[11/12] 15ème J: Jarville / Strasbourg - 0/0

[argueti]

Ce match va t'il se jouer ?

-10° en fin de semaine sur Jarville.

François KELLER disait samedi que Jarville en cette saison jouait sur un terrain synthétique au lieu de leur terrain d'honneur. Maintenant avec -10 ...

[Tenor]

çà n'empêche pas de jouer les filles

[Alkand]

C'est clair la température n'a pas d'incidence sur la tenue ou non d'un match.

Et sur synthétique, pas de risque de report pour terrain gelé.

[fan_racing]

Match où ça circulera peut-être moins bien que lors des précédents, à moins d'ouvrir le score rapidement et de ne rien changer ensuite dans notre façon de faire.

[argueti]

Des troupes ménagées

ENTRAÎNEMENT. – Vu les conditions climatiques délicates et le froid persistant, le Racing s’est entraîné hier matin sous la halle couverte du centre de formation. François Keller a mis en place des oppositions (quatre contre quatre) sur terrain réduit. Quelques absences sont à signaler. Milovan Sikimic, touché à la cuisse et sorti sur blessure samedi dernier, est toujours ménagé. Mais sa participation à la rencontre de samedi, à Jarville, n’est pour l’instant pas remise en cause. David Ledy, de son côté, a écourté son entraînement en raison d’une pointe ressentie à la cuisse mais le meilleur attaquant devrait être remis d’ici samedi. Idem pour Pacho Donzelot, légèrement grippé, qui est resté aux soins hier matin. Alexandre Gisselbrecht, opéré la semaine passée, est par contre toujours absent dans un groupe où Joris Ursch a fait son retour et postule pour une place dans les 16.

REPORTÉ ? – Sauf miracle, le derby strasbourgeois qui devait opposer le Racing II à Vauban (DH), dimanche, au stade Jean-Nicolas Muller, sera reporté. « Le terrain est complètement gelé, je ne suis pas très optimiste sur la tenue du match », a indiqué hier Jean-Marc Kuentz, l’entraîneur des jeunes pousses alsaciennes. À suivre…

[argueti]

Rigole toujours !

Après avoir goûté au monde du foot professionnel, Anthony Rigole est retourné dans son club de toujours, Jarville Jeunes Football, là ou son père, Alain, entraîne depuis 1977, là où le président Isaac Niego dit “Peppone” distille des leçons de vie.

Il a fêté ses 30 ans fin octobre, en même temps que la naissance de son amour pour le ballon rond. « Je suis né dedans. Sans lui, je ne sais pas ce que je serais devenu. Les études, c’était pas ça car je ne pensais qu’au football », souffle Anthony Rigole. Le gamin était doué, la précision de son pied droit régalait déjà ceux qui le couvaient du regard comme Isaac Niego, le président de Jarville JSF, « qui use tout son souffle à 83 balais pour nous mettre dans les meilleures conditions ». Ou comme Alain, le paternel. « Ça fait 26 ans qu’il m’entraîne, me suivant même quand je suis parti à Nancy. Il y a forcément des prises de bec, des désaccords, maintenant que j’ose lui répondre, sourit notre homme. Mais il m’a toujours poussé à ne jamais me contenter de ce que j’avais. »

« Si je n’avais pensé qu’à ma tronche, je n’aurais pas pu la regarder le matin dans une glace »

Alors, quand Anthony “claquait” quatre buts lors d’un match, son père lui disait qu’il en avait raté « deux de plus tout faits » sans se départir de son sourire. « Il a fait de moi un éternel insatisfait, mais il a fait de moi un éternel amoureux du ballon. » Il finira donc par filer à l’AS Nancy-Lorraine voisine, y restera quatre saisons, jouera une dizaine de rencontres de L 2, disputera et perdra un 8 e de finale de Coupe de France à Bastia (1-0), au début de l’année 2002. « Et puis, je me suis blessé au genou gauche pendant neuf mois alors que je n’avais qu’un contrat d’une saison. C’est mon seul regret, ça, de ne jamais avoir signé de contrat plus long pour avoir le temps de m’installer. J’ai manqué de chance. Et puis, j’étais un trop bon mec, pas assez égoïste. »

Tout en prononçant ses derniers mots, il se ravise avec bonne humeur. « Bon, si je n’avais pensé qu’à ma tronche, je n’aurais pas pu la regarder le matin dans la glace de ma salle de bain quand je me rase. » C’est une question d’éducation, ça. Seul le ballon importait, pas ce qu’il rapportait. On vit pour jouer, pas l’inverse chez les Rigole. Alors, il est retourné à Jarville-la-Malgrange à quelques hectomètres du stade Marcel-Picot, « sans plus jamais toucher de fixe pour taper dans un ballon », à l’école de la vie chez “Peppone” et ses fils. « Quand tu vois son amour pour nous, tu veux juste le lui rendre et rien lui prendre. » Il lui vient en mémoire l’un des nombreux exploits de son club en Coupe de France. C’était la saison passée face à Dijon. « On gagne. Dans le vestiaire, mon père nous regarde tous et remarque que nous n’avions pas parlé de prime. Alors, il propose 200 euros. Un des joueurs s’est levé et a répondu : “Es-tu sûr que le club peut se le permettre” ? »

313 buts en 370 matches

La vie file ainsi dans ce club de Meurthe-et-Moselle, un club pas comme les autres. « Je m’y sens plus que bien », assène Anthony sans forcer sa voix. Et lui, s’il tentera encore sa chance à Nice durant six mois en 2005, il se résoudra à ne plus vivre du ballon. « J’aime le foot pour ce qu’il est, pour les émotions qu’il génère, pour les moments que tu partages, pas pour l’argent qui y est distribué, même en CFA 2. » Dans la vie de tous les jours, il est postier, distribue le courrier dans les entreprises nancéiennes, parle « beaucoup de foot » à ses clients.

Et puis, il y a Jarville et son stade de la Californie où il dispense son savoir aux jeunes du club depuis de longues saisons. « J’ai pour coéquipiers des joueurs que j’ai formés quand ils avaient douze ou treize ans. C’est une fierté. »

Il dit ça en même temps que ses yeux semblent briller, mais il dit qu’il n’est surtout pas une exception. « Je me sens comme un tuteur, un grand frère. Je suis juste là pour dire aux jeunes que la force de ce club, c’est le souffle de son président et des dirigeants. Sur un terrain, on doit tout donner, rien réclamer. »

Il parle donc « de grande famille » pour expliquer pourquoi ce club existe encore et toujours au niveau national. « Et c’est pourquoi nous faisons souvent des coups en Coupe de France. » Il relativise son rôle sur la pelouse, là où son pied droit, parfois le gauche, fait des ravages : 313 buts déjà en 370 rencontres officielles. « Mon père me donne carte blanche, je fais presque ce que je veux, mais toujours au service du collectif. » Samedi, il se réjouit de recevoir le Racing. « C’est affolant de voir ce club à ce niveau. Pour nous, ce sera un match de gala. On va tout faire pour embêter les Strasbourgeois. »

Il dit ça, mais il dit aussi qu’il rêve du match retour. « Ce sera l’avant-dernier de la saison. On rêve tous ici qu’il sera synonyme de montée pour le Racing et de maintien pour nous. On battra un record d’affluence à la Meinau, on fera la fête ensemble. » Anthony Rigole, lui, profitera de la fin de la saison pour finir de passer ses diplômes d’entraîneur (DEF). « Mon père aura 60 ans dans deux saisons. Il aimerait revenir à la formation. Je prendrai sa suite à la tête de l’équipe première. » Inlassablement, il transmettra les valeurs de son club, de son clan presque. Elles racontent et rappellent que le ballon tourne rond, même et surtout sans argent…

Le mot du président

ISAAC NIEGO DIT “PEPPONE” est président du Jarville Jeunes Football. C’est « un jeune homme de 83 ans » qui tutoie vite, rebaptise chacun aussi vite par un « mon fils » sincère, et qui est amoureux de certaines valeurs. « Pour moi, le football c’est la convivialité, la famille et aussi de l’éducation pour la jeunesse. Pendant la rencontre, on peut se chamailler gentiment avec l’adversaire. Après, on boit un coup et on mange ensemble. Ici, on aime les gens. Je suis heureux de recevoir le Racing, mais je suis désolé, comme nos installations sont en réfection, de le recevoir dans des conditions très difficiles. Je prie les Strasbourgeois de m’excuser. »

[argueti]

Match reporté !

[Pinon]

Il y aura donc un 3ème match de suite à domicile !

[silex57]

S'il n'est pas reporté ...

[Alkand]

Pfff... C'est naze. Ils ont reporté tous les matchs de CFA et divisions inférieures : http://www.football.fr/cmc/scanner/foot ... tml?popup3

Pourquoi ne laisse t-on pas la décision aux arbitres. Surtout que maintenant il y a de plus en plus de terrains synthétique ce qui permet de jouer par tout temps.