[09/10] 13ème J: Metz / Strasbourg - 1/0

[Pinon]

Le match Metz - RCS, comptant pour la 13ème journée de Ligue 2, initialement prévu le vendredi 30 octobre à  20h, a été décalé à  20h30, et sera retransmis en direct sur Ma Chaîne Sport

[silex57]

Cool !!

[argueti]

Qui sera au match ?

[FM17]

on est capable de faire nul la bas et on lira "ca va mieux etc etc etc..." A se demander si une bonne branlée chez nos amis messins ne serait pas salutaire pour que les choses bougent !!!!!!!!!!

[supppourtjs]

Une bonne branlée, j'en ai peur, surtout si Metz reste sur sa dynamique actuelle.

[Gotcha]

allez, un bon 4-0 pour metz, histoire que ça change enfin dans ce club !

[supppourtjs]

L'équipe dit déjà  aujourd'hui que le RCS tentera d'éviter une nouvelles crises Vendredi à  Metz.

[argueti]

« Dans le brouillard »

Bousculé par une séduisante équipe de Tours, le Racing a beaucoup perdu mardi soir. Hormis trois points précieux, les Strasbourgeois ont surtout abandonné les quelques certitudes qu'ils s'est forgées cet automne.

« Il faut sauver notre tête et ce sera le seul objectif jusqu'à  la trêve : sortir des eaux troubles », a lancé Pascal Janin hier matin, à  l'issue du décrassage de ses troupes. Une phrase qui a le mérite d'être claire. Car au vu de sa prestation « inquiétante » (dixit Janin), mardi soir, face à  Tours, le Racing va bel et bien devoir lutter pour son maintien. Et pas autre chose, malgré les belles paroles entendues à  l'intersaison.

« Etre 19e après 12 matchs, ce n'est pas un hasard »

« Etre 19e après 12 matchs, ce n'est pas un hasard, ajoute même le coach Ciel et blanc, on a des limites et des lacunes qui nous sont revenues en pleine tête face à  Tours. C'est un recul, car depuis quelques semaines on avançait à  petit pas, mais on avançait. Là , on a pris une grande claque ». Pas incisifs à  l'avant, pas sereins derrière, bousculés en milieu de terrain et incapables de produire du jeu, les Strasbourgeois ont offert une très pâle copie face à  une équipe de Tours organisée autour d'un excellent trio offensif (Atik, Yenga, Giroud). Bref, le « mieux », entrevu ces dernières semaines face à  Vannes ou Brest, a été balayé lors de cette deuxième mi-temps catastrophique. « Tours était au-dessus », reconnaît sobrement Quentin Othon. Même son de cloche du côté de l'attaquant Nicolas Fauvergue, dont les déviations de la tête et autres appels en profondeur n'ont jamais abouti. « Ce matin (hier), c'était froid dans les vestiaires. L'ambiance est tombée, expliquait même le Dogue. Quand on voit cette deuxième mi-temps, on mesure le chemin qu'il nous reste à  parcourir. On est tous conscients qu'on a été très faibles. Tours a un collectif et nous, on n'a pas le niveau ».

« Franchement, le mal est profond et je ne sais pas comment on peut le régler »

« En première mi-temps, ce n'était pas brillant, mais on n'a pas été bousculés. Mais en deuxième mi-temps, tout a été très décousu, il n'y avait plus de bloc », ajoute aussi Pascal Janin. Reste que si tout le monde s'accorde sur la très insuffisante prestation collective offerte à  la Meinau par les Bleus, il y a moins de certitudes quant aux solutions à  apporter. Et ce, d'autant plus qu'une rencontre se profile dès demain, face au voisin messin. La perspective n'est pas vraiment réjouissante, surtout que le FC Metz est actuellement dans une très bonne dynamique (lire ci-dessous). « Ce match face à  Metz est difficile à  aborder. On est dans le flou, dans le brouillard et le gros problème c'est qu'on rejoue dans deux jours (demain), poursuit Fauvergue, franchement, le mal est profond et je ne sais pas comment on peut le régler ». Pascal Janin va pourtant devoir trouver des solutions pour ne pas prendre le bouillon lors d'un derby à  Saint-Symphorien ô combien important pour les supporteurs strasbourgeois. « Cette deuxième mi-temps me fait douter de plein de choses, explique le coach, je veux revisionner le match avant de parler à  mes joueurs ». Quoi qu'il en soit Pascal Janin n'a pas de baguette magique et n'a que 24 h pour mettre ses troupes dans le sens de la marche. Pas sûr du tout que cela soit suffisant...

Pichot forfait

Pichot, touché à  la cuisse (aponévrose) est d'ores et déjà  forfait pour le déplacement à  Metz ainsi que pour la réception de Istres.Cette absence oblige le coach Janin à  procéder à  une réorganisation tactique, avec le retour probable de Jérémy Abadie (qui a déjà  joué à  droite à  Nantes) dans le groupe.

Brahmia revient

« Guillaume (Lacour) est trop précieux au milieu pour s'en priver », a indiqué Janin, qui avait replacé le capitaine strasbourgeois en défense après la sortie de Pichot sur blessure.Farez Brahmia, le jeune milieu offensif, devrait aussi faire son retour dans le groupe de 17 joueurs qui partent à  Metz dès ce soir.LE GROUPE. - Cassard, Gurtner - Bellaïd, Pelé, Maire, Othon, Abadie - Lacour, Gargorov, Rodrigo, Bezzaz, Bah, Brahmia - Gueye, Ledy, Fauvergue, Zenke.

Les Grenats ont glané six points en quatre jours et ils n'entendent pas s'arrêter en si bon chemin. Ayant regagné la Moselle après leur victoire à  Châteauroux (1-2), mardi, ils bénéficieront du renfort de Biancalani, qui est candidat au match de vendredi.

Rocchi presque forfait

En revanche, s'il effectuera un test ce matin, Rocchi ne devrait pas être de la partie en raison d'un problème à  la cuissse.
Absent lors de deux dernières victoires laissant sa place à  Sissoko, le gardien titulaire, Marichez, reste lui aussi incertain. Touchés dans le Berry, Frechaut (cheville) et Borbiconi (cuisse) sont ménagés mais leur participation n'est pas remise en cause.

Barbara Schuster

[argueti]

En plein brouillard

La déconvenue d'avant-hier contre Tours à  la Meinau (0-1) a jeté un voile sur les certitudes d'un RCS toujours 19 e avant le périlleux derby de demain (20 h 30) à  Saint-Symphorien, face à  un FC Metz revenu à  deux points du podium.

L'épais brouillard qui enveloppait la Meinau hier matin s'est dissipé vers 11 heures. Mais les Strasbourgeois n'y voient pas plus clair. Leur ciel est toujours aussi obscurci.

En ce sombre mercredi matin, Pascal Janin n'a pas parlé à  ses joueurs. Il le fera aujourd'hui, à  la veille du derby à  Metz, après avoir revu Strasbourg - Tours. « A chaud, on est tenté de dire des choses qu'on ne devrait peut-être pas. Or, à  la télé, on a souvent une image différente de ce que l'on a perçu du banc de touche. »

Le coach y verra-t-il plus distinctement pour autant ? Au Racing, tout le monde en doute. La défaite contre Tours - la première depuis la débâcle à  Clermont (0-3) le 18 septembre - a ramené l'équipe « plusieurs pas en arrière », comme l'avouait lui-même Janin dès mardi. « J'ai retrouvé en 2 e période le visage de l'équipe de début de saison et c'est ce qui me déçoit le plus. »

Hier, ceux qui avaient joué face au TFC se sont contentés de soins - plus moraux que physiques - dans une ambiance morose. « C'était froid dans le vestiaire », témoigne Nicolas Fauvergue, « Nous sommes conscients d'avoir été faibles en 2 e mi-temps. Nous sommes un peu dans le flou, en plein brouillard. »

La veille dans les salons de la Meinau, un supporter n'avait pas été tendre. Ses propos résonnent encore aux oreilles d'un Fauvergue sonné : « Il a dit au micro : J'ai vu une équipe professionnelle, Tours, face à  une équipe amateur, Strasbourg. » C'est dur à  entendre, mais quelque part, je le rejoins. Je m'interroge. Nous n'avons pas le niveau, c'est tout. Tours a montré une belle équipe et un beau collectif. Nous n'arrivons pas à  produire du jeu. C'est toute la différence. Le mal est profond. Après les choses encourageantes que nous avions réussies lors des quatre matches précédents, c'est un gros pas en arrière. J'avoue que je ne sais pas comment nous allons aborder le difficile derby de Metz. »

Sans doute en effaçant des mémoires un échec contre Tours où, selon Habib Bellaïd, « il n'y a pas de regrets en avoir. Tu es juste frustré parce que tu perds. Des regrets, nous avons pu en nourrir contre Caen ou à  Brest. Pas là , tant Tours nous a été supérieur. Ça nous met un sacré coup au moral. »

« Plus du hasard ou de la malchance »

Un coup que tout le monde accuse, Janin en tête. « J'avais le sentiment que l'équipe améliorait son rendement - celui d'une équipe sérieuse capable de rejoindre le 1er tiers du tableau dans les mois à  venir - que le contenu était meilleur, que nous étions costauds. Dans mon esprit, c'était du sûr. Les gars éprouvaient aussi ce sentiment. Des certitudes naissaient. Ce que nous avions montré les quatre matches précédents nous semblait suffisant pour penser que c'était du solide. »

Oui, mais voilà . En 90 minutes, une séduisante équipe de Tours a piétiné ces certitudes et en a fait naître une autre que le technicien strasbourgeois met lui-même en exergue. « Etre avant-derniers après 12 journées ne peut plus être du hasard ou de la malchance. Nous avons des lacunes que nous pensions avoir gommées et qui nous reviennent en pleine tête. Jusqu'à  la trêve de Noël, le seul objectif sera de se sortir des eaux troubles dans lesquelles nous baignons depuis le début. »

Dans une saison aussi mal emmanchée, le Racing n'est-il pas tout simplement condamné à  ramer jusqu'au bout ?

Stéphane Godin

[Gotcha]

Quel incroyable aveu d'impuissance quand même, ça fait peur !!!!!

Et ginestet qui ne bronche toujours pas !