Moi je suis pour donner sa chance à Carlier à Lilles ou bien Mphela.
Mais faut admettre qu'on manque d'expérience devant!
[Ex] Éric Mouloungui
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Et ben voilà , ça confirme qu'on est pas complètement supporters dans nos remarques.
Le forum de l'OL est unanime. Par contre, ils m'ennervent avec leur non chalance du style faudrait peut etre qu'on l'achète, sans même se demander si il est à vendre...
Ca doit être pas mal d'etre supporter d'un club riche et qui gagne.
Le forum de l'OL est unanime. Par contre, ils m'ennervent avec leur non chalance du style faudrait peut etre qu'on l'achète, sans même se demander si il est à vendre...
Ca doit être pas mal d'etre supporter d'un club riche et qui gagne.

- Hans
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« Ne pas marquer m'embête »

Le jeune Gabonais Eric Mouloungui a hérité de responsabilités au sein de l'attaque du Racing. Mais comme elle, il reste muet.
Un but lors des 5 derniers matches. Un « pauvre » penalty d'Ulrich Le Pen à Bordeaux. Quatre tout petits buts lors des 9 dernières journées, dont deux penalties du même Le Pen et un but contre son camp du Colombien de Nantes, Mario Yepes. Et, surtout, un seul marqué dans le jeu par l'indispensable recours offensif breton. Pour les autres, rien. Rien, notamment, pour Eric Mouloungui, titularisé ces trois dernières journées et à qui — il le dit lui-même — « les circonstances, entre le départ de Danijel Ljuboja, la blessure de Mamadou Niang et la mise à l'écart de Cyril Chapuis » ont offert responsabilités et temps de jeu. Lui qui avait inscrit 3 buts en 10 apparitions et 503'de jeu (le dernier à Lens le 31 janvier) ne marque plus alors qu'il joue plus (8 matches, dont 5 titularisations, depuis Bollaert). Seul pur attaquant aligné par Antoine Kombouaré, soutenu certes par Le Pen, le jeune Gabonais, qui a fêté ses 20 ans le 1e r avril, ne se satisfait pas de ses prestations.
“ Eric, comment vivez-vous les responsabilités accrues qui vous incombent ? ”
Bien. À mon âge, on n'aspire qu'à une chose : jouer pour gagner en expérience et évoluer. Je n'ai pas de pression supplémentaire. J'essaie simplement de rendre la confiance placée en moi par le coach en donnant tout. Mon jeune âge n'est pas une excuse à mon inefficacité. Je suis un joueur comme un autre et je me place au même niveau que mes coéquipiers.
“ Avez-vous conscience d'avoir connu une ascension fulgurante, deux ans à peine après votre arrivée du Gabon ? ”
Je ne veux pas m'arrêter là . Je suis ambitieux et je me remets sans cesse en cause. Je me dis que je n'ai encore rien fait par rapport à ce que je souhaite. Maintenant, il ne suffit pas de le dire. Il faut travailler.
“ Et marquer, ce qui ne vous est plus arrivé depuis près de trois mois ? ”
Sincèrement, même si le coach me demande d'abord de me battre sur le terrain, de travailler pour l'équipe, je ne me satisfais pas de mon rendement actuel. L'attaque ne marque pas et je me sens forcément concerné.
“ En 2 ou 3 circonstances contre Lyon, vous avez semblé hésiter à prendre votre chance. Pourquoi ? ”
C'est vrai. Face aux Lyonnais, je n'ai pas frappé une seule fois, alors qu'Alex (Farnerud), qui joue plus en retrait, a tiré trois fois. Je me suis parfois montré trop collectif. En fait, je dois prendre des risques pour tirer comme j'en prends pour dribbler. J'ai les qualités pour jouer en mouvement, mais je m'excentre souvent. Mes appels de balle doivent se faire davantage dans l'axe, pour me permettre d'être au bon endroit au bon moment. Ma famille au Gabon a regardé le match contre Lyon. Mes parents sont très contents pour moi, mais ils savent aussi émettre des critiques. Contre l'OL, ils m'ont reproché mon manque de prise de risques. À Lille (ce samedi à 20 h), j'adapterai mon jeu. Je prendrai ma chance si elle se présente, en me montrant, s'il le faut, moins altruiste. Pour l'instant, je ne marque pas, ni ne délivre de passes décisives. Ça m'embête pour l'équipe.
“ Malgré tout, le Racing vous fait confiance, puisqu'il entend prolonger votre contrat qui se termine en 2005. Où en sont les négociations ? ”
Elles ont démarré il y a un mois. Ça prouve que le club place ses espoirs en moi. Mais depuis, tout est mis en sommeil. Je n'ai pas vraiment ça à l'esprit. Je suis concentré sur le jeu. À moi de jouer, dans tous les sens du terme, et de me montrer à la hauteur. Mais mon cas personnel passe après l'équipe. Nous ne devons pas douter, car nous avons les cartes en main. À Bordeaux (1-1) et contre Lyon, malgré la défaite (0-1), il y a eu une nette amélioration. Je ne crois pas à la relégation. Nous allons nous en sortir.
Recueilli par Stéphane Godin

Le jeune Gabonais Eric Mouloungui a hérité de responsabilités au sein de l'attaque du Racing. Mais comme elle, il reste muet.
Un but lors des 5 derniers matches. Un « pauvre » penalty d'Ulrich Le Pen à Bordeaux. Quatre tout petits buts lors des 9 dernières journées, dont deux penalties du même Le Pen et un but contre son camp du Colombien de Nantes, Mario Yepes. Et, surtout, un seul marqué dans le jeu par l'indispensable recours offensif breton. Pour les autres, rien. Rien, notamment, pour Eric Mouloungui, titularisé ces trois dernières journées et à qui — il le dit lui-même — « les circonstances, entre le départ de Danijel Ljuboja, la blessure de Mamadou Niang et la mise à l'écart de Cyril Chapuis » ont offert responsabilités et temps de jeu. Lui qui avait inscrit 3 buts en 10 apparitions et 503'de jeu (le dernier à Lens le 31 janvier) ne marque plus alors qu'il joue plus (8 matches, dont 5 titularisations, depuis Bollaert). Seul pur attaquant aligné par Antoine Kombouaré, soutenu certes par Le Pen, le jeune Gabonais, qui a fêté ses 20 ans le 1e r avril, ne se satisfait pas de ses prestations.
“ Eric, comment vivez-vous les responsabilités accrues qui vous incombent ? ”
Bien. À mon âge, on n'aspire qu'à une chose : jouer pour gagner en expérience et évoluer. Je n'ai pas de pression supplémentaire. J'essaie simplement de rendre la confiance placée en moi par le coach en donnant tout. Mon jeune âge n'est pas une excuse à mon inefficacité. Je suis un joueur comme un autre et je me place au même niveau que mes coéquipiers.
“ Avez-vous conscience d'avoir connu une ascension fulgurante, deux ans à peine après votre arrivée du Gabon ? ”
Je ne veux pas m'arrêter là . Je suis ambitieux et je me remets sans cesse en cause. Je me dis que je n'ai encore rien fait par rapport à ce que je souhaite. Maintenant, il ne suffit pas de le dire. Il faut travailler.
“ Et marquer, ce qui ne vous est plus arrivé depuis près de trois mois ? ”
Sincèrement, même si le coach me demande d'abord de me battre sur le terrain, de travailler pour l'équipe, je ne me satisfais pas de mon rendement actuel. L'attaque ne marque pas et je me sens forcément concerné.
“ En 2 ou 3 circonstances contre Lyon, vous avez semblé hésiter à prendre votre chance. Pourquoi ? ”
C'est vrai. Face aux Lyonnais, je n'ai pas frappé une seule fois, alors qu'Alex (Farnerud), qui joue plus en retrait, a tiré trois fois. Je me suis parfois montré trop collectif. En fait, je dois prendre des risques pour tirer comme j'en prends pour dribbler. J'ai les qualités pour jouer en mouvement, mais je m'excentre souvent. Mes appels de balle doivent se faire davantage dans l'axe, pour me permettre d'être au bon endroit au bon moment. Ma famille au Gabon a regardé le match contre Lyon. Mes parents sont très contents pour moi, mais ils savent aussi émettre des critiques. Contre l'OL, ils m'ont reproché mon manque de prise de risques. À Lille (ce samedi à 20 h), j'adapterai mon jeu. Je prendrai ma chance si elle se présente, en me montrant, s'il le faut, moins altruiste. Pour l'instant, je ne marque pas, ni ne délivre de passes décisives. Ça m'embête pour l'équipe.
“ Malgré tout, le Racing vous fait confiance, puisqu'il entend prolonger votre contrat qui se termine en 2005. Où en sont les négociations ? ”
Elles ont démarré il y a un mois. Ça prouve que le club place ses espoirs en moi. Mais depuis, tout est mis en sommeil. Je n'ai pas vraiment ça à l'esprit. Je suis concentré sur le jeu. À moi de jouer, dans tous les sens du terme, et de me montrer à la hauteur. Mais mon cas personnel passe après l'équipe. Nous ne devons pas douter, car nous avons les cartes en main. À Bordeaux (1-1) et contre Lyon, malgré la défaite (0-1), il y a eu une nette amélioration. Je ne crois pas à la relégation. Nous allons nous en sortir.
Recueilli par Stéphane Godin