[14/15] 6ème J: Strasbourg / Marseille-Consolat 2/0

[Gotcha]

0-0 à la mi-temps, pas de quoi me faire regretter l'assaut de mon canap

les joueurs auraient ils cru avoir gagné ce match facilement sans le jouer

[Gotcha]

devant nous, ils perdent tous .... y'a un super coup à faire en cas de victoire !!! Carton rouge pour un marseillais...

[D520]

1-0 Marques !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

[FM17]

goaaaaaaaaaaaaaal

[PoY]

2-0 grâce à Belahmeur à la toute fin du match
Et tous les autres résultats nous sont favorables... les 10 premiers se tiennent en 3 pts

[Gotcha]

bon à prendre !!!

on est seuls invaincus de ce championnat, et on passe premier ex-aequo, parfait !

[Roswell Man]

on est seuls invaincus de ce championnat

Avec le PFC

[PoY]

[PoY]

Dans la douleur

Longtemps emprunté hier soir à la Meinau, le RCSA, toujours invaincu, a fini par se débarrasser de Marseillais aussi coriaces qu’attendu, mais réduits à dix dès la 53e (2-0). Sa 3e victoire le hisse sur le podium, à hauteur des deux clubs parisiens, le PFC et le Red Star.

Le Racing poursuit donc son petit bonhomme de chemin. Pas vraiment dans la facilité, c’est vrai, mais il avance et a trop souffert l’an passé pour ne pas savoir que ce qui est pris n’est plus à prendre. Après son récent surplace (3 nuls consécutifs), il a renoué avec la victoire hier à la Meinau en matant péniblement un Marseille Consolat qui ne remportera pas cette saison de premier prix de poésie, mais s’est battu avec ses armes et regrettera longtemps d’avoir vendangé à la 52e la plus belle occase du match jusque-là, puis l’expulsion de son expérimenté défenseur central Fabien Laurenti dans la minute suivante.
De fait, on pourrait aisément passer sous silence la première période tant elle fut indigente, d’un niveau technique d’une rare faiblesse entre un Racing amorphe et des Marseillais suffisamment roublards pour casser le jeu. Enfin, si on peut parler de jeu…
Face à des Phocéens durs au mal, à l’image d’un Max Hilaire mordant, les Bleus récitent en effet leur partition sur un ton monocorde, sans changements de rythme. Une stat suffit à illustrer la pauvreté de leur production : ils n’ont pas ajusté un seul tir cadré durant ce premier acte. « Nous avons eu du mal à entrer dans le match » , reconnaît l’ailier Yannick Aguemon, passeur décisif sur l’ouverture du score. « Nous étions un peu en dedans. À la mi-temps, nous nous sommes fait secouer par le coach. Ça nous a fait du bien. Il nous a dit que ce n’était pas notre jeu, que Strasbourg, c’était autre chose et que nous devions nous faire respecter chez nous. Mais même s’il n’avait pas parlé, nous aurions su ce que nous avions à faire. Nous avons aussi discuté entre nous. »
En face, les hommes de William Prunier n’ont pas été beaucoup plus inspirés. « Mais ils jouent mieux que nous » , observera Jean-Philippe Sabo, suspendu, à la pause. Le latéral gauche ne croit pas si bien dire : à la 52e , une superbe louche de Dennoun met Bru sur orbite, mais l’attaquant provençal, seul face à Gauclin, écrase sa frappe et rate une cible qui s’offrait pourtant à lui.

Le match a tourné en une minute
Seulement voilà, à trop vouloir hacher la partie et distribuer des taquets de-ci de-là, le promu marseillais joue un jeu dangereux. À haut risque, surtout avec un arbitre, Thomas Léonard, prompt à dégainer les cartons et qui, sur une intervention de Laurenti sur Grimm, va brandir un rouge direct au nez de l’ex-pro de l’OM et Lens. Une sentence a priori sévère, mais qui sanctionne « l’œuvre » collective des Marseillais (53e ). En une minute, Gigliotti et les siens ont tout perdu ou presque. Sauf le match. Ça ne va plus tarder.
À 11 contre 10, le Racing se lance dans un pressing désordonné et longtemps vain. Et pour lui, la lumière ne va venir que d’un rush obstiné d’Aguemon, entré quelques instants plus tôt, qui dépossède Gigliotti du ballon sur le flanc droit et centre parfaitement. Seul aux 6 mètres, Fred Marques décroise une tête victorieuse pour sa 3e réalisation de la saison (76e ). Le 2e but signé Abdel Belahmeur dans les arrêts de jeu, sur une offrande d’un Marques cette fois passeur (90e +4), achèvera de libérer des Bleus longtemps à côté de leurs crampons.
Jacky Duguépéroux peut respirer : « C’était un match très difficile, comme je m’y attendais. J’étais même presque content d’aller vers le 0-0, car nous n’étions à l’abri de rien. Je savais très bien que le Petit Poucet n’allait pas se laisser croquer. Mais j’ai été surpris par le manque de répondant de mon équipe. Nous avons certainement fait notre plus mauvaise mi-temps. Au repos, ça a chauffé un petit peu. »
Ce coup de semonce a produit l’effet escompté. Sermonné par son coach, le RCSA a su tirer la quintessence - à savoir les trois points - d’une soirée qui lui a longtemps semblé aussi pourrie que la météo. Toujours invaincu après six journées (Ndlr : il est le dernier avec le Paris FC), il émarge dans le trio de tête. Et si la manière n’était peut-être pas bonne, le compte, lui, l’est.

Tout sauf simple

Le Racing a souffert, hier soir, pour venir à bout d’une équipe de Marseille-Consolat réduite à dix à l’heure de jeu. Un but de Marques et une réalisation de Belhameur ont permis aux Alsaciens de remporter leur troisième victoire de la saison.

Après trois matches nuls consécutifs, le Racing voulait renouer avec la victoire lors de la réception de Marseille-Consolat, l’avant-dernier de National. « Continuez sur votre lancée, objectif montée », tel était d’ailleurs le mot d’ordre du kop en début de rencontre. Le message a été entendu et le RCSA a empoché sa troisième victoire de la saison, grâce à des buts de Frédéric Marques et Abdelhak Belahmeur. Mais les Strasbourgeois ont diablement souffert pour venir à bout d’une accrocheuse équipe sudiste, réduite à dix à l’heure de jeu après l’expulsion de Laurenti. Après quelques minutes d’observation, Marques centre en retrait pour Bahoken, mais ce dernier est trop court (7e ). On se dit alors que le match est lancé, côté strasbourgeois. Mais les hommes de William Prunier, venus chercher le nul, défendent bien.

« On n’y était pas du tout en première mi-temps »
Le pressing de la bande à Gigliotti se montre efficace et le RCSA, dans une configuration ultra offensive (avec Marques, N’Diaye et Bahoken titulaires au coup d’envoi), peine à se montrer dangereux. L’absence d’Amofa, dans l’entrejeu strasbourgeois, se fait sentir même si Belahmeur ne ménage pas ses efforts pour aider Grimm à faire le ménage. Corners et coups francs se multiplient pour les Alsaciens, mais sans mettre en danger Gueydon, le portier de Consolat. À la 18e , la tête de Bahoken, sur un centre de Grimm, est détournée en corner. Ce sera la seule offensive, ou presque, dans ce premier acte. Au lieu de se décanter, le match s’enlise. Les cartons jaunes commencent à tomber, le rythme aussi. Au final, cette première mi-temps offre un pauvre spectacle au public de la Meinau. Et encore, la bronca aurait pu être pire au coup de sifflet si Dennoun avait trouvé le cadre sur la seule opportunité marseillaise, à la 35e'. « On a eu du mal à entrer dans ce match, l’adversaire a bien joué, de façon agressive et nous on était en dedans », reconnaissait Yannick Aguemon à l’issue de la rencontre. « On n’y était pas du tout en première mi-temps », soulignait aussi Jacky Duguépéroux, qui a d’ailleurs passé une soufflante à ses troupes dans le vestiaire.

Trois points qui permettent au RCSA de pointer en tête du National ce matin
Le RCSA repart sur de meilleures bases après la pause. Un coup franc de Lienard (49e ), un centre tendu de Marques (50e )... Les bonnes intentions sont là. Mais un frisson passe dans les rangs alsaciens la minute suivante, quand Dennoun sert parfaitement Bru en contre. Heureusement, la balle de l’attaquant file à côté des buts de Gauclin (52e ). Marseille durcit le match et se retrouve à dix (comme souvent) après l’expulsion de Laurenti, coupable d’un vilain tacle sur Grimm (54e ). Des chamailleries qui réveillent le public, mais l’équipe alsacienne reste désordonnée dans ses offensives. Bahoken voit sa tête contrée (63e ), Aguemon pique trop la sienne sur le corner qui suit (64e ) et Marques ne parvient pas à cadrer sur un centre aérien de Belahmeur (73e ). Mais à la 76e , la délivrance arrive enfin. Aguemon fait l’effort côté droit, puis adresse un centre en direction de Marques. Ce dernier trompe Gueydon d’une tête piquée, sous le nez d’un kop ravi. Les espaces s’ouvrent alors et Marques en profite pour offrir un caviar à Belahmeur, qui n’a plus qu’à pousser le ballon dans le but vide pour sceller la victoire alsacienne dans les arrêts de jeu (2-0, 90e +2). « On continue sur notre bonne dynamique et le plus important est d’avoir pris les trois points », résumait Aguemon. Trois points qui permettent au RCSA de pointer en tête du National ce matin…

Jean-Philippe Sabo, expulsé à Colmar, a écopé de trois matches de suspension.

[Kaniber]

On retiendra que la victoire, c'est l'essentiel...