captée par Diouf, celle-ci (65e ). Combatif jusqu’au bout, malgré un avertissement (84e ).
Barco 7
Sa quatrième titularisation au milieu, là où rayonne en temps normal Diarra, a encore été de très belle facture.
L’habituel latéral gauche s’est battu comme un chien, “mordillant” les mollets de ses adversaires, allant jusqu’à déloger Ito de la surface d’une poussette qui aurait pu être sanctionnée par l’arbitre et qui a provoqué une échauffourée générale (90e +6).
Bakwa 6
Le co-meilleur passeur du championnat a démarré au petit trot avant de monter en régime au fil des minutes, surtout en seconde période. Doublement décisif la semaine dernière contre Lyon, il n’a cette fois pas été dans la lumière malgré un ballon de but distillé à Emegha (59e ).
Averti (60e ), puis remplacé par le défenseur irlandais Omobamidele , de retour après près de deux mois de blessure (87e ).
Lemarechal 6
Dans son rôle d’électron libre derrière Emegha, l’ex-Monégasque a couvert beaucoup de terrain et s’est montré efficace dans les petits espaces. Son match s’arrête après une torsion de la cheville à la réception d’un saut. Remplacé par Amo-Ameyaw (70e ) qui manque la balle de break sur un contre pour avoir trop tergiversé (86e ).
Moreira 4
Le piston gauche a, comme souvent, mis un peu de temps à trouver la bonne cadence. Malgré quelques mouvements intéressants, il s’est montré trop brouillon.
Le Belgo-Portugais a haussé le ton au retour des vestiaires, à l’image de sa percée tout en puissance (65e ). Il repousse aussi un ballon dangereux près de son but sur une frappe de Nakamura (79e ).
Son match est hélas gâché par son expulsion à la suite d’un début de bagarre générale dans laquelle il est venu défendre ses copains (90e +6). Une attitude qui devrait lui valoir deux matches de suspension.
Nanasi 5
Le Suédois n’a pas tardé à se montrer à son avantage. Sur le premier corner alsacien qu’il tire côté gauche, il distille sa quatrième passe décisive de la saison puisque Doukouré est à la réception pour l’ouverture du score (0-1, 4e ).
Le blondinet est ensuite en vue à travers une tête, mais il voit le ballon passer au-dessus (10e ). S’il essaye de combiner avec Moreira, ses initiatives ne sont plus récompensées. Remplacé par Diarra (57e ) qui a été dans le rythme d’entrée.
Emegha 4
Le meilleur buteur strasbourgeois n’était pas dans un bon jour. Entre les costauds de la défense rémoise, Okumu et Kipré, il a d’abord été effacé sur les nombreuses sollicitations venues de l’arrière.
En bout de course, il a surtout manqué le ballon du break en le taclant sur la base du poteau à la suite d’un centre parfait de Bakwa (59e ).

[Matt67]

L'Equipe

Foot, Ligue 1, Strasbourg
Cinq hooligans condamnés à de la prison avec sursis pour des violences aggravées en marge de Reims-Strasbourg

En marge de la rencontre de ce week-end entre Reims et Strasbourg (0-1), des violences ont été commises par des hooligans alsaciens, la veille du match, samedi. Au total, sept personnes ont été condamnées à de la prison avec sursis.

Cinq hooligans strasbourgeois ont été condamnés à des peines de prison avec sursis pour des violences aggravées commises samedi soir devant un bar à Reims, la veille du match de Ligue 1 contre Strasbourg (0-1). C'est ce qu'a annoncé ce mardi le parquet de Reims. L'AFP ne précise pas s'ils appartiennent à un groupe ultra. Déférés dès lundi, ces supporters ont été jugés selon la procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Les motifs exacts de leurs condamnations sont, d'une part, la participation à un groupement en vue de préparer des violences contre des personnes, et d'autre part de destructions ou de dégradations de biens, comme l'a précisé le parquet de Reims à l'AFP, confirmant une information du journal L'Union.

Ils ont aussi été reconnus coupables de violences en réunion, avec usage d'armes par destination (comme des chaises ou des tables), ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) de moins de huit jours. Deux autres personnes ont également été condamnées à du sursis, exclusivement pour leur participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou dégradations de biens. Les peines prononcées vont de trois à six mois de prison avec sursis, assorties d'interdictions de séjour à Reims et de détention d'armes. Le parquet de Reims a précisé que « deux employés du bar devant lequel les violences ont été commises ont été blessés à cause des chaises et tables envoyées dans leur direction ».

[Stan]

La direction technique de l'arbitrage considère que Turpin s'est trompé et qu'il y avait péno.

La DTA l’a notifié dans son débrief de la 28e journée de L1, déjugeant Clément Turpin, l’arbitre de la rencontre : « Les images montrent d’abord que le défenseur strasbourgeois se désintéresse totalement du ballon pendant la majeure partie de la trajectoire de ce dernier, puisqu’il porte essentiellement son regard sur l’attaquant vers lequel il se déplace en courant. Il décide ensuite d’entrer en contact avec l’attaquant rémois à l’aide de la hanche et du bras droit, avec une charge réalisée alors que le ballon n’est pas à distance de jeu et un mouvement du bras qui cherche à écarter son adversaire. Conformément aux Lois du jeu, cette intervention correspond à une faute commise par imprudence. L’analyse de l’arbitre vidéo est sommaire et insuffisante : un visionnage en bord de terrain était attendu pour corriger la décision initiale et reprendre le jeu par un penalty. »

Pour moi, bien sûr qu'un péno peut se siffler, mais je trouve ça acceptable aussi qu'il ne le soit pas car Ito positionne son corps de manière anormalement avancée par rapport à l'endroit où atterrit le ballon. C'est pour moi une forme d'obstruction vis-à-vis de Barco, en mode "Tu ne pourras pas courir défendre jusqu'à la retombée du ballon car je mets mon corps devant". J'interprète la poussette de Barco comme la volonté justement de jouer la balle, et pour cela - c'est pas très malin c'est vrai - il a jugé bon de dégager Ito de son chemin.

Je trouve réductrice l'analyse de la DTA qui consiste à dire que Barco se désintéresse de la balle : il peut très bien avoir déjà jugé de sa trajectoire et courir face à Ito, tout simplement car tu vas plus vite et tu défends mieux quand tu es déjà tourné face à l'attaquant que quand tu cours en marche arrière ou de biais. Je ne sais pas si c'est clair ce que je dis mais ceux qui ont joué au foot verront sans doute de quoi je veux parler.

L'erreur de Barco n'est pas tant de ne pas regarder le ballon que d'utiliser son coude pour pousser Ito, c'est surtout ce geste qui est un peu stupide. A la limite il aurait simplement dû courir vers Ito sans mettre les bras et lui foncer dessus quitte à s'écrouler en le heurtant pour montrer à l'arbitre que le Japonais l'empêchait de passer.

Ou alors accepter qu'Ito soit le 1er sur le ballon en se disant qu'il était finalement assez excentré et qu'il n'y avait pas encore le feu au lac.

[Keating]

Et quelles sont les conséquences possibles de ce type de contrôle à postériori ? Autant sur un carton, on peut faire enlever les cartons, mais dans ces cas là, ça ne change rien, non ?