[10/11] 39ème J: Strasbourg / Rodez - 2/1

[argueti]

Avant dernier match à domicile

[Gotcha]

.... et de l'histoire du RCS.

[Tenor]

mais non mais non ...il survivra contre vent et marée et autre tsunami

[argueti]

Ayoueha blessé, Damour parti ... on met qui au milieu ?

Reste Peuget voire Marcio ...

[argueti]

Concernés, malgré tout

Pendant que leurs dirigeants s’étripent depuis le début de la semaine, les joueurs s’efforcent de préparer leur antépénultième rencontre de la saison. Pour s’affranchir d’un contexte compliqué, ils peuvent compter sur leur entraîneur, Laurent Fournier.

Depuis Londres n’est pas apparu le moindre rayon de soleil ces dernières heures. La cité réputée pour son « fog » a plutôt exporté quelques tempêtes sur l’Alsace. Le président Jafar Hilali y vit. Mercredi, il a traversé la Manche pour répondre à la convocation de la Direction Nationale du Contrôle de Gestion, inquiète des violents échanges relayés dans les médias. Vu de l’extérieur, le Racing est un champ de batailles où l’omnisport attaque la SASP qui réclame de l’argent à l’association pendant que la Mairie tente de jouer en vain un rôle de médiateur. Vous n’y comprenez rien ?

Fournier : « Pas de sueur, pas de salaire, pas de titre »

Ce n’est pas bien grave. À entendre des acteurs de l’intérieur, le Racing est aussi un champ de ruines. « Je ne transigerai pas, a répété le président de la SASP. Pour achever la saison, il manque entre 1,5 et 1,8 millions d’euros. Il y a une discussion avec l’association. Mais je ne reculerai pas : je ne lâcherai plus d’argent, c’est à elle de payer. ». La position ferme et définitive (?) ne présage rien de bon. Soucieux de préserver l’avenir, Patrick Spielmann a bien envisagé de lâcher du lest. Il s’en tiendra au maximum à 300 000 euros et cela risque bien de ne pas suffire.

Dans l’attente de leur paye d’avril, Laurent Fournier et ses joueurs ont du mérite à ne pas complètement désespérer. Loin de là, l’entraîneur strasbourgeois n’en démord pas. « On est toujours dans le même état d’esprit, garantit le coach. On n’est qu’à trois points de Guingamp (ndlr : qui a néanmoins un match de plus à jouer). » La question des salaires n’apparaît même pas comme une circonstance atténuante, à ses yeux. « On fera le boulot jusqu’au bout, poursuit-il. De toute façon, il n’y a aucune excuse puisque l’on sait qu’au pire, on sera payé par des caisses de solidarité. Les joueurs n’ont qu’à négocier avec leur banquier. Mais j’ai confiance dans mes joueurs et je leur ai dit avant la séance : pas de sueur, pas de salaire, pas de titre.»

Damour écarté

En vérité, quelques éléments de son groupe ont visiblement cédé la place pour n’en laisser que dix-huit, désignés pour porter le maillot jusqu’à la fin de la saison, face à Rodez, à Rouen, puis face à Bayonne. « Certains se laissent aller », constate Laurent Fournier. Cette semaine, ils ont été priés de s’effacer pour les plus motivés. Jocelyn Ahoueya n’en fait pas partie. Mais, avec le Béninois, il n’est aucunement question d’envie. Victime d’une fissure du péroné, le milieu de terrain en a fini avec sa saison.

Pour Loïc Damour, avec qui il a formé l’habituel duo de récupérateurs, la question est plus épineuse. Le joueur a effectué un essai à Cologne, où il a participé à une opposition mercredi, pour une occasion de croiser Fabrice Ehret. Revenu en Alsace, l’international moins de 19 ans s’est contenté d’un décrassage. Il n’a pas été retenu pour le match de samedi*.

« Je n’ai rien à me reprocher, explique Damour. J’espère que le coach va m’expliquer pourquoi je ne suis pas retenu. Je sais qu’il ne voulait pas que j’y aille. Mais tout était clair. Les dirigeants de Cologne ont fait comprendre qu’ils voulaient absolument me voir. Si certains collègues ont mal pris que je parte, j’en suis désolé. Mais il n’est absolument pas dans mes intentions de partir libre ».

Il n’aura peut-être pas le choix. En cas de dépôt de bilan, les joueurs seraient libérés de leur engagement. Cela n’a pas nécessairement le don de les réjouir. Cyriaque Rivieyran, le prometteur milieu de terrain, ne s’est pas vu proposer de contrat alors qu’il achève sa formation.

« Mon premier souhait, c’est de signer ici, a-t-il indiqué hier. Des clubs se sont déjà manifestés, ça commence à discuter, mais le Racing est ma priorité. Tout ce qui se passe, je le vis comme un échec parce qu’avant d’y jouer, j’étais supporteur du Racing, ramasseur de balles à la Meinau. Dans le vestiaire, on parle surtout des problèmes. Mais on se dit aussi que le championnat n’est pas fini et que si on n’a pas notre destin entre nos mains, on aurait des regrets de ne pas tout donner. » Au Racing, c’est comme si le terrain avait pris des allures d’échappatoire.

François Namur

* : les dix-huit joueurs sur qui compte Laurent Fournier sont Gurtner, Kéhi, Pichot, Donzelot, Sikimic, Outrebon, Marcio, Genghini, Peuget, Betsch, Noro, Brahmia, Ketkeophomphone, Rivieyran, Ledy, Mbongo, Yenga, Hadji.

[argueti]

Faux pas interdit

Le carton de Guingamp hier soir contre Orléans (4-1) condamne Laurent Fournier et ses hommes à un sans-faute qui ne suffira peut-être pas. Premier volet de leur triptyque final à 18 h à la Meinau contre un Rodez qui lutte pour son maintien.

Hier midi, Laurent Fournier avait quitté le terrain d’entraînement un large sourire aux lèvres. « Ce soir, c’est soirée bière - une seule (rires) ­-, chips et cacahuètes, avec un œil attentif sur le net pour suivre Guingamp - Orléans », avait lancé l’entraîneur strasbourgeois à la cantonade. Dix heures plus tard, alors que les Guingampais venaient de torpiller les Orléanais (4-1), son sourire s’était envolé. « Je suis dégoûté », lâchait-il sur les coups de 22 heures. « Ma soirée a été gâchée. Je n’ai pris ni bière, ni chips, ni cacahuètes. L’évolution du score m’a coupé l’appétit avant. »

Même si Amiens, rejoint à Cannes sur la fin (1-1), devra encore patienter pour avoir les deux pieds en L 2 (1), la nouvelle salve de la mitraillette costarmoricaine complique encore un peu plus la tâche du Racing. En Avant flingue à tout va – 16 buts sur les 4 dernières journées – et possède la meilleure attaque du National (80 buts en 37 matches).

« Notre travail jusqu’au bout »

Invaincu depuis 12 rencontres (8 victoires, 4 nuls, 28 points sur 36), le club du président Noël Le Graët va devoir abandonner au moins six points sur neuf à Amiens, contre Rodez et à Rouen. Même si cette condition est remplie, le Racing devra aussi réussir le grand chelem contre Rodez (diminué ce soir par les absences en défense), à Rouen et devant Bayonne (premier non-relégable, juste devant les Ruthénois, mais avec un match de plus) pour arracher la montée. « Le succès de Guingamp nous oblige à l’emporter face à Rodez. On va continuer à espérer et on verra bien comment ça se passe, mais on sait que ça va être difficile », doit bien reconnaître l’ex-international qui, hier encore, hésitait sur son onze de départ et s’efforçait de faire fi des problèmes extra-sportifs, provisoirement repoussés par le compromis signé en soirée par la section pro et l’association amateur. « Je ne suis pas pour Pierre, Paul ou Jacques, mais pour le Racing. Après, c’est à l’association, à la SASP et à l’omnisport de régler leurs problèmes. Sur le terrain, nous aurons fait notre travail jusqu’au bout. Ce qui arrive à Strasbourg cette année est une expérience enrichissante qui va permettre à chacun de progresser. »

Lui, le premier, qui se souvient que huit jours après la victoire de l’aller (3-0 le 12 janvier) à Rodez - la première du RCS à l’extérieur depuis 19 mois -, il avait pris la porte, poussé dehors par une défaite à Cannes (1-0) dans l’intervalle et, surtout, un Jafar Hilali qui allait le repêcher le lendemain, sitôt une qualification en Coupe de France contre Evian-Thonon-Gaillard (1-0). « Le match va être compliqué face à une équipe qui joue son maintien. Alors, la manière, je n’en ai rien à f… Il faut mettre le bleu de chauffe et aller au combat, sans jouer sa carte personnelle, en pensant à l’intérêt collectif. Sans leurs coéquipiers, certains n’auraient pas autant de contacts aujourd’hui. »

(1) Il lui suffit prendre un point sur ses trois derniers matches contre Guingamp, à Niort et face à un Bastia déjà en L2.

Absents : à Strasbourg, Mathlouthi (suspendu), Ahoueya (fissure du péroné), Belvito (genou), Amofa (cuisse), Damour, Marcio, Rivieyran (choix de l’entraîneur) ; à Rodez, Mallein (suspendu), Auzepy (cheville), Chougrani (cheville), Faviana (cuisse), Massot (pubalgie).

[PoY]

Il fallait gagner à Créteil pour espérer, la c'est fini pour cette année, Guingamp ne perdra pas 2 fois en 3 matchs

[D520]

au moins, si on gagne , cela profitera à Colmar !!!

[Tenor]

c'est la seule consolation en Alsace, et malgré cela si ca pouvait aider Colmar, le maintien pour eux n'est pas encore assuré

maigre consolation

[télésupporteur]

rcs = racing colmar strasbourg