[Ex] Manuel Dos Santos
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C'est vrai que défensivement il n'a rien eu à faire mais offensivement il peut apporter un + quand il monte.
Ils sont 11 sur le terrain, des milliers dans les gradins, tout le monde le sait bien, notre place est en L1.
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- jonkrebs
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C'est vrai qu'a peine la deuxième période commencé qu'il a était dangereux sur une de ses montée...6vik7 a écrit :C'est vrai que défensivement il n'a rien eu à faire mais offensivement il peut apporter un + quand il monte.
Un une-deux avec le latéral et une frappe, ok un peu à côté mais pas mal comme entrée en matière!
- Pinon
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L'Alsace a écrit :« Prêt à m'arracher sur le terrain »
Avec près de 250 matches de L1 au compteur et un parcours marqué par des passages à Monaco, Marseille ou encore le Benfica, le latéral gauche Manuel Dos Santos peut apparaître comme une anomalie au sein de l'effectif.
À l'heure d'entamer un combat pour le maintien quasiment inédit dans sa carrière, Manuel Dos Santos exprime surtout une envie de jouer.
Vous avez rejoint le Racing en cours de préparation. Vous considérez-vous à votre forme optimale ?
Pas vraiment. Je suis encore à 90 %, alors que les 10 derniers sont probablement les plus difficiles à emmagasiner. Je manque encore de vitesse et de vivacité. Mais il reste une semaine d'entraînement et le rythme des matches permet également de rattraper le retard plutôt rapidement.
Alors que vous avez vécu une carrière plutôt méridionale, les conditions d'entraînement strasbourgeoises ont-elles joué sur ce degré de forme ?
C'est vrai que depuis que je suis arrivé, j'ai connu au plus deux jours de grosse chaleur. Mais pour l'instant, je trouve ça plutôt agréable, presque idéal. Cela conduit à plus donner à l'entraînement. Je tiendrai peut-être un autre discours lors des rigueurs de l'hiver, mais là , ça me va très bien. J'apprends également à découvrir la ville depuis quelques jours, en famille. J'ai trouvé où me loger. L'acclimatation se passe bien.
Il s'agira aussi pour vous de devenir un exemple dans le vestiaire. àŠtes-vous prêt à assumer un rôle de conseil auprès des jeunes alors que jusqu'à présent, vous avez plutôt évolué dans des clubs aux effectifs expérimentés ?
Ca va peut-être changer des choses au quotidien. Mais je me sens prêt à jouer ce rôle de guide, lors des matches, quand il faudra garder son sang froid, mais surtout entre les matches. En fait, j'ai toujours aimé communiquer avec mes coéquipiers. Je n'aurai pas à me forcer beaucoup.
« 37 matches derrière Marseille »
Il n'empêche que vous appartenez à une défense reconstituée…
Les automatismes commencent à venir. Avec Grégory Paisley, on s'entend plutôt bien en dehors du terrain, donc cela facilite les choses. À l'épreuve d'une équipe comme Levante, on a pu voir où on en était, qu'il restait des choses à travailler, mais cela nous a permis d'acquérir de nouvelles choses, dans la difficulté. Et ce n'est pas plus mal. Avec Marseille, on va rentrer dans le dur tout de suite.
Vous risquez personnellement de vivre un sacré changement également avec un combat à mener pour le maintien alors que vos équipes précédentes visaient plutôt les sommets. N'y a-t-il pas de l'appréhension ?
Pour aborder simplement notre premier rendez-vous de la saison, l'important est de se concentrer sur nous-mêmes, de ne pas non plus surestimer l'adversaire. Dans le fond, le contenu du match sera peut-être plus important que le résultat. Il restera 37 matches derrière. Ensuite, il est clair que l'objectif de se maintenir suppose d'abord de bien se concentrer sur les matches contre les équipes dans la même situation que nous et tenter de gagner des points contre les grosses. Dans les clubs ambitieux, il faut gagner tous les matches.
Passer de Strasbourg à Monaco, n'apparentez-vous pas cela à une régression ?
C'est le lot de tout joueur d'être confronté aux différentes réalités du foot. Je me sens à 100 %, je suis prêt à m'arracher sur le terrain. L'important, c'est de pouvoir se regarder dans la glace chaque matin.
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DNA a écrit :« Se forger un caractère »
Baroudeur du championnat de France de Ligue 1, Manuel Dos Santos salive avant d'affronter Marseille, demain dans une Meinau archi-comble. Impressions.
« On est dans le dur tout de suite. Avec l'OM, on saura à quoi s'attendre. » Manuel Dos Santos va droit au but. Pour son retour en L1, le Racing a tiré l'un des gros lots du championnat. Pas le temps d'un petit échauffement, ni d'une mise en route programmée et progressive. Marseille, c'est du lourd et le promu alsacien va devoir supporter la charge.
« Mais on a surtout hâte de reprendre la compétition, ajoute l'ancien Monégasque, et c'est vrai que jouer Marseille chez nous et dans un stade archi-comble apporte un petit "plus" pour ces retrouvailles avec l'élite. »
« On aura bien besoin de cette fraîcheur et de cet enthousiasme »
Arrivé sur la Canebière en juin 2000 en provenance de Montpellier, Manuel Dos Santos a rapidement fait partie des cadres de l'OM, étant notamment nommé vice-capitaine derrière Frank Leboeuf. Un rôle de tuteur qu'il devrait également tenir au Racing en vertu de ses 254 matches de championnat, sans compter une trentaine de participations en coupe d'Europe.
Un précieux CV qui lui permet de porter un regard authentique sur ce Racing 2007-2008. « Nous possédons une équipe jeune pleine d'enthousiasme, mais aussi d'insouciance. Mais de cette fraîcheur et de cette jeunesse, nous en aurons bien besoin durant toute la saison. Contrairement à l'OM qui peut s'appuyer sur des individualités, le Racing aura besoin d'un collectif sans faille pour s'en sortir avec beaucoup de solidarité, de liant et de communication entre les lignes. »
Demain, le promu alsacien aura l'occasion de tester ces vertus collectives face au concurrent le plus direct, du moins sur le papier, de l'Olympique lyonnais en quête d'un septième sacre consécutif. « Mais il ne faut pas non plus se focaliser sur l'OM et ses stars, prévient Dos Santos. Concentrons-nous d'abord sur notre jeu. »
A commencer par une défense où seuls Cassard et Bellaid ont un vécu commun. Mais celui qui fut champion du Portugal avec Benfica s'en accommode fort bien. « Les automatismes viennent au fur et à mesure, même si des réglages sont encore nécessaires. Mais vous savez, une équipe qui défend bien le fait à onze... »
Samedi sur la pelouse d'une Meinau en ébullition, Manu Dos Santos va retrouver Cédric Carrasso, Habib Beye et Gaël Givet, l'ami du Rocher. « C'était silence radio toute la semaine, ça évite de se chambrer avant le match », sourit-il.
« Manuel connaît les exigences du haut niveau. Il va tirer le groupe vers le haut », expliquait Jean-Marc Furlan lors de la venue du défenseur monégasque. Quelques semaines d'entraînement et de préparation plus tard, ont conforté le technicien du Racing dans ses propos.
« C'est surtout le contenu de la rencontre qu'il faudra analyser »
Surnommé par le Vélodrome « le petit Roberto » pour sa ressemblance avec le Brésilien Carlos, mais surtout pour sa combativité et son esprit club, Dos Santos sait que la route strasbourgeoise sera semée d'embûches. « Ce championnat se jouera sur la durée, on ne peut aller qu'en s'améliorant. Il y aura forcément des hauts et des bas. Le Racing ne dispute pas le même championnat que l'OM. Mais on peut profiter de la venue des Marseillais pour se forger un caractère. De toute façon, au delà du résultat, c'est surtout le contenu de la rencontre qu'il faudra analyser et pourquoi pas s'en inspirer si nous réussissons un coup d'éclat d'entrée... »