Le Togo a définitivement renoncé à participé à la Coupe d'Afrique des nations, a annoncé la CAF dimanche soir, plus de deux jours après l'attentat terroriste qui a visé son bus et qui a fait deux morts au moins. «Le bus est parti (du camp de base) pour l'aéroport pour rapatrier l'équipe du Togo et les deux corps», a déclaré à l'AFP un porte-parole de la CAF. Ce bus, dont les rideaux étaient tirés, a quitté vers 19h30 locales (18h30 GMT) le camp de base de l'équipe à Cabinda sous très haute protection policière, direction l'aéroport, où un avion affrété par le gouvernement de Lomé était arrivé dans la journée.
«C'est très triste, a réagi Emmanuel Adebayor, seul joueur à s'être exprimé sur le chemin du bus. C'est dur pour l'Afrique et pour nous tous. Ce sont les choses de la vie. Il faut faire avec». Après avoir longtemps anoncé vouloir quitter les CAN, les joueurs avaient émis dans la nuit la volonté de participer au tournoi en mémoire des disparus. «Nous avons compris la démarche des joueurs qui voulaient exprimer une manière de venger leurs collègues décédés mais ce serait irresponsable de la part des autorités togolaises de les laisser continuer», a expliqué le Premier ministre togolais Gilbert Fossoun Houngbo.
La mitraillade de vendredi après-midi a fait deux morts, le chargé de communication du Togo Stanislas Ocloo et l'entraîneur-adjoint Abalo Amelete, qui ont succombé à leurs blessures à l'aube samedi. Un chauffeur angolais, d'abord donné pour mort, a survécu et se trouvait dimanche en soins intensifs. Le gardien du GSI Pontivy Kodjovi Obilalé, lui aussi annoncé mort samedi, a été transféré dans un hôpital sud-africain et a été opéré avec succès.
Le Mali, mené 4-0 à onze minutes de la fin, a arraché un résultat nul (4-4) sur la pelouse de l'Angola, dans le match d'ouverture de la CAN.
Les héros de Khartoum sont fatigués. Toutes tripes dehors le 18 novembre au Soudan en match d'appui décisif pour la Coupe du monde contre l'Egypte (1-0), l'Algérie a complètement raté son entrée dans la CAN, en se faisant humilier par le Malawi, l'équipe réputée la plus faible des quinze nations représentées en Angola (0-3). «One, two, three! Viva l'Algérie!» : le slogan préféré des supporters des Fennecs prenait forcément lundi soir une drôle de résonance du côté d'Alger et de Barbès.
Ce 11 janvier est à l'inverse une date historique pour le Malawi, 99e au classement de la FIFA, et qui remporte, pour sa deuxième participation, le premier match de son histoire dans le tournoi final de l'épreuve continentale. Les Flammes s'offrent même la tête du groupe A, après l'époustouflant match d'ouverture (4-4), dimanche entre l'Angola et le Mali (le pays hôte menait 4-0 à un quart d'heure de la fin). L'Algérie, absente des deux dernières CAN, jouera son avenir dans cette 27e édition dès jeudi contre le Mali.
La revanche de 1984
Absents en défense, lymphatiques en attaque, les hommes de Rabah Saâdane n'ont presque pas existé, une passivité que les conditions climatiques de Luanda - forte humidité et horaire du match - peuvent en partie expliquer. Les Malawites ont d'abord surpris les Algériens par leur vedette, Russell Mwafulirwa, à la conclusion d'un contre favorable (17e). Hellings Mwakasungula d'une tête sur corner (35e) et Davie Banda peu après la reprise (48e) ont enfoncé le clou.
Clin d'oeil à l'histoire : vingt-six ans après, le Malawi prend sa revanche de la CAN 1984 en Côte d'Ivoire. Cette année-là, le petit pays d'Afrique australe avait été balayé sur le même score par l'Algérie de Bouiche, Belloumi et Fergani.
le Cameroun doit gagner ce soir, l Egypte est déjà en 1/4....je ne peux suivre les matchs car Orange est le diffuseur et je le regrette. Je mets une pièce sur la Cote d Ivoire sur cette compétition même si j aime bien l Egypte et le Gabon
Vade retro Rudi Garcia...bouh t'es moche quand tu chouines
J'ai vu Cote d'Ivoire-Ghana, malgré leur victoire les Ivoiriens m'ont pas semblé meilleurs que les Ghanéens. Après, vu les individualités, ça peut monter en puissance.
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