[11/12] 24ème J: Saint-Louis / Strasbourg - 1/2

[argueti]

Ledy très incertain

Alors qu’un derby au sommet se profile pour le Racing, de nombreux titulaires sont restés ce matin aux soins.

David Ledy, sorti sur blessure lors de la rencontre face à Auxerre, souffre toujours d’une luxation à l’épaule. Plus grave, une contracture à la cuisse risque de lui faire manquer la rencontre à Saint-Louis. « Pour l’instant, il est out jusqu’à nouvel ordre, pour ce week-end, ça risque d’être juste », a indiqué ce matin François Keller à l’issue de l’entraînement. Thomas Martin, lui aussi sorti sur blessure, souffre d’une grosse entorse à la cheville. Sa participation au derby de samedi semble fortement compromise. Ludovic Golliard, lui aussi touché à la cheville, est incertain. Milovan Sikimic était aussi absent ce matin, mais son problème au dos ne devrait pas le priver de match ce week-end. Idem pour Anthony Sichi, qui souffre des adducteurs et a été ménagé. Du côté des blessés de longues date, Eric Nyatchou (pubalgie) est toujours absent, mais Adel Benchenane a fait son retour au sein du groupe, mais sera encore trop juste pour jouer samedi.

[alphons]

on espere que ledy sera retabli pour le match de vesoul

[Its_me]

Ce match va être compliqué !

[fan_racing]

Compte tenu de l'aller, je voyais tout d'abord un match pourri pour le retour aussi. Mais dans l'absolu ça ne veut rien dire et un Racing en forme viendrait bien sûr à bout de Saint-Louis. Par contre, avec tous ces (potentiels) absents, je crains du coup de nouveau un match nul

[argueti]

David Ledy et Steven Keller forfait

Le meilleur buteur du RCS David Ledy et le milieu de terrain Steven Keller, blessés à la cuisse, ne joueront pas demain (18h) à Saint-Louis lors de la 24e journée du groupe C de CFA 2. Du côté ludovicien, Oxence Mbani (suspendu) et Sadik Kaymak (pubalgie) manquent à l’appel.

Jusqu’au bout, David Ledy, touché samedi contre Auxerre 3 à l’épaule gauche, mais aussi et surtout à l’ischiojambier gauche, a voulu y croire. Et comme le reconnaissait volontiers François Keller ce midi à l’issue de l’entraînement de veille de match, « si ça n’avait tenu qu’à David, il aurait joué. » Seulement voilà, même si – on le sait – l’Aspachois, qui rêvait de ce match dans son Haut-Rhin natal, est un dur au mal, le staff médical a refusé de lui donner le feu vert.

Hier midi, le meilleur buteur du RCS (22 buts officiels, dont 16 en championnat) s’était encore efforcé d’entretenir l’espoir. Il venait pourtant de passer une échographie de la cuisse pas complètement rassurante. « Il y a un petit quelque chose, mais ça va aller. »
Les médecins du club en ont jugé autrement. « David est tellement généreux, a tellement envie d’aider le club, qu’il jouerait tout seul contre toute une équipe », sourit son entraîneur, « Il nous donne une force psychologique porteuse. Mais je me fie à l’avis médical. C’est ma responsabilité de faire ce choix que je sais être un crève-cœur pour lui. Mais le faire jouer demain à Saint-Louis, ce serait prendre le risque que sa cuisse pète (sic) et qu’il soit out jusqu’à la fin de saison. J’ai besoin de lui. »

L’attaquant n’est pas le seul Strasbourgeois consigné à l’infirmerie. Steven Keller, blessé jeudi à un adducteur, doit lui aussi faire l’impasse. Outre l’avant-centre et le jeune milieu de terrain, Abdoulaye Coulibaly quitte le groupe des seize. Anthony Sichi (absent face aux Icaunais pour une douleur à l’adducteur gauche), Joris Ursch (cantonné ces derniers temps en réserve) et Adel Benchenane (de retour après un mois et demi d’absence pour une lésion à l’ischio gauche) le réintègrent. « Après sa longue indisponibilité, Adel a fait une très bonne semaine d’entraînement », commente F. Keller.

Un temps incertain, Thomas Martin, victime d’une entorse de la cheville gauche contre Auxerre, va serrer les dents, comme son capitaine Ludovic Golliard qui soigne lui aussi une cheville douloureuse depuis une quinzaine. « Thomas aurait sans doute été ménagé, mais les diverses blessures m’amènent à accélérer son retour », poursuit le coach.

A Saint-Louis où plus de 1000 billets ont trouvé preneur, l’entraîneur Cédric Decker est lui aussi privé de deux pièces maîtresses : son capitaine Sadik Kaymak, qui soigne toujours sa pubalgie, et son défenseur Oxence Mbani, suspendu après son expulsion samedi dernier à Thaon-les-Vosges. Sixièmes avec 61 points, les Ludoviciens ont subi un coup d’arrêt dans les Vosges (défaite 2-1). « C’est vraiment dommage, d’autant qu’à 10 contre 11, nous avions ouvert le score », rappelle le technicien haut-rhinois, « Nous restions sur une série d’invincibilité de quatre matches (trois victoires et un nul) et nous aurions aimé accueillir le Racing avec une série encore plus longue. Strasbourg est une grosse machine qui a fait ses preuves sur la durée en termes comptables et statistiques. Mais ça ne change rien : nous avons nos chances. Nous avons souvent fait de bonnes choses contre les gros, même si nous n’avons pas toujours été récompensés par manque de réalisme.»

Les groupes
Saint-Louis : Roche, Levaux – Matter, Grosperrin, Onesta, Lerose, Kalenga, Nouicer, Garos, Goepfert, Tighazoui, Perez, Anatole, Degré, Bouzaamouche. Entraîneur : Cédric Decker.
Strasbourg : Kéhi, Duki – Donzelot, Golliard, Modeste, Sikimic, Guignery, Martin, Sichi, Ursch, Pinaud, Genghini, Sow, Binder, Benchenane, Ounissi. Entraîneur : François Keller.

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L’heure d’un grand coup

Entre St-Louis, qui a l’occasion d’édulcorer ses regrets, et le Racing, pas loin d’un pas décisif pour la montée, le vainqueur du jour aura quelques raisons de sourire.

Après une extrême agitation, nous voici au stade du silence. La dernière victoire du Racing, aussi essentielle et convaincante soit-elle, face à Auxerre (2-0), s’était déroulée dans une atmosphère assez viciée en coulisses. Samedi dernier, à la Meinau, les dirigeants du Racing, en guerre de position manifeste, ont pris soin de ne pas se croiser, de ne pas trop s’afficher, d’apparaître sur un mode fugace. C’est comme si après avoir joué les fiers à bras, ils étaient tous devenus partisans de l’extrême discrétion.

Les élus se sont bien offert une tranche d’échanges à fleuret moucheté lundi, un ancien président a ressorti une solution du chapeau en se proposant de racheter la marque pour écarter les difficultés financières à venir. Et si les supporters ont revu leur position en exprimant leur défiance à l’encontre de Frédéric Sitterlé, ce dernier s’est plongé dans un « silenzio stampa ». C’est une pratique qui a cours dans les clubs qui n’en finissent pas de perdre. Ce peut être l’expression d’un irrépressible désir de s’en aller.

La suite s’écrira sans doute bientôt sans le Haut-Rhinois. Patrick Spielmann, le président, lui, est en vacances. Et les joueurs, donc, peuvent aborder le rendez-vous ludovicien sans aucune certitude du lendemain mais avec en ligne de mire la possibilité du travail bien fait. Aujourd’hui, ce sera jour de fête à la frontière franco-suisse. Les Strasbourgeois n’y ont assurément pas l’intention d’être les dindons de la farce. La mauvaise surprise n’est néanmoins pas à exclure. « Je considère que le match nul de l’aller avait été très bon résultat, explique François Keller. En début de saison, je considérais aussi qu’ils avaient l’un des deux ou trois meilleurs effectifs du groupe. »

« Un peu comme un 32 e de finale de Coupe de France »

La frustration est ludovicienne. En perdant des points face à quelques petits — deux défaites face à Thaon ou un récent échec à Jarville par exemple –, la bande à Vincent Decker a enterré tout espoir de se mêler à la lutte au sommet. Il ne lui est pas interdit de se faire plaisir alors qu’il reste sept matches à disputer. « Ce match est un événement, indique le coach haut-rhinois. Comme il l’est pour toutes les équipes du championnat. Cela génère du public, c’est un peu un 32 e de finale de Coupe de France. J’attends de mon équipe qu’elle réédite sa performance du match aller en terme de contenu et qu’on arrache cette fois la victoire. Faire chuter le Racing, c’est faisable et la victoire de l’ASIM nous donne des idées. »

La dernière virée du Racing dans le 68 a effectivement correspondu à l’une de ses deux défaites dans la saison (2-1). Méfiance et vigilance semblent donc d’indispensables précautions pour confirmer un statut de leader. Se refusant à sortir un précautionneux parapluie, le Racing a plutôt l’intention de se la jouer ambitieux. « On peut frapper un grand coup, considère François Keller, parce que beaucoup d’équipes nous voient perdre des points à St-Louis. » En conservant au terme du week-end son inestimable avance de deux victoires sur les concurrents à la montée, à six matches de la fin, le Racing ne serait pas loin du seul Graal qui vaille, celui que ses dirigeants n’ont pas été loin de tout faire pour lui enlever.

[argueti]

Saint-Louis Neuweg
1. Rodolphe Roche (g)
2. Julien Matter
3. Olivier Onesta
4. Yoann Grosperrin
5. Marc Kalenga
6. Samir Nouicer (cap)
7. Cédric Goepfert
8. Jérémy Anatole
9. Nicolas Perez
10. Mickaël Garos
11. Amin Tighazoui

Remplaçants :
12. Anthony Lerose
13. Morad Bouzaamouche
14. Romaric Degrette
15. Syleimane Diane
16. Thomas Levaux (g)

Entraîneur :
Cédric Decker Terrain
Racing Strasbourg
1. Vauvenargues Kéhi (g)
2. Pacho Donzelot
3. Billy Modeste
4. Milovan Sikimic
5. Thomas Martin
6. Ludovic Golliard (cap)
7. Gauthier Pinaud
8. Anthony Sichi
9. Adel Benchenane
10. Benjamin Genghini
11. Saidou Sow

Remplaçants :
12. Joris Ursch
13. Robin Binder
14. Vincent Guignery
15. Aymeric Ounissi
16. Zimon Duki (g)

Entraîneur :
François Keller

[Gotcha]

1-0 pour saint louis...

[Gotcha]

1-1 but de genghini juste avant la mi-temps!

[PoY]

Egalisation de Genghini