L'Alsace a écrit :Khirat dans l'antichambre 
Dans la période d'obscurantisme médiatique que traverse le Racing depuis quatre mois, difficile de démêler le vrai du faux et de savoir si le projet d'aujourd'hui sera encore celui de demain. Ainsi Philippe Ginestet avait-il assuré ne pas vouloir conserver le poste de directeur général après le départ de Marc Keller. À l'en croire, contrairement à  ce que « L'Alsace » affirmait dans son édition d'hier, le patron d'Eurinvest ne l'a donc pas offert à  Alain Plet, directeur administratif recruté par Keller au printemps 2004. « Je ne lui ai rien proposé de particulier », déclarait-il hier midi avec une assurance à  laquelle les événements des prochains jours donneront – ou pas – sa légitimité. De son côté, Alain Plet a opté pour un silence radio absolu, ce qui semble indiquer que sa nomination n'est pas effective et/ou que les deux parties ne sont pas encore tombées d'accord. Pourquoi ne pas l'officialiser sinon ? Il faudra ainsi patienter pour savoir si la promotion du directeur administratif de l'ère Keller est, elle aussi, une affabulation journalistique. « Alain Plet a les compétences pour ce poste (Ndlr : il a exercé les mêmes fonctions pendant dix ans à  Caen et trois à  Troyes, avant de rejoindre le RCS)», relève un observateur privilégié, « sa nomination tendrait à  prouver que le président a pris conscience qu'il doit conserver autour de lui des hommes reconnus dans le milieu du football et rompus à  ses usages.» Un profil qui ne correspond guère à  Jean-Luc Herzog, le conseiller présidentiel parachuté fin janvier par Ginestet et dont les jours semblent déjà  comptés. Sans le savoir, l'ancien cadre du Crédit Mutuel Europe, natif de Dannemarie, pourrait bien avoir signé une forme de CPE au Racing. Côté terrain, la gestion du domaine sportif, sur laquelle Philippe Ginestet entend conserver la mainmise (« dans un club, il y a deux hommes importants, le président et l'entraîneur, qui doivent avoir une relation forte et directe », dit-il), sera prochainement confiée à  un coordinateur chargé de le chapeauter, des pros au centre de formation, mais dont les attributions réelles sont encore mal définies. Le nom de Ferhat Khirat, l'ex-pro formé à  l'AJ Auxerre, circule avec insistance. Cet ancien milieu offensif ou attaquant a été aperçu à  plusieurs reprises à  la Meinau, notamment lors du 8e retour de Coupe UEFA contre Bâle le 16 mars. Il était au salon des présidents en compagnie de Pierre Ginestet, le frère du président. Né à  Paris le 4 septembre 1966, ce Franco-Algérien a rejoint le centre de formation d'Auxerre en 1982. Après son départ en 1986 pour Louhans-Cuiseaux, son parcours de globe-trotter le conduit à  Alès (87-89), Tours (89-90), Saint-Seurin (90-92), Louhans de nouveau (92-93), Cannes (93 – décembre 1994) et Saint-Brieuc (jusqu'en 1996). Titulaire du DEF (diplôme d'entraîneur de football), Khirat a favorisé l'arrivée de l'homme d'affaires Frédéric Sebag à  la présidence du Tours FC (National) il y a trois ans et demi. Il lorgnait alors sur le poste de directeur sportif qu'il n'a jamais obtenu. Bombardé responsable du sponsoring et de la publicité, il a, de guerre lasse, fini par quitter le TFC en très mauvais termes fin 2004 et est toujours en procès aux Prud'hommes avec le club tourangeau. Son arrivée au Racing lui permettrait de rebondir après plus d'une année blanche. A supposer que Philippe Ginestet ne se débarrasse pas de sa coûteuse « danseuse » avant…
Mais où va t-on ...  

 Vous avez vu le CV, il change de club comme de slip ce mec  
