[12/13] 11ème J: Mulhouse / Strasbourg - 1/1

[télésupporteur]

On peut monter en national avec un bon entraineur...

pourquoi mettre un adjectif

[Its_me]

Des à-côtés mouvementés

Tout a été fait pour éviter que les “ultras” des deux équipes ne se croisent. Les caisses ont été ouvertes deux heures avant le match pour éviter les attroupements, et les tribunes ont été spécialement aménagées pour éviter les confrontations. Bref, un dispositif exceptionnel pour un match de CFA (4 e division).

Néanmoins, quelques affrontements ont eu lieu. Il apparaît qu’un groupe de Strasbourgeois, “indépendant” – donc non affilié à un groupe de supporters –, venu sans prendre le train bleu spécialement affrété pour le derby, n’a eu de cesse de faire monter la pression, tentant de pénétrer de force dans le stade durant la rencontre. À un moment, ce groupe de casseurs s’est retrouvé pris en tenaille sur un parking proche du stade.

Les policiers ont fait usage des gaz et des Flash-Ball pour les maîtriser. Une quinzaine de personnes a alors été isolée, et neuf d’entre elles interpellées ; la plupart pour ivresse publique manifeste.

Un policier frappé

Un des meneurs, un Nancéien de 22 ans, a été arrêté alors qu’il avait caillassé un policier. Sa garde à vue a été prolongée. L’homme est connu et a déjà été condamné pour des faits similaires.

Deux autres individus, des Strasbourgeois, ont été interpellés. Tous les deux faisaient l’objet d’une fiche de recherche. L’un deux a été immédiatement conduit en prison à Strasbourg pour exécuter sa peine.

Le second est convoqué aujourd’hui au commissariat.

Il n’y a pas qu’à l’extérieur du stade que l’ambiance était tendue. Dans le stade, alors que le FCM venait de marquer, des Strasbourgeois ont voulu forcer les barrières, répondant aux provocations des Mulhousiens.

CRS et policiers de l’UOP (Unité d’ordre public) ont fait là également usage des gaz lacrymogènes et des Flash-Ball.

Lors des affrontements, un homme de 43 ans, originaire de Brumath, a frappé un policier au niveau des jambes. Interpellé, il a été conduit en cellule.

Il fera l’objet d’une convocation devant le tribunal correctionnel de Mulhouse le 16 janvier prochain.

À noter qu’à la suite de ce “gazage” général, le match a dû être interrompu cinq bonnes minutes, le terrain étant recouvert d’un nuage de gaz…

[Its_me]

“Milo” a fait le boulot

Intraitable en défense, Milovan Sikimic a réalisé le match presque parfait sur la pelouse du stade de l’Ill. Et le Serbe a permis à son équipe d’accrocher deux points précieux dans la course à la montée en égalisant en toute fin de rencontre.

On joue la 88 e minute du match, samedi, au stade de l’Ill. Les maillots ne sont plus blancs ou bleus, mais couverts de boue. Les jambes sont lourdes et la pelouse, plus très verte.

C’est le moment choisi par Gauthier Pinaud pour gratter un dernier corner, côté gauche.

Au Racing, toutes les troupes (exceptée la sentinelle Momha) sont montées dans la surface. Stéphane Noro s’applique et tire le coup de pied de coin.

« Ils ont passé quatre heures sous la pluie pour nous voir, c’est dingue »

Au deuxième poteau, Milovan Sikimic s’élève au milieu des défenseurs mulhousiens.

Le Serbe, d’une tête rageuse, propulse le ballon au fond des filets, pour la plus grande joie des près de 2 000 Strasbourgeois massés derrière le but de Djidonou.

« Je suis tout de suite parti voir les gens, raconte le défenseur central. Ils ont passé quatre heures sous la pluie pour nous voir, c’est dingue… J’étais vraiment soulagé, parce qu’on ne voulait pas perdre ».

Oh non, les Strasbourgeois ne voulaient pas perdre. Ils l’ont prouvé en revenant une fois encore au score alors que les carottes paraissaient cuites. Un scénario qui devient une sorte de marque de fabrique de cette équipe strasbourgeoise ces dernières semaines.

Dans les couloirs des vestiaires, à Mulhouse, le grand défenseur au crâne rasé avait donc le sourire. Il faut dire que le gaillard affectionne particulièrement ce genre de match un peu fou. Même les sept minutes d’arrêt de jeu, quand les joueurs ont dû regagner les vestiaires sous un nuage de gaz lacrymogène, n’a pas douché l’enthousiasme du Serbe.

« C’était une super ambiance, pose-t-il, les yeux malicieux. En tribunes, ce n’était pas méchant, c’est juste que les gens avaient envie de participer. Et puis, ça m’a rappelé les ambiances de matches en Serbie. »

À tel point que “Milo” Sikimic a retrouvé ses jambes de 20 ans. Le défenseur central a d’ailleurs posé sa patte sur la rencontre dès les premières minutes : couverture impeccable, prise de risque zéro, anticipation maximale…

Milovan Sikimic a bâti une muraille devant sa surface. « On leur a laissé le ballon en début de rencontre. C’étaient les consignes du coach : il fallait d’abord bien défendre et accepter de subir, parce qu’on savait qu’ils démarreraient fort », souligne le Serbe.

Avant d’ajouter : « Cela a été le cas, ils ont eu la possession, même si on a réussi à se créer quelques opportunités. »

La deuxième mi-temps sera meilleure au niveau du jeu, mais plus compliquée à gérer. « On encaisse ce but (Dumas, 58 e) quand on commence à être vraiment bien, ça nous a coupé les jambes », pose ainsi “Milo”.

Mais le Racing a eu le mérite de ne pas rompre et peut dire merci à Ziman Duki.

Impuissant sur le but venu de l’espace de Belony Dumas, le gardien a été décisif en sortant d’une claquette un coup franc de Lienard, quelques minutes plus tard.

« Duki a fait un sacré boulot »

« Duki a fait un sacré boulot », reconnaissait d’ailleurs Milovan Sikimic.

Sans être brillant, ni dominateur, le Racing a donc eu les ressources mentales pour décrocher deux points.

« Ce match nul à l’extérieur est un bon résultat, face à une équipe bien en jambes », pose ainsi le Serbe, qui regrette plus « les points perdus à domicile », notamment face à Auxerre II.

Sûr qu’avec quatre nuls lors des cinq dernières rencontres, le Racing avance à un train de sénateur. Mais il avance tout de même et les Alsaciens ont bénéficié, ce week-end, du faux pas du leader, Lyon-Duchère (défait 1-0 face à Villefranche).

« Aujourd’hui, on sème et on espère récolter en avril-mai, expliquait un François Keller plutôt content après ce derby. Rien n’a changé : on a une chance sur 20 de monter et cette chance, on la jouera à fond. »

[Kaniber]

On peut monter en national avec un bon entraineur...

Duguéréroux ,
même avec Jean-Marc le Racing pourrait monté en National

[alphons]

la moitie du but revient a Pinaud, le corner est superbement tiré.

[Tenor]

ça n'existe pas une moitié de but

[Kaniber]

C'est vrais aussi qu'un corner mal tirer ne donne la plupart du temps pas de but ,mais encore faut-il que quelqu'un le marque

[télésupporteur]

ça n'existe pas une moitié de but

un seul poteau avec une demi-barre transversale

[Tenor]

parfait

[Its_me]

Derby : une facture qui a du mal à passer

Le récent derby entre le FC Mulhouse et le Racing-Club de Strasbourg Alsace (1-1), disputé le 10 novembre dernier, continue de faire des vagues. Et la facture qui est arrivée en début de semaine sur le bureau d’Alain Dreyfus a beaucoup de mal à passer.

Provenant du secrétariat général de l’administration de la police à Metz, elle réclame la somme colossale de 7105,33 € au FCM pour l’intervention des CRS lors de ce match. Cela ne pouvait que provoquer le courroux du président mulhousien. « Au départ, j’avais reçu un devis d’un montant de 2900 €. Mais il n’était valable que si les CRS restaient en dehors du stade. Lors du derby, ils ont dû intervenir en seconde période pour contenir les supporters strasbourgeois. D’où la facture élevée que nous sommes désormais priés de régler ».

Alain Dreyfus est d’autant plus furieux qu’il n’a, au départ, rien demandé. « Encore une fois, le FC Mulhouse est victime dans cette affaire. Ce sont les services de la préfecture qui ont demandé que des mesures draconiennes soient prises avant cette rencontre. On m’a imposé la compagnie de CRS et aujourd’hui c’est au club de payer les frais. Tout cela à cause des débordements des supporters du Racing, qui s’étaient déjà distingués l’an passé à Illzach. Le RCS avait d’ailleurs écopé d’un point de pénalité avec sursis. »

Rappelons que les CRS avaient dû intervenir quelques minutes après l’ouverture du score par le FC Mulhouse, lorsque des supporters du Racing s’étaient agrippés avec véhémence sur les grilles les séparant des fans locaux. Les forces de l’ordre avaient alors fait usage de gaz lacrymogènes, ce qui avait entraîné l’interruption de la rencontre durant quelques minutes.