Ça dépendra aussi beaucoup des adversaires et des physionomies des matchs. Ca reste un atout monstrueux de disposer de deux pointes aussi différentes et potentiellement même complémentaires.
On peut en tout cas compter sur Rosenior et sa capacité à adapter son 11 et son organisation pour profiter au maximum du potentiel de nos deux cracks.
N’empêche quel début de saison de Panichelli, quand j’ai encore en mémoire comment il s’est fait dégommer cet été notamment sur le stub c’était impressionnant et quasi unanime là-bas. Lent, pas technique, surpayé, des vrais visionnaires.
Joaquin Panichelli
-
Psychogene
- Responsable marketing @Directoire

- Messages : 4698
- Enregistré le : 23 déc. 2003 9:17
- Localisation : Strasbourg
- Contact :
Re: Joaquin Panichelli
Matthieu
-
Matt67
- Responsable marketing @Directoire

- Messages : 4947
- Enregistré le : 7 janv. 2018 17:46
Re: Joaquin Panichelli
Pas que sur le stub ou il y avait des doutes, ici aussi, regarde la 1 ere page...
Du coup, hier il y avait des annonces que le Milan le suit de près..
Attendons encore un peu pour voir si il confirme mais il restera encore la saison prochaine.
Du coup, hier il y avait des annonces que le Milan le suit de près..
Attendons encore un peu pour voir si il confirme mais il restera encore la saison prochaine.
-
télésupporteur
- Manager général@Directoire

- Messages : 14288
- Enregistré le : 3 juin 2004 13:56
- Localisation : Mont-de-Marsan - Landes
Re: Joaquin Panichelli
matt, tu sais bien que les appréciations de certain(s) n'ont aucune valeur

- Its_me
- Sélectionneur@InfosRacing

- Messages : 20237
- Enregistré le : 11 févr. 2003 20:07
- Localisation : Strasbourg
Re: Joaquin Panichelli
Pour ma part ce que j'ai mis en première page tient toujours et ce qu'on a vu en début de saison l'a un peu confirmé.
Si tu lui demandes de faire du Emegha avec un pressing incessant, des appels en profondeur sur tous les côtés, des replis défensifs suivis d'une contre-attaque rapide... il n'y arrivera pas.
Je suis des plus heureux de voir que Rosenior a changé son système lors du dernier match avec une pointe qui joue en déviation et des attaques qui ne passaient pas systématiquement par les ailes. Et dans ce jeu là, Panichelli est largement plus adapté que ... Emegha.
Si tu lui demandes de faire du Emegha avec un pressing incessant, des appels en profondeur sur tous les côtés, des replis défensifs suivis d'une contre-attaque rapide... il n'y arrivera pas.
Je suis des plus heureux de voir que Rosenior a changé son système lors du dernier match avec une pointe qui joue en déviation et des attaques qui ne passaient pas systématiquement par les ailes. Et dans ce jeu là, Panichelli est largement plus adapté que ... Emegha.
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
-
Matt67
- Responsable marketing @Directoire

- Messages : 4947
- Enregistré le : 7 janv. 2018 17:46
Re: Joaquin Panichelli
télésupporteur a écrit : ↑20 oct. 2025 13:56 matt, tu sais bien que les appréciations de certain(s) n'ont aucune valeur![]()
![]()
-
Matt67
- Responsable marketing @Directoire

- Messages : 4947
- Enregistré le : 7 janv. 2018 17:46
Re: Joaquin Panichelli
RMC Sport
"Choqué par sa capacité de travail": Joaquin Panichelli, l’attaquant de Strasbourg qui s’est forgé un physique de buteur
Co-meilleur buteur de Ligue 1 avec Strasbourg avant la 9e journée du championnat, Joaquin Panichelli a surpris la Ligue 1 par son talent et ses qualités dans le jeu aérien. Une réussite qui n’étonne pas ceux qui l’ont côtoyé vu son travail, notamment physique.
A chaque match qui passe, Joaquin Panichelli réussit à éblouir un peu plus les supporters. En début de saison, trois buts en quatre matchs. Puis contre Paris, un doublé. Enfin contre Jagiellonia, un superbe retourné acrobatique au fond des filets. Arrivé en Alsace cet été en provenance de Alavès contre plus de 16 millions d’euros, l’Argentin a tout du joueur complet: grand, physique, plutôt rapide et technique, malgré un beau gabarit d’1 mètre 90. "Je veux toujours jouer, marquer et faire des passes décisives, participer au jeu, faire des efforts donc je suis content", résumait l’intéressé au Parc des Princes. "Une de mes forces c’est le jeu aérien."
"Peu d’attaquants comme lui existent", jure son représentant et ami, Martin Guastasidegno. "Joaquin est un joueur très complet, le potentiel physique qu’il a est impressionnant mais il est surtout très intelligent, sait utiliser son corps de la meilleure manière. Il n’est pas juste un attaquant mais un joueur d’équipe qui court, sait défendre si besoin, avec un excellent jeu aérien."
Un corps bien choyé
Des qualités développées après de longues années de travail pour prendre soin d’un corps qui le lui rend bien. Pas forcément un crack à ses débuts à Cordoba, Joaquin Panichelli, meilleur buteur de la réserve de River Plate en 2022, son club de cœur, a fini par tenter sa chance en Europe à Alavès (deuxième division espagnole), en janvier 2023. Il n’avait pas eu la confiance de l’entraîneur de l’équipe première en Argentine. Lors de ses premières minutes en Europe, le buteur sait déjà qu’il va devoir muscler son jeu et son corps, pour répondre dans les duels mais aussi se sentir à l’aise dans le jeu courant.
Déjà, il bosse physiquement, marque avec la réserve, mais se blesse avant de découvrir la Liga, avant la reprise de la saison 2023-2024. Rupture du ligament croisé du genou. Un tournant. Le joueur s’implique énormément lors de sa rééducation, pousse à la salle de musculation et prend sept ou huit kilos. "Il est très, très professionnel, sa blessure était importante et il a réussi à reprendre avant ce que les médecins prédisaient. Il s’entrainait le double du temps, il a énormément travaillé physiquement sur les parties du corps où il le pouvait et quand il ne pouvait pas, il a trouvé des alternatives pour se renforcer", raconte son agent. Une culture qu’il n’a plus lâchée depuis et qu’il répète à Strasbourg.
"Voir un mec qui travaille comme ça, ça te pousse"
"J’ai directement été surpris par sa capacité de travail, j’ai été choqué par ça, notamment les entraînements en salle, même après l’entraînement", se souvient Mathis Lachuer, qui a joué à ses côtés à Mirandes la saison dernière, où Alavès avait prêté Panichelli. "Il m’a dit que sa grosse blessure au genou l’avait fait changer de dimension. Il a pris sa carrière en main après ça, a redoublé d’efforts et je le voyais tous les jours faire des exercices et voir un mec qui travaille comme ça, ça te pousse, surtout quand c’est ton meilleur buteur."
A Mirandes, l’avant-centre explose. 21 buts et 8 passes décisives en 44 matchs. "Il m’a épaté toute la saison, c’est un tueur devant le but, dit Lachuer. Et sa capacité à gagner les duels aériens, physiquement le mec c’est un monstre, de la tête aussi… On peut se servir de lui en pivot, il a fait d’énormes progrès techniques. Il est propre, dos au but, il sait bien s’orienter, c’est un joueur complet qui travaille pour l’équipe, qui presse, défend." Preuve de sa solidarité et son esprit d’équipe, il n’avait pas hésité à mettre des gants de gardien lors d’un match de jeune pour aider son équipe, dans son pays natal.
Un garçon généreux. Et un gros volume, donc, complété par une qualité balle au pied qu’il ne cesse de travailler. Contre le PSG, son coach Liam Rosenior avant même assuré que l’Argentin avait réalisé "l’une des meilleures performances pour un attaquant que j’ai jamais vue. Et ça ne me surprend pas, parce que ce qu’il fait chaque jour à l’entraînement, il maximise ses capacités, il travaille si dur. C’est un plaisir de travailler avec lui. Il a une mentalité incroyable. Son père et footballeur et il comprend ce qu’il faut pour gagner." Son papa, German, joue effectivement un rôle important. Ancien joueur professionnel, il a dû mettre fin sa carrière avant même de représenter River Plate, son club de toujours, en première division. Il arrête à 27 ans, à cause d’une grave blessure au genou.
Un père footballeur mais aucune pression
"Joaquin n’a pas d’esprit de revanche" par rapport à son père, assure Martin Guastasidegno. Mais il se sert de cette expérience, sait que chaque détail peut faire basculer les choses du bon côté pour sa carrière. "Ça lui vient de son père, sa manière d’être, son regard humble, il est très heureux, il n’y croit pas et profite, ajoute son représentant. Il a une famille spectaculaire. Son père lui transmet des connaissances. Il lui parle tous les jours. Je lui parle aussi souvent et il est très bien entouré, a de l’affection et a les pieds sur terre."
Ses proches viennent parfois le voir en France où Panichelli s’est installé avec sa compagne. Il n’est de toute façon pas trop dépaysé puisque dans l’effectif, il a retrouvé les sud-américains Barco, Enciso ou Paez. Le buteur apprend encore la langue, découvre la culture et la cuisine local en gardant quelques habitudes dont… le maté, célèbre boisson sud-américaine que Panichelli consomme très, très souvent. "Il était partout avec son maté, le sien était fort! Il voulait tout le temps nous faire gouter", sourit Mathis Lachuer. "Un coéquipier avait acheté une petite calebasse et Pani lui a dit: 'tiens je vais t’en donner un peu’. Nous on goûte et on lui dit: ‘comment tu fais pour boire ça?' Et lui répond: ‘c’est pour ça que je suis à 20 buts cette saison, le maté ça me donne de la force!’" Une autre raison de sa réussite...?
L’attaquant aimait aussi emmener se coéquipiers de Mirandes dans un restaurant de "chuleton", une bonne viande dont il est friand. "Et il disait aussi que la Copa Libertadores en Amérique du Sud était plus relevée que la Ligue des Champions en Europe. On lui disait qu’il était fou et lui défendait son pays avec son maté." Toujours le premier, aussi, à mettre en avant son club de cœur River Plate et l’ambiance exceptionnelle qui y règne auprès de ses coéquipiers européens.
Amour pour la culture argentine
En échange, il a appris quelques bases de français de la part de ses coéquipiers tricolores de l’époque. Aujourd’hui, il le comprend partiellement à Strasbourg, qui a senti le bon coup dès… mars dernier. "Strasbourg, avec son grand département recrutement, ils l’ont vu et ils ont commencé les négociations avec nous", explique son agent. Mais d’autres écuries se positionnent ensuite pour faire venir le buteur. "Des clubs italiens, espagnols, allemands", assure son entourage.
Mais la persévérance de Strasbourg et le discours de Liam Rosenior ont convaincu Panichelli ses valises en Alsace. Avant de voir plus haut? Ses performances ont forcément été remarquées par d’autres équipes. Lui espère bien sûr convaincre la sélection: "C’est un rêve de jouer pour la sélection mais je garde les pieds sur terre, je continue de travailler avec le club. Mais évidemment que pour un joueur argentin ce serait une fierté, un rêve, mais il faut travailler et prouver que quand on fait les choses bien, cela peut arriver."

Les inscriptions au forum sont rouvertes