[10/11] 17ème J: Orléans / RCS - 1/1

[argueti]

Orléans – Racing à 19 h

Initialement programmée le samedi 13 novembre à 20 h, la rencontre Orléans – Strasbourg de la 17 e journée de National a été avancée à 19 h. « Tant mieux », en soupire d’aise Laurent Fournier. « Ça nous permettra de rentrer plus tôt en bus à Strasbourg. »

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Brahmia et Ahoueya se blessent. Farez Brahmia et Jocelin Ahoueya, qui s’entraînaient hier matin avec leurs coéquipiers qui n’avaient pas joué la veille, ont dû quitter prématurément la séance pour des pépins musculaires. Absent depuis six mois, le petit attaquant ludovicien, qui avait fait sa rentrée samedi avec la réserve en CFA 2 en jouant 55’contre Saint-Dizier (0-0), souffre de l’ischiojambier gauche. Le milieu béninois a, lui, été touché au quadriceps droit. « Dans les deux cas, il y a suspicion de déchirure », pronostique le médecin du club François Piétra, « Nous verrons exactement ce qu’il en est après les examens d’usage. Mais tous deux sont out pour une quinzaine de jours minimum. »

Ledy très incertain. Victime d’un coup sur le genou droit (et non gauche comme indiqué hier par erreur), David Ledy, remplacé à la 54e avant-hier contre Luzenac, est très incertain pour le déplacement de ce samedi (19h) à Orléans à l’occasion de la 17 e journée de National. « On connaît David. S’il est sorti, c’est qu’il ne pouvait vraiment plus tenir », indique F. Piétra, « Il souffre d’un bel hématome. Si le match avait eu lieu ce mercredi, il aurait été incapable de jouer. Nous nous donnons 24 heures pour voir si l’hématome se résorbe. Pour l’instant, il est très incertain pour Orléans. »

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Avec nos meilleurs vieux

A défaut d’être brillant dans le jeu, le RCS s’appuie sur une défense de « vieux briscards » qui lui permet d’assurer le minimum syndical. Les Bleus peuvent-ils s’en contenter ?

Chaque semaine, le même constat s’impose : après un départ chaotique lié à un début de saison qui ne l’était pas moins en coulisses, le Racing tient le choc. Il vient d’aligner cinq matches sans défaite et de rafler 11 points sur 15. Il a ainsi gagné cinq rangs et réduit son retard sur le podium de 9 à 6 points. A ce rythme, qui ne lui sera pas évident à tenir, puisqu’il se déplacera à trois reprises sur ses quatre prochaines rencontres (Orléans, Rodez et Bayonne en match avancé, pour la seule réception d’Amiens), il pourrait venir titiller le trio de tête avant la trêve, comme le souhaite son entraîneur Laurent Fournier. A ceci près qu’il n’a plus gagné à l’extérieur depuis le 1er mai 2009 (28 matches, dont 7 cette saison).

Plus qu’à son brio, le RCS doit cette embellie à sa solidité. Régis Gurtner, qui n’y est pas étranger, n’est plus allé chercher le ballon au fond de ses filets depuis 8h23’, auxquelles s’ajoutent les trois heures d’invincibilité de sa doublure Vauvenargues Kéhi en Coupe de France à Ohlungen et Reipertswiller. « On est toujours bien en place derrière, avec des mecs d’expérience », disait mardi soir Laurent Fournier après le succès étriqué face à Luzenac (1-0). Autant qu’à la bouteille de son arrière-garde, le coach relie le retour à la 9 e place à l’élargissement de son effectif. « En début de saison, j’avais du mal à trouver onze pros. Contre Luzenac, les entrées de Mathlouthi, Genghini et Marcio ont fait du bien. A eux de me prouver que j’ai eu tort de les mettre sur le banc et qu’ils peuvent être constants sur 90 minutes. Ceux qui entrent savent qu’ils doivent montrer quelque chose pour débuter le match suivant. »

L’inexpérience des autres secteurs

A l’inverse, les titulaires sont davantage soumis à la pression, même si le coach maintient logiquement sa confiance à un secteur défensif qui n’a varié qu’au gré des suspensions, blessures et non-qualification (Bill Tchato).

Avec la montée de Pacho Donzelot dans l’entrejeu, la défense type s’articule désormais autour de Stéphane Pichot (34 ans), Julien Outrebon (27 ans, mais sept saisons de National et 3 de L2), Milovan Sikimic (30 ans) et Bill Tchato (35 ans). Tous de vieux routiers. Un atout, selon Milovan Sikimic, mais un atout inutile sans d’autres qualités. « On peut avoir toute l’expérience du monde, si on n’est pas concentré et concerné, elle ne sert à rien. Pour avoir une chance de monter, il ne suffira pas de bien défendre. Nous devons améliorer notre transmission du ballon et je suis persuadé qu’avec Genghini, Mathlouthi ou Ledy, nous disposons des atouts offensifs pour aller un peu plus haut. Même un Tristan Mbongo, qui doute de ses qualités, doit sentir que nous lui faisons confiance. Pour l’instant, comme lui, nous devons nous accrocher, rester au contact du groupe de tête. Notre coup de moins bien est derrière nous. J’espère que celui des premiers est devant eux. Mais pour remonter de manière significative, il nous faut une victoire à l’extérieur. Dès ce samedi à Orléans, je l’espère. »

Le raisonnement du grand Serbe se heurte toutefois à une contradiction : l’entrejeu et l’attaque sont dépourvus de cette fameuse expérience qui, pour l’heure, fait la différence derrière. La cohérence du jeu s’en ressent. S’il ne franchit pas un palier dans ce domaine, le Racing, plutôt en réussite ces temps-ci (1), risque d’avoir du mal à soutenir la comparaison, sur la durée, avec ses rivaux du haut de tableau.

S.G.

(1) Les deux premières périodes contre Alfortville et Luzenac auraient pu tourner à la catastrophe, pour ne citer que les exemples les plus récents.

[argueti]

Ledy : en bonne voie. Plutôt pessimiste sur la participation de David Ledy au déplacement d’Orléans ce samedi (19h) pour la 17e journée de National, le médecin du Racing, François Piétra, se montre désormais raisonnablement optimiste. Remplacé mardi la 54e minute contre Luzenac à la Meinau (1-0), le Haut-Rhinois, victime d’un coup sur le genou droit, allait en effet beaucoup mieux hier matin. « Ce n’est pas gagné, mais il y a maintenant une chance réelle qu’il soit opérationnel», estime le doc, « Son genou est en bien meilleur état. David fera un essai ce vendredi matin et la décision sera prise ensuite. »

Le même groupe à Orléans. Laurent Fournier aurait souhaité intégrer Farez Brahmia à son groupe pour l’expédition dans le Loiret. Mais la blessure du néo-pro, victime avant-hier d’une lésion à l’ischiojambier gauche et out quinze jours minimum (comme Jocelin Ahoueya, lui aussi blessé à la cuisse), l’oblige à revoir ses plans. Le coach du RCS reconduira les seize vainqueurs de Luzenac. Son équipe de départ devrait être la suivante : Gurtner – Pichot, Outrebon, Sikimic, Tchato – Marcio, Peuget – Ledy ou Ketkeophomphone, Damour, Genghini – Mathlouthi. Si David Ledy, qui semble bien récupérer de son coup sur le genou droit, devait malgré tout déclarer forfait, le technicien ferait appel à un jeune du centre. Dans le cas contraire, Billy Ketkeophomphone serait appelé à souffler et à prendre place sur le banc.

[urotsukidogi]

Allez on va gagner je le sens.
Oui bon ça va je sais mais bon un peu d'optimisme béat ça fait pas de mal.

[Tenor]

Tu vois, moi c'est plutôt le contraire, et je prono une défaite

[argueti]

Une affaire à faire

Ce soir (19 h) au stade de la Source, dans l’antre d’un promu orléanais qui traverse une mauvaise passe, le RCS, invaincu depuis cinq matches, espère poursuivre sur sa lancée et aller chercher enfin un succès à l’extérieur qui le fuit depuis plus de 18 mois.

C’est peut-être le moment ou jamais. L’occasion rêvée en tout cas. Avant sa rencontre de ce soir (19 h) à c, face à une USO en souffrance depuis sa dernière victoire le 24 septembre à Alfortville (2-0), le Racing n’a peut-être jamais été - sur le papier du moins - en aussi bonne position pour décrocher ce fameux succès hors de la Meinau après lequel il court depuis le 1er mai 2009.

Entre un RCS invaincu depuis cinq matches (11 points sur 15), hermétique depuis 11 h 23 toutes compétitions confondues (8 h 23 en championnat), et une US Orléans qui n’a récolté que 3 points sur 18 lors de ses six dernières rencontres (3 nuls à domicile, 3 échecs à l’extérieur), la rencontre paraît sinon déséquilibrée, du moins bonne à cueillir pour des Strasbourgeois qu’une victoire pourrait rapprocher sensiblement du podium.

Attention tout de même ! Car les impressions peuvent être trompeuses. D’abord parce que les hommes de Laurent Fournier peinent presque autant en déplacement en National que ceux de Pascal Janin la saison dernière en Ligue 2. Deux défaites, cinq nuls, quatre voyages sur sept sans marquer : faut-il vraiment s’appesantir sur des performances en terre adverse qui, en grande partie, expliquent le retard du RCS au classement ?

Orléans peine sur la fin

À l’inverse, l’US Orléans, si elle peine à faire la loi dans son stade de la Source, y perd peu : 2 victoires, 4 nuls, 1 défaite contre Beauvais. Le promu du Loiret, qui court après son glorieux passé (finaliste de la Coupe de France 1980 notamment), navigue toujours au-dessus de la barre de relégation, mais avec un seul point d’avance, après en avoir compté six. La faute à des fins de rencontres souvent mal négociées et qui lui valent d’avoir abandonné six points dans les toutes dernières minutes, sans même parler du nul concédé à 11 contre 10 face au Paris FC alors qu’il menait 1-0. Battu à Gap à la 94 e (2-1), rejoint à Plabennec à la 88 e (1-1), puis tout récemment à domicile contre Rouen à la 90 e (2-2 alors qu’il menait 2-0 à la 88 e), défait, enfin, mardi à Bayonne à la 84 e (2-1), le groupe de Yann Lachuer se mord les doigts de ces épilogues mal ficelés. « Je sais que la situation est un peu tendue chez eux », indique le coach du RCS Laurent Fournier, « mais ce n’est pas mon problème. Nous devons être capables de faire un résultat à Orléans, de passer à l’étape supérieure en allant y gagner. Si nous nous imposons là-bas, la réception d’Amiens le 26 à la Meinau se présentera très bien. Mais je me méfie : Orléans joue à cinq derrière, avec une sorte de libero du milieu de terrain. Il faudra être patient pour ne pas se faire contrer, tout en essayant de développer notre jeu. »

Pour y parvenir, le coach bas-rhinois pourrait densifier son entrejeu (voir ci-dessous). « Il faudra de l’agressivité, parce qu’eux vont en mettre », prévient d’ailleurs le défenseur Julien Outrebon. « Et attention, ce n’est pas parce qu’ils jouent à cinq derrière à domicile qu’il faudra tomber dans le panneau et partir à l’abordage. »

Jusqu’ici, hormis à Bastia où ils avaient développé un jeu d’une qualité plus revue en déplacement, les Bleus n’ont jamais vraiment eu chez l’adversaire les moyens de leurs ambitions. Si, précisément, ils veulent nourrir des ambitions, ils ne peuvent plus se permettre d’y être moyens.

Priorité à la récupération

Alors que son système à une pointe unique n’a pas vraiment été convaincant à Créteil où David Ledy s’est battu comme un beau diable, mais souvent en pure perte, Laurent Fournier pourrait néanmoins reconduire le 4-2-3-1 utilisé à Duvauchelle. D’abord parce qu’Orléans opère avec une sentinelle juste devant la défense et qu’il devrait demander à Loïc Damour d’aller lui mettre la pression. Ensuite parce que le 4-4-2 utilisé à Pacy-sur-Eure lors du voyage précédent (pour le même nul vierge) n’avait pas non plus fonctionné. « À Pacy, nous avions perdu le contrôle au milieu », n’a pas oublié l’entraîneur strasbourgeois qui avouait hier hésiter encore. « Peut-être vais-je repartir avec un seul attaquant pour être plus présent à la récupération du ballon. »

Une chose est sûre : il pourra compter sur Ledy, rétabli de son coup reçu sur le genou droit et qui pourrait glisser sur le côté droit. Remplaçants contre Luzenac, Ali Mathlouthi, Benjamin Genghini et Marcio, auteurs d’une bonne entrée, devraient cette fois débuter. « De toute façon, je compte sur tout le monde », insiste le coach, « Tous doivent se sentir concernés. Personne n’est écarté, pas même Tristan Mbongo pour qui c’est difficile. Il faut essayer de lui redonner confiance. Je compte sur lui. Il n’a pas marqué 17 buts avec Luzenac l’an dernier pour rien. J’espère qu’il va bientôt avoir un déclic. »

NATIONAL (17 e journée). Orléans - Strasbourg à 19 h au stade de la Source. Arbitre : Stéphane Jochem.

Orléans : 16. Mermillod - 24. Sainati, 5. Soubieux, 4. Michelot - 19. Coelho, 20. Ligoule, 23. Delonglée (cap), 14. Thomas - 10. Zahiri - 11. Lefaix, 9. Nouar. Remplaçants : 2. Leclerc, 3. Eglin, 15. Ouedraogo, 21. Le Mat, 13. Claudio. 1. Renault (g). Entraîneur : Yann Lachuer.

Strasbourg : 1. Gurtner - 18. Pichot, 2. Outrebon, 6. Sikimic (cap), 3. Tchato - 20. Marcio, 8. Peuget - 25. Ledy, 26. Damour, 7. Genghini - 14. Mathlouthi. Remplaçants : 22. Ketkeophomphone, 5. Donzelot, 24. Mbongo, 9. Hadji, 16. Kéhi (g). Entraîneur : Laurent Fournier.

Stéphane Godin

[Roswell Man]

Je sens venir un nouveau 0-0 à la mords-moi-le-noeud, mais je vais pronostiquer 0-1, but de Ketkéo sur coup-franc dans les dernières minutes...

[argueti]

1. Régis Gurtner (g)
18. Stéphane Pichot
2. Julien Outrebon
6. Milovan Sikimic (cap)
3. Bill Tchato
20. Marcio
8. Alexi Peuget
26. Loïc Damour
7. Benjamin Genghini
25. David Ledy
14. Ali Mathlouthi

Remplaçants :
16. Vauvenargues Kéhi (g)
22. Billy Ketkeophomphone
5. Francisco Donzelot
24. Tristan Mbongo
9. Samir Hadji

Entraîneur :
Laurent Fournier

[argueti]

BUTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT