[07/08] La Tactique

[enzy]

S'il veut à  nouveau associer Renteria à  Santos, il n'a pas le choix.

[vaevictis]

On voit tres clairement que le racing a decidé de jouer en 4-3-3 .

..... ....morphée m'appelle.

[argueti]

Un dix à  la baguette

Jean-Marc Furlan aime s'appuyer sur un meneur de jeu « à  l'ancienne » ou presque. Depuis quelques matches, Pascal Johansen s'acquitte de cette tâche. Avant lui, Yacine Abdessadki s'en était chargé.

À la fin des années 1990, les meneurs « à  l'ancienne » ont disparu, sacrifiés sur l'autel du sacro-saint 4-4-2 alors dans le vent. Ce phénomène de mode a failli en provoquer l'extinction. Mais les modes étant, par essence, faites pour passer, quelques équipes de Ligue 1 ont récemment choisi de confier leurs rênes à  un véritable numéro 10. « La saison dernière, on a vu apparaître beaucoup plus de schémas en 4-2-3-1, avec un dix en soutien de l'attaquant unique », constate l'entraîneur strasbourgeois Jean-Marc Furlan. Le Bordelais Johan Micoud, le Niçois Ederson ou le Marseillais Samir Nasri sont de ceux-là . À Strasbourg aussi, Furlan est adepte de la formule, même si en fonction des absences, il a dû ponctuellement repasser ces temps-ci en 4-4-2. L'expérience a d'ailleurs vite tourné court dimanche contre Nancy (0-0). Après 20 minutes, l'entraîneur bas-rhinois a demandé à  Pascal Johansen de quitter le flanc gauche et de se repositionner dans l'axe. « Je ne reste jamais sur des certitudes. Un entraîneur doit savoir s'adapter. Pour moi, un n° 10 doit avoir le charisme, la capacité et la palette de jeu nécessaire pour devenir le chef d'orchestre. Benjamin Nivet (NDLR : aujourd'hui à  Caen), que j'ai mis deux ans à  former à  ce poste à  Troyes, a ça dans l'âme. Yacine et Pascal ont aussi des qualités pour le devenir. Mais un joueur comme Pascal éprouve, par sa formation, un besoin instinctif de se retrouver face au jeu. C'est pour ça que j'aime bien le faire démarrer sur le côté. Il bénéficie ainsi d'un angle de vision plus grand. »

Les côtés demandent un gros volume de jeu

Le Colmarien et le Marocain ont d'ailleurs été formés à  un poste en passe de redevenir en vogue. Corentin Martins, ex-brillantissime capitaine du RCS aujourd'hui directeur sportif du Stade brestois, livre un éclairage d'autant plus intéressant qu'il a connu à  la fois les avantages et les inconvénients du rôle. « Jouer avec un 10 ou non, ce sont souvent des phénomènes de mode. En 4-4-2, les meneurs sont obligés de s'excentrer. Cela dit, j'ai joué comme un véritable 10 à  Auxerre et je me suis éclaté. Puis j'ai évolué dans le couloir à  La Corogne et j'ai aussi pris beaucoup de plaisir. Ce qui est sûr, c'est que dans l'axe, on touche beaucoup plus de ballons et que les contraintes défensives sont moindres. Evoluer sur les côtés demande un gros volume de jeu. En fait, tout dépend des choix tactiques des coaches. Souvent, les entraîneurs se sentent plus en sécurité avec un attaquant qui navigue entre les deux défenseurs axiaux et un meneur derrière lui pour couper les relances des récupérateurs adverses. » Pascal Johansen a appris à  composer avec un rôle plus excentré pour les besoins de la cause. « Jean-Marc Furlan nous autorise à  "dézoner". Nous ne sommes pas collés à  la ligne de touche comme nous pouvions l'être l'an dernier. La saison passée, notre schéma était strict, stéréotypé et ne réservait aucune surprise à  l'adversaire. Là , en permutant, nous essayons de le perturber. Je prends mon pied, comme tous les autres. C'est lié au fait d'évoluer dans une équipe qui a envie de jouer. Tout le monde est content. Le public aussi qui quitte le stade heureux, même s'il n'y a pas toujours la victoire au bout. » Face à  un Stade Malherbe lui aussi très joueur, le dernier match 2007 s'annonce prometteur samedi à  Caen. Qui abattra le dix de der pour remporter cette ultime mise ?

Pascal Johansen : « Où étais-je il y a un an ? »

Dépositaire du jeu ces dernières semaines, Pascal Johansen retrouve un registre auquel il n'avait plus goûté depuis un moment. « Depuis mes débuts en pros, j'ai plus joué défensif. Cette saison, le coach aime aligner des milieux offensifs. Il m'a confié les clefs du jeu, mais c'est le poste qui veut ça. Si j'apprécie ? Il m'arrive souvent de penser à  la situation dans laquelle je me trouvais il y a un an (Ndlr : il était en conflit avec Jean-Pierre Papin et tout près de quitter le club). Avoir sa confiance est très agréable. Maintenant, on sait que l'effectif est riche et que les solutions tactiques sont multiples. Le onze de départ n'est fermé à  personne et lorsque tu es en place, tu ne peux pas te permettre de te reposer sur tes lauriers. J'avoue que je préfère l'axe, mais j'ai appris à  m'accommoder du côté gauche. En pied inversé, puisque je suis droitier, tu peux facilement revenir dans l'axe et t'ouvrir l'angle. Zidane a fini côté gauche au Real. Ronaldinho, qui est l'un des meilleurs droitiers du monde, y évolue très souvent. C'est un poste plus aisé pour un droitier que le couloir droit où tu as toutes les chances de t'enfermer. »

Stéphane Godin

[télésupporteur]

il n'y a plus personne pour tenir la baguette

[FM17]

ca tombe bien pour moi la meilleure équipe du Racing c est un 4-4-2 avec 2 milieux excentrés ....Cassard-Lacour,Bellaid,Paisley,Dos Santos-Fanchone,Cohade,Rodrigo,Mouloungui-Gameiro,Renteria

[télésupporteur]

cohade à  la baguette
t'as des actions dans la boulange

[vaevictis]

4-3-3 il n'y a que ça de vrai.

[enzy]

La tactique dépend de l'adversaire du jour et de l'effectif que tu as à  disposition à  ce moment là .

[argueti]

Un collègue me disait aussi la dernière fois : à  domicile tu n'as pas le choix, faut gagner !!

Pour gagner, faut marquer ... alors les 4-5-1 contre Nice ...

[argueti]

Je l'avais déjà  dit contre Lyon, mais je le redis ce soir : sur un coup franc et des tireurs comme Juninho ou Monterrubio, faut mettre un joueur au poteau !

Même si la chance qu'il touche la balle est réduite, ca perturbe quand même sérieusement le tireur !!!

Et vu le placement du ballon, il ne va jamais s'amuser à  la donner en l'air à  un joueur devant le but ...