[14/15] 9ème J : Le Poiré-sur-Vie / Strasbourg 1/0

[Gotcha]

Voilà ton voeu exaucé Uri

Quelle bande de brêles

[SEKA]

Quelle déception !!!!!!!!!!!!!!

[télésupporteur]

je le dis depuis le début, nous manque un milieu de terrain axial pour organiser les offensives et servir de relai....

je n'ai pas vu le match, mais cela est conforme à ma conclusion suite au match face à bastia
à quand le retour des milieux de l'infirmerie

[Kaniber]

Duguépédoux ou pas de Duguépéroux j'ai l'impression que les Année ce suivent et se ressemble pour les matchs a l'extérieur ....

[SEKA]

N'exagérons rien. C'est la nuit et le jour par rapport à l'année dernière.

Il y a juste un problème d'efficacité en attaque.

Il serait peut être intéressant aussi, pour voir, de remplacer GAUCLIN qui est "bon" sur la ligne mais ne rayonne pas dans la surface.

[PoY]

Le Racing s’est brûlé les ailes au Poiré-sur-Vie

Après avoir laissé passer sa chance en première période, le RCSA a, à force de jouer avec le feu, concédé hier au Poiré-sur-Vie sa 2e défaite - la 2e d’affilée à l’extérieur - sur le plus petit des scores (1-0). Cet échec, concédé à la 88e , le fait reculer au 6e rang, à égalité avec le 3e , Fréjus.

Le Racing s’en était sorti à la 92e au Paris FC (1-1) et à la 90e à Colmar (3-3). Cette fois, c’est lui qui s’est fait punir en toute fin de partie hier au Poiré-sur-Vie. Sur sa 2e mi-temps, ce n’est pas illogique. De façon plutôt incompréhensible, il a en effet perdu le fil et son football après le repos. Il a trop joué avec le feu et fini par se brûler. Lors de ses trois derniers déplacements, il n’a récolté qu’un point, arraché in extremis au Stadium. Le capitaine Ernest Seka a beau assurer « ne pas s’en inquiéter » , il n’est pas interdit de s’interroger.

Pourtant, à la pause, le RCSA menait incontestablement aux points. Mais seulement aux points. Après vingt minutes d’observation, marquées par un contrariant déchet technique de part et d’autre, l’équipe de Jacky Duguépéroux avait pris les affaires en main. Et comme souvent ces derniers temps, elle s’était offert une flopée d’occasions sans les convertir. La faute à l’excellente prestation du portier vendéen Matthieu Pichot. Impeccable dans ses sorties aériennes, il avait aussi réussi deux superbes parades. La première, des deux poings, sur une fusée de N’Diaye, lancé à gauche par Lienard (16e ). Aguemon avait bien repris instantanément le ballon repoussé à l’entrée des 16 m, mais Salis avait contré sa tentative. L’ailier strasbourgeois avait alors réclamé en vain une main du latéral gauche genôt.

Surtout, Pichot avait signé une intervention d’autant plus déterminante qu’il était totalement masqué lorsqu’à l’entrée des 16m, Grimm avait armé un extérieur du droit qui prenait la direction de son but. Le dernier rempart du Poiré s’était alors couché sur sa gauche à la vitesse de l’éclair pour détourner d’une manchette la tentative de l’ex-Colmarien (32e ). En fait, durant ces 25 dernières minutes du premier acte que Jacky Duguépéroux jugea après-coup « très intéressantes » , les alertes furent nombreuses sur le but vendéen. Mais elles furent aussi trop souvent imprécises.

Malheureusement pour les Bas-Rhinois, autant la première période avait, après le round d’observation, été vivante et animée, autant la deuxième fut aussi palpitante qu’une aventure de Derrick. Pire même, les balles fusèrent encore moins sur la pelouse de l’Idonnière que dans les épisodes au suspense intenable de la série allemande. C’est dire…

« J’ai pété un câble dans le vestiaire »
« En 2e mi-temps, on a perdu notre football » , s’agace un Jacky Duguépéroux « très déçu du contenu. Avant le match, mes joueurs sont arrivés au stade alors que les Vendéens étaient déjà sur la pelouse. Comme beaucoup se connaissaient, ils sont allés les trouver, se sont fait la bise, ont rigolé. J’ai pété un câble dans le vestiaire, car après la causerie du coach, il est essentiel de rester concentré. J’ai pressenti qu’il allait nous arriver quelque chose. Et voilà ! On a manqué de concentration à la 88e et on l’a payé. Ça s’appelle le haut niveau.»

Le spectacle proposé par les deux clubs après le repos fut en effet indigent jusqu’au coup du sort final. A la 88e , Milovan Sikimic fut sonné par un coup de tête involontaire d’un adversaire dans un duel aérien et en fut quitte pour sortir se faire poser sept points de suture à l’arcade gauche. Sur le corner qui suivit, renvoyé une première fois par Seka, aucun Strasbourgeois ne vint gêner le 2e centre de Salis. Et Argelier, en embuscade au point de penalty, ajusta une impeccable et imparable tête décroisée hors de portée de Gauclin.

« On rate trop d’occasions et c’est le plus gros souci » , analyse Milo Sikimic, « mais quand on est aussi mauvais que nous en 2e mi-temps, il faut savoir garder le 0-0. Le Poiré avait pris 5 buts à Chambly et a eu une bonne réaction. A l’extérieur, nous n’avons récolté qu’un point sur nos trois derniers matches. Et lors du prochain, nous allons en plus à Chambly qui est en pleine bourre. Il faut se reprendre très rapidement en déplacement, parce qu’on ne gagnera pas tous nos matches à la Meinau. »

La mauvaise passe des Bleus hors de leur cocon meinovien le leur impose pourtant.

Tombé dans le panneau

Au terme d’un match insipide, le Racing concède sa 2e défaite de la saison, piégé sur un corner en fin de match. Il confirme ses difficultés à voyager et se retrouve dans la meute des suiveurs du leader, sans savoir exactement de quoi demain sera fait..

En une conclusion de journée où le monoï était de rigueur sur tout le grand Ouest et une grande partie de l’Hexagone, le Racing entendait se racheter de son dernier déplacement, ponctué d’une défaite dans les grandes largeurs, à Bourg-Péronnas (3-0). C’est raté. La forme a grandement différé mais le résultat est le même. Les Strasbourgeois sont tombés dans le piège. Jacky Duguépéroux craignait l’orage après la lourde défaite des locaux à Chambly (5-0). On en a été quitte pour une entame tranquille, un paisible match estival, même si le Racing n’a pas marché sur l’eau pour commencer.

«Il faut gagner les duels pour gagner les matches»
«On a été inexistant pendant les vingt premières minutes, a même jugé Milovan Sikimic. Ensuite, on a été une équipe plus percutante, bien en place. Mais on a péché devant.» Cela ressemble à de contrariantes habitudes. Comme en fumant la pipe, Ernest Seka et ses copains ont éteint les rares velléités vendéennes et ont commencé à tisser leur toile sur l’Idonnière, faisant néanmoins circuler le ballon à un rythme de sénateur ce qui avait l’inconvénient de ne pas déséquilibrer assez le collectif du Poiré-sur-Vie, finalement assez recroquevillé. Les occasions sont restées rares. Deux véritables ont ponctué la première période, une contre-attaque emmenée par Belahmeur conclue par une frappe largement au-dessus de Lienard (30e ’) mais surtout une tentative de Grimm superbement détournée par Pichot (32e ’). Ce n’était pas une domination époustouflante, la faute à un déchet technique généralisé qui rendait les débats quelconques.

«Je suis déçu du contenu de notre match, a fulminé Jacky Duguépéroux. On a perdu notre foot en deuxième période. On a manqué de dynamisme, d’envie et il faut gagner les duels pour gagner les matches.» Au final, le Racing n’en a pas perdu des tombereaux. Mais un a suffi au bout du bout d’une seconde période sans relief, sans intérêt, sans guère d’énergie, des deux côtés. Elle a été aussi ennuyeuse que la lecture d’Emmanuel Kant pour un amateur des feux de l’amour ou un épisode des Feux de l’Amour pour un philosophe kantien. Mais elle a correspondu à un grand bonheur pour les locaux. Deux coups de boutoir des Jeunôts ont suffi. Sur le premier, Gauclin a intercepté un centre de M’Changama qu’il a envoyé en corner. Dans son dos, Sikimic s’est blessé. Et la défense du Racing a ressemblé à un cube de cristal. Seka a repoussé le premier centre de Salis qui a eu tout le loisir de soigner une deuxième tentative. «On ne sort pas sur le deuxième centre, a constaté l’entraîneur du Racing. Au haut niveau, on est puni quand on néglige la concentration.»

La sortie vendéenne n’a pas valu grand-chose sur le plan artistique. Elle vaut encore moins avec ce but en tout fin de rencontre. Le Racing n’est pas un grand voyageur. A défaut d’un grand match, à la veille du Yom Kippour, il n’a pas été loin d’un petit pardon en grattant le point du nul. Bredouille, il doit désormais se consacrer à une réaction significative qui ne sera pas nécessairement jugée sur ses débuts en Coupe de France, sur la pelouse des Italiens de Guebwiller où une défaite paraît interdite dans une semaine. C’est à Chambly dans deux semaines qu’il doit en finir avec sa funeste série loin de ses bases.

[Gotcha]

je le dis depuis le début, nous manque un milieu de terrain axial pour organiser les offensives et servir de relai....

je n'ai pas vu le match, mais cela est conforme à ma conclusion suite au match face à bastia
à quand le retour des milieux de l'infirmerie

c'est pas avec les milieux de l'infirmerie qu'on crééra plus de jeu... Bah et Oliveira étaient souvent mauvais dans la construction.

[urotsukidogi]

Le point positif c'est qu'on est pas largué au niveau classement, mais si on continuer comme ça on va avoir plein de regrets en fin de saison parce qu'on va crever à 2m du pot de sangria

[Kaniber]

À force de dire que l'on n'est pas largué ou que nous sommes à telle ou telle journée le championnat sera terminé et le Racing ne verra pas la L2.....

[Tenor]

N'exagérons rien. C'est la nuit et le jour par rapport à l'année dernière.
Il y a juste un problème d'efficacité en attaque.
Il serait peut être intéressant aussi, pour voir, de remplacer GAUCLIN qui est "bon" sur la ligne mais ne rayonne pas dans la surface.

Remeber de ce que j'avais dit du gardien à propos des 3 buts encaissés l'autre fois..., pas terrible le gardien sur les buts encaissés..., et voici qu'un membre d'infosracing dit ici la même chose. Soit il est aussi incompétent comme moi, ou bien il a une très bonne vision des actions de jeu. Moi je pencherai pour la seconde

Deuxième remarque de ma part et qui revient de nouveau sur le tapis : qui recrute au racing pour équilibrer, voir améliorer les lignes et les postes Avec un budget aussi conséquent, je n'arrive pas à comprendre que l'on puisse se tromper presque d'années en années, tels sont mes propos
Troisième remarque, Dugué ou pas, c'est à l'entraineur de trouver les bonnes solutions et des résultats