[10/11] 32ème J: Fréjus SR / Strasbourg - 1/2

[argueti]

Pas de topic !

Les scores de ce soir :

Gap FC 0 - 2 Bastia
Beauvais 2 - 1 Cannes
Creteil 3 - 1 Rodez
Gueugnon 0 - 0 Niort
Luzenac 1 - 1 Amiens

Retour de Peuget de notre coté, Ayoueha absent en sélection

[Its_me]

Après 30 journées, Bastia a déjà 70pts

[D520]

S’il n’est pas trop tard

Une atmosphère tellement viciées en coulisses qu’elle laisse envisager un avenir funeste pour le foot pro en Alsace, le Racing n’a que la victoire comme source d’oxygène. À Fréjus-St-Raphaël, surprenant concurrent dans la course à la montée en L2, Laurent Fournier et ses hommes sont, comme d’habitude, dans l’obligation de gagner.

Vitrine d’un club qui se plaît à disparaître dans un pathétique et inexplicable fracas, la bande à Fournier aurait bien du mérite à l’emporter aujourd’hui. Dans un Racing qui n’a jamais autant ressemblé à un triste cirque, les Strasbourgeois jouent les trapézistes. Aux alentours, c’est comme si la bande des clowns avait commencé à s’en prendre aux cordes qui soutiennent son instrument de gala.

Avec des dirigeants incompréhensibles qui ne comprennent pas grand-chose, les joueurs pros évoluent sans filet. Ils ont le podium dans le viseur, puisqu’ils n’ont pas perdu depuis deux mois. Et c’est comme si dans l’environnement, tout le monde faisait le mariole pour qu’on ne le remarque pas. Dans la chronique d’un désastre annoncé, Sikimic, Noro et les autres ont donc un certain mérite.

Depuis deux semaines, le président Jafar Hilali multiplie les menaces, les exigences, les anathèmes. Il s’est fâché à mort avec Patrick Spielmann, son homologue de l’association support et l’expression n’est pas exagérée. Les raisons de la colère restent nébuleuses. Ses conséquences font froid dans le dos. Il y a la mort d’un club à l’horizon estival, il y a une forme de désastre comme perspective, il y a l’image d’un cimetière pour un club au bout de l’impasse.

Dans cette chronique d’un désastre annoncé, Sikimic, Noro et les autres ont donc un certain mérite. Ils s’entraînent, jouent et enchaînent les matches comme si de rien n’était. Certes, ils sont payés pour le faire et d’autres employés du club peuvent nourrir des pensées autrement plus angoissantes avec l’éventuelle disparition d’un club pro.

Mais on a rêvé perspectives plus positives que de retarder un naufrage à coups de victoires. « L’idée, c’est de ne pas avoir de regrets, explique l’entraîneur, Laurent Fournier qui a alterné sourires et tête des mauvais jours cette semaine. Je leur mets la pression dans ce but. »
Une forme de solidarité dans un club qui se déchire

Côté sportif, le Racing n’est donc pas (encore) un Club Med où l’on se charge des affaires courantes. Plutôt seuls dans une tempête dont ils pourraient se désintéresser, les joueurs s’efforcent d’incarner une forme de solidarité dans un club qui se déchire.

Cela durera tant que les résultats sont là, que les victoires s’enchaînent comme sur les trois derniers rendez-vous et que la chance de jouer la montée existe. Puisque tant de gens semblent contre eux, les joueurs ont décidé de faire les uns avec les autres et la moisson de points est plutôt belle depuis le 15 janvier et la défaite concédée à Cannes (24 sur 30 possibles).

Oui mais voilà. Demeurer sur ces bases dans le Var n’a rien d’une évidence. Fréjus-St-Raphaël est le poil à gratter du National. Contrairement à leurs voisins cannois, ces Azuréens n’étaient pas attendus à pareille fête, à ce stade de la saison.

Huitièmes, à cinq points du Racing, les hommes de Bandini avaient plutôt fait pâle figure au match aller, en octobre (2-0). Laurent Fournier ne s’en tient pas à ce visage blafard. Avec Créteil, la saison passée, il avait mordu la poussière au stade Pourcin (1-0) et ne manque pas de se méfier d’un hôte qui jouera son ultime cartouche pour réintégrer la course à la montée. « Dans mon tableau de marche, j’avais prévu un point là-bas », explique le coach. Il faudrait tenter de tripler la mise, car l’En Avant Guingamp, la cible désigné des poursuivants, file à nouveau grand train (3 victoires, un nul) après son coup de mou du mois de février.

« Il faut qu’on soit solidaire comme on l’a été face à Beauvais (1-0) , à Plabennec (0-2) ou à Bayonne (1-2), considère Fournier. Il faut aborder ces rencontres avec le souci de ne pas prendre de but face à une équipe qui joue bien chez elle.»

Dans une enceinte un brin désuète, le Racing n’est pas parti pour s’amuser. D’ailleurs, il avait la tentation de muscler son milieu pour mieux envisager une résistance efficace.même si l’absence d’Ahoueya prive d’une possibilité et l’incertitude entourant Damour (adducteur) pourrait y ajouter une autre.

En face, il y a aussi des nuages avec la cheville de Bezzou (incertain), les absences d’Orinel, Keita (suspendus) et Fajr (blessé). Les Varois sont néanmoins à l’affût. Les cadors du championnat, qui les inspirent en général, sont à leur prochain programme.

Pour faire triompher les saveurs du printemps au détriment des senteurs de sapin, le Racing n’a pas le choix. Là où Amiens a gagné sans le mériter, il doit l’emporter pour seulement espérer survivre.

François Namur

[argueti]

Pour continuer à exister

Dans la longue lettre adressée mercredi soir par Jafar Hilali au président de l’association support Patrick Spielmann, la phrase la plus inquiétante est la dernière ou presque. Au-delà des menaces de perte du statut pro (voir ci-dessous) et de refus de faire signer les jeunes au centre de formation, le président londonien du RCS en brandit une encore plus alarmante, parce qu’elle résume à elle seule son état d’esprit. « Il faut bien comprendre que j’ai fait le deuil de mon investissement dans ce club. »

Sous-entendu : J. Hilali n’a plus rien à perdre. À l’image de Robert Redford et Paul Newman dans la scène finale de « Butch Cassidy et le kid », il est cerné de toutes parts - créanciers, omnisport, association, DNCG peut-être -, prisonnier dans sa tour d’ivoire londonienne, et se prépare à mener un combat perdu d’avance. Mais pour la beauté du coup, par fierté personnelle aussi, il est prêt à tirer dans le tas. Quitte à laisser sa peau - disons, sa chemise -, autant que d’autres la laissent aussi. Le club, le centre de formation, les joueurs, le staff, les salariés : tous sont désormais ses otages.

Tout ça nous éloigne évidemment du football. Mais depuis un an et demi du côté de Strasbourg, c’est devenu une bien vilaine habitude. Cette semaine, Laurent Fournier et ses joueurs ont ainsi préparé dans l’indifférence la plus totale leur rendez-vous capital de ce soir (19 h) à Fréjus/Saint-Raphaël pour la 32 e journée de National.

Pourtant, les Bleus, pris dans un tourbillon qui les dépasse, ont réussi l’exploit, après neuf mois d’un invraisemblable Barnum, d’être toujours en course pour l’accession en Ligue 2. Et comme le répète depuis des semaines Laurent Fournier, l’exploit serait plus grand encore, dans ce contexte surréaliste, de se hisser sur le podium en fin de saison et retrouver le 2 e échelon national.

« Un mois et demi à faire l’effort »

C’est pour cette raison que le technicien bas-rhinois ne passe rien à ses joueurs depuis le début et plus particulièrement ces derniers temps. Jeudi, il a clairement fait la gueule, sans diriger l’entraînement, parce que certains étaient arrivés avec quelques minutes de retard non pas à la séance, mais au rendez-vous fixé une demi-heure avant. « J’essaie de faire comprendre aux gars que si le club ne monte pas, certains vont se retrouver en difficulté dans un milieu du foot aux finances en souffrance. C’est leur avenir, celui de leur famille aussi, qui va se jouer sur le mois et demi qui nous reste à passer ensemble, pas le mien. Si le club dépose le bilan ou perd le statut pro, ce sera dur. Un mois et demi à faire l’effort dans une carrière de footballeur, ce n’est rien. Ce serait con de tout gâcher. Je sais bien que quand arrive la fin de saison, les sollicitations arrivent elles aussi et que ce n’est jamais facile à gérer. Je sais aussi que je suis exigeant, qu’après tout, on n’est qu’en National. Mais j’ai l’habitude du haut niveau. Le respect des horaires et de la performance est indispensable pour ne pas avoir de regrets. »

Ce soir, le RCS, invaincu depuis dix matches (7 victoires, 3 nuls), tentera d’enchaîner un 4 e succès consécutif synonyme de triple prime, celle promise par Jafar Hilali avant les victoires sur Gueugnon, à Plabennec et contre Beauvais. En face, les Varois abattront leur dernière carte dans la course à la montée. Battus à cinq reprises sur les huit dernières journées (contre trois victoires), les hommes d’Aatos Bandini savent que s’ils ne matent pas Strasbourg, leur saison sera pratiquement terminée. Le Racing, lui, veut prolonger la sienne, même s’il est difficile d’imaginer aujourd’hui qu’elle ne finisse pas mal.

Damour touché

Loïc Damour, qui a écourté l’entraînement hier après-midi à Fréjus pour une douleur à la cuisse, ne débutera sans doute pas la partie ce soir et pourrait même s’asseoir en tribune. « Pas question de prendre de risque alors qu’il restera neuf matches derrière », lâche un Laurent Fournier qui n’avait pas décidé hier s’il alignerait trois récupérateurs (Betsch, Peuget, Genghini) ou son traditionnel 4-2-3-1 avec la triplette Ledy – Noro – Yenga en soutien de Mathlouthi. Il hésitait aussi entre Pacho Donzelot et Bill Tchato pour le dernier poste de défenseur.

Outre Jocelin Ahoueya, en sélection béninoise, Billy Ketkeophomphone (ménagé pour avoir perdu 3 kilos à cause de sa gastro), Cyriaque Rivieyran (« je préfère qu’il joue un match entier en réserve qu’être remplaçant avec moi », dit Fournier), Tristan Mbongo, Samir Hadji, Brian Amofa (reprise) et Boubacar Kébé (reprise) ne figurent pas dans le groupe des 17.

A Fréjus, l’équipe sera remaniée en profondeur en raison de l’absence de cinq titulaires habituels, Orinel, Ramos, Keita (tous suspendus), Joinville (touché au nez) et Fajr (cuisse). Bezzou, maillon essentiel de l’entrejeu, est incertain pour avoir contracté une entorse de la cheville lors de la séance de jeudi.

La composition des équipes

Fréjus Saint-Raphaël – Strasbourg à 19 h au stade Pourcin. National (32 e journée). Arbitre : Abdelali Chaoui.

Fréjus : 16. Cattier – 28. Gamondes, 15. Fernandez, 5. Faure, 20. Gharibian – 26. Bardon, 17. Barrau (cap), 10. Gueye, 27. Bezzou – 24. Henaini, 11. Vareilles. Remplaçants : 23. Moulin, 8. Noyer, 13. Diallo, 9. Dutil, 1. Gibert. Entraîneur : Aatos Bandini.

Strasbourg : 1. Gurtner - 18. Pichot ou 5. Donzelot, 2. Outrebon, 6. Sikimic (cap), 3. Tchato ou 18. Pichot - 15. Betsch, 8. Peuget - 25. Ledy, 21. Noro, 7. Genghini ou 11. Yenga – 14. Mathlouthi. Remplaçants : 5. Donzelot ou 3. Tchato, 11. Yenga ou 7. Genghini, 13. Brahmia, 23. Belvito, 26. Damour, 16. Kéhi (g). Entraîneur : Laurent Fournier.

Stéphane Godin

[Its_me]

Et 1-0 pour le Racing ! But de Mathlouthi qui s'est présenté seul face au gardien sur une ouverture de Noro.
Pour l'instant Guingamp perd 1-0, donc on reviendrait à égalité avec un match en plus.

[Roswell Man]

Egalisation de Guingamp

[Its_me]

Et égalisation de Fréjus

[Its_me]

Et 2-1 pour le Racing
Yenga qui pousse la balle après que le gardien l'ait relâchée sur une frappe de Mathlouthi.

[fan_racing]

BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT

[télésupporteur]

match terminé
2 pts de repris sur guingamp