[14/15] 6ème J: Strasbourg / Marseille-Consolat 2/0

[Gotcha]

maintenant une victoire pour valider ce très bon nul, contre l'une des pires équipes de la division !! si l'envie est la même qu'aujourd'hui ça devrait le faire !

[Tenor]

un match nul à l'extérieur est très bon pour le moral, mais il faut embrayer à domicile avec des victoires...c'est bien parti et pourvu que ça dure

[Kaniber]

Vendredi 12 septembre 2014
20:00 -US Avranches - Colmar
20:00 -Strasbourg - Consolat Marseille
20:00 -Poiré-sur-Vie - Bourg-Péronnas
20:00 -USL Dunkerque - Paris FC
20:00 -Istres - Epinal
20:00 -Frejus - US Colomiers
20:00 -Amiens SC - Luçon
20:00 -Chambly - CA Bastia
20:30 -Red Star - Boulogne-sur-Mer

[Tenor]

et toujours pas de Luzenac programmé

[PoY]

Moi je dis 5-0

[Its_me]

Moi j'ai mis mon habituel 4-1 ! Et cette fois j'y crois !
En tout cas j'ai super hâte d'être à vendredi

[FM17]

3-0 avec un but de Bahoken et un rouge contre les Marseillais !!!

[télésupporteur]

j'ai mis une raclée ......................au tennis

[FM17]

ah ouais ... 40-15 ???

[PoY]

Belahmeur veut se consoler

Après l’expulsion de Jean-Philippe Sabo à la 24e samedi à Colmar (3-3), le meneur de jeu du RCSA Abdelhak Belahmeur, remplacé à la demi-heure de jeu, a été « sacrifié » sur l’autel d’une réorganisation tactique. Un crève-cœur pour le Strasbourgeois de naissance passé depuis à autre chose et qui se concentre sur la réception de Marseille Consolat demain (20 h) à la Meinau.

Il a été l’autre expulsé du derby de samedi à Colmar. Il n’a pourtant pas commis la moindre faute. Mais six minutes après le carton rouge reçu par son partenaire Jean-Philippe Sabo, le meneur de jeu du Racing Abdelhak Belahmeur a été prié de quitter le terrain. Non sur injonction de l’arbitre, mais par choix de son entraîneur.
Après l’exclusion du latéral gauche à la 24e , Jacky Duguépéroux n’a cogité que 360 secondes avant de procéder à un réajustement tactique. Le technicien bas-rhinois a admis après-coup avoir « sacrifié » Abdel Belahmeur sur l’autel d’une réorganisation guidée par les événements. Ce que l’ancien Schilikois a évidemment compris, sans que sur le moment, ça n’atténue sa déception.
Lui, le Strasbourgeois de naissance, attendait en effet ce derby alsacien avec d’autant plus de gourmandise qu’il avait joué et perdu le précédent au Stadium le 8 novembre 2013 (2-1). « Quand Jean-Philippe a été expulsé, à tort selon moi, car en admettant qu’il ait commis une faute, il n’y a jamais rouge, je n’ai pas pensé que je risquais d’en faire les frais. J’étais surtout attristé pour lui et je le suis encore parce qu’il risque d’être sanctionné trois à quatre semaines pour un geste qui n’avait rien d’intentionnel. Après, quand j’ai été remplacé (par Mamadou Camara à la 30e ), j’ai forcément été très déçu, comme tout joueur qui prépare un match la semaine et en est privé le week-end pour un fait de jeu que personne ne pouvait prévoir. Pendant dix bonnes minutes, je me suis dit qu’on aurait peut-être pu éviter ça. Mais j’ai vite intégré que l’équipe avait besoin de se réorganiser après ce coup du sort. »

Sabo lui a présenté ses excuses
Le scénario jusqu’à la 82e , alors que les SRC menaient 3-1, aurait pu lui faire l’effet d’un deuxième coup d’assommoir. Mais le dénouement, avec l’égalisation strasbourgeoise à 10 contre 11 dans les dix dernières minutes, a en grande partie effacé sa contrariété de n’avoir joué qu’une demi-heure : « A 1-3 et 10 contre 11, nous pensions plus en prendre cinq qu’égaliser. Mais c’est ce qui a changé cette année au Racing. Au Paris FC, nous étions déjà revenus de loin. À Colmar, nous sommes revenus de nulle part. C’est sûr que cette fin de match heureuse a fait du bien à mon moral, comme à celui de toute l’équipe. Dans le vestiaire, nous avons poussé un vrai cri de guerre tant ce nul résonnait comme une victoire. »
Pour autant, le jeune (23 ans) chef d’orchestre du RCSA n’est guère pressé de revivre pareille situation. « C’est la première fois que ça m’arrive. Pour un joueur, sortir après une demi-heure n’est jamais facile à vivre. À plus forte raison lors d’un derby. Espérons que je ne serai pas confronté à ça tous les week-ends (sourire). Mes potes, qui avaient fait le déplacement pour me voir jouer, m’ont dit qu’ils ont quitté le Stadium dès mon remplacement tellement ils étaient déçus pour moi. »
À l’issue du derby, Jean-Philippe Sabo est de son côté venu s’excuser auprès de son coéquipier qui a apprécié le geste. « Il n’y avait pourtant pas de raison qu’il le fasse, puisqu’il a lui-même été victime d’un fait de jeu » , observe un Belahmeur qui a déjà tourné la page, mais formule un vœu. « J’espère jouer le derby retour à la Meinau devant sûrement 20 000 spectateurs. L’an passé au retour (1-2 le 11 avril), je n’avais pas été retenu parmi les 16. »
La perspective, encore lointaine, ne l’obnubile cependant pas. Belahmeur a plutôt en tête la réception du promu et relégable Marseille Consolat (1 nul, 4 défaites, avec la pire défense - 15 buts encaissés) ce vendredi (20 h). « C’est sûr que nous accueillons une équipe qui n’est pas très bien, un peu truqueuse si j’en crois les quatre cartons rouges qu’elle a reçus en cinq journées de National, mais qui - à n’en pas douter - viendra à la Meinau pour se montrer et faire un résultat. Ça risque de ne pas être simple. »

Frères de banc

Ils ont tous deux débuté sur le banc et ils ont tous deux marqué : Stéphane Bahoken et Alassane N’Diaye, décisifs, samedi, à Colmar, ont démontré qu’ils valaient mieux que leur actuel statut de remplaçants…

C’est peut être, in fine, ce qui fera la différence cette saison. Le banc des remplaçants du RCSA, famélique l’an passé, a fière allure depuis le début de l’exercice 2014/2015. Notamment à l’avant, où les solutions sont légion. Le secteur offensif strasbourgeois est bien garni : Frédéric Marques, Alassane N’Diaye, Stéphane Bahoken mais aussi Dimitri Lienard, Abdelhak Belahmeur ou encore Yannick Aguemon… La liste des titulaires potentiels est longue.

« Je ne peux pas vous dire qui va commencer… »
« Je ne suis pas adepte du “turnover”, mais actuellement, aucun joueur ne se dégage vraiment, souligne à ce sujet Jacky Duguépéroux. Je choisis mes titulaires en fonction du travail de la semaine, de la forme du moment et de l’adversaire. Aujourd’hui (hier matin, ndlr) , je ne peux pas vous dire qui va commencer vendredi… ». Une situation que le coach alsacien est loin de déplorer, bien au contraire. « Le fait qu’il n’y ait pas de titulaire incontestable prouve que notre banc est compétitif », expose-t-il. La rencontre disputée samedi dernier au Stadium en a offert un exemple frappant : N’Diaye et Bahoken, tous deux entrés en seconde période, ont permis au RCSA d’arracher le nul. Il n’a fallu que quelques minutes à Stéphane Bahoken – entré à la 80e sur Grimm – pour réduire le score en “renard des surfaces”, après une volée de Marques repoussée par la transversale.

Alassane N’Diaye, entré à la 60e au relais d’Aguemon, a de son côté inscrit le but égalisateur dans les arrêts de jeu, d’un boulet de canon imparable pour Mensah. Et l’attaquant prêté par Arles-Avignon est d’ailleurs coutumier du fait, puisqu’il avait inscrit son premier but à Colomiers dans les mêmes circonstances : dans les arrêts de jeu, après être entré en cours de partie. Mais si N’Diaye comme Bahoken s’avouent « heureux » d’avoir permis à leur équipe de décrocher le point du nul, ils ne se contentent pas de leur statut actuel de “jokers de luxe”. « En tant que compétiteur, tu ne veux jamais commencer sur le banc, souligne Stéphane Bahoken. Même si la frustration de ne pas commencer peut se transformer en rage quand tu rentres ». Et Bahoken de poursuivre : « Quand tu joues seulement dix minutes, il faut absolument être décisif, tu n’as pas le droit de rater la moindre occasion qui se présente ».

Même son de cloche du côté d’Alassane N’Diaye. « Je n’aime pas trop le statut de joker, je préfère être titulaire, lance-t-il d’emblée. Mais c’est au coach de faire ses choix et le fait de ne pas débuter me donne encore plus de motivation pour travailler la semaine suivante ». Le fait de marquer aussi, serait-on tenté d’ajouter. « Quand on marque, c’est forcément un plus pour les matches suivant », lance Alassane N’Diaye. « La meilleure réponse qu’un attaquant peux donner quand il sort du banc, c’est de marquer », évoque, dans la même veine, Stéphane Bahoken, qui se sent « libéré » après avoir inscrit – enfin – son premier but sous les couleurs du Racing.

Sacré casse-tête pour “Dugué”
Le fait de commencer sur le banc aurait un seul avantage, si l’on en croit les deux avants-centres : celui de permettre une observation fine des forces en présence. « Tu peux voir les défauts d’organisation, les états de forme des uns et des autres », souligne N’Diaye. Et ainsi, appuyer là où ça fait mal, comme l’ont fait les deux joueurs après leur entrée face aux SRC. Mais gare à la blessure, quand même… « Même si tu t’échauffes bien, au niveau du souffle, des courses, quand tu entres dans un tel derby, les premières accélérations te “tuent” », souligne ainsi N’Diaye.

Le natif de Limoges a en tout cas su trouver les ressources nécessaires, samedi dernier au Stadium, pour se mettre au diapason. Tout comme Bahoken, qui a ouvert son compteur personnel sans trembler dans le “money-time”, après avoir été plutôt malchanceux lors de ses précédentes sorties. La bonne forme actuelle des attaquants strasbourgeois risque en tout cas d’occasionner un sacré casse-tête pour Jacky Duguépéroux, au moment de lister ses titulaires pour la réception de Marseille-Consolat. Mais c’est le genre de problèmes que tout entraîneur rêve d’avoir non ?