[12/13] 9ème J: Strasbourg - Alfortville 2/1

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Racing : Sichi revient

Absent samedi en Coupe de France à Riedisheim pour une sciatique, le milieu de terrain du RCSA Anthony Sichi réintègre les 16 pour la réception de l’UJA Maccabi Paris demain (18h) à la Meinau en CFA. Il remplace Robin Binder. C’est le seul changement dans le groupe de François Keller.

« Ça va mieux. Pour demain, c’est OK. Au départ, j’ai cru que j’avais un problème à la cuisse. En réalité, le nerf sciatique m’envoyait des décharges électriques. » Anthony Sichi l’a confirmé ce midi après le dernier entraînement : le Provençal, forfait samedi dernier lors de la qualification du Racing à Riedisheim (2-0) pour le 6e tour de la Coupe de France, est bon pour le service.
Son entraîneur, François Keller, l’a donc réintégré parmi les 16 qui recevront l’UJA Maccabi Paris demain (18h) à la Meinau lors de la 9e journée du groupe B de CFA. A. Sichi reprend sa place au détriment du jeune attaquant Robin Binder dans un groupe par ailleurs inchangé.

R. Binder a, lui, été laissé à disposition de l’équipe 2 qui se déplace à Wittenheim dimanche (15h) en Division d’Honneur. Le RCSA 2 aura d’ailleurs fière allure dans le Haut-Rhin, puisque Brian Amofa, Abdoulaye Coulibaly, Vincent Guignery et Benjamin Genghini évolueront eux aussi avec la formation de Pascal Droehnlé. Victime d’une luxation du pouce gauche contre Nancy 2 le 8 septembre, B. Genghini a repris l’entraînement cette semaine. S’il ressent encore une gêne (Ndlr : il s’est fait poser une broche) et, surtout, une petite appréhension, le milieu offensif est apte.

Benchenane encore forfait

Ce n’est pas le cas de l’attaquant haut-rhinois Adel Benchenane. Obligé de renoncer au déplacement à Riedisheim pour une contracture à l’ischiojambier droit, l’ancien buteur de Bartenheim n’est pas pleinement rétabli. Il reste à l’infirmerie, tout comme le gardien remplaçant Jérémy Bahloul, lui aussi déjà absent en Coupe pour une entorse du poignet gauche. Le jeune portier du centre de formation, Harold Ball, figurera ainsi sur le banc pour la 2e fois d’affilée.
A noter que les Bleus ont vu réapparaître jeudi dans leur vestiaire Vauvenargues Kéhi, victime d’une fracture du péroné gauche à Moulins le 1er septembre. L’habituel titulaire dans les buts vient de commencer sa rééducation. Son retour n’est pas attendu avant janvier. Steven Keller (ligaments croisés) et Alexandre Gisselbrecht (entorse de la cheville) manquent toujours à l’appel.

Le groupe: Duki, Ball – Donzelot, Golliard, Modeste, Sikimic, Momha, Martin, Ursch, Zerbini, Sichi, Pinaud, Noro, Sow, Ledy, Perrin.

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Se souvenir des belles choses

En 2010-2011 en National, le RCS avait dominé l’UJA Alfortville à deux reprises. À 18 h à la Meinau, l’équipe de François Keller, qui reste en CFA sur son premier échec à Chasselay, compte reprendre sa marche en avant face à l’hermétique club francilien, devenu cet été UJA Maccabi Paris.

C’est un rendez-vous qui fleure bon le National. Du moins qui le fleurait il y a un an et demi lorsque le Racing et l’UJA Alfortville évoluaient de concert en National. En 2010-2011, juste avant la disparition du foot pro à Strasbourg, le RCS avait disposé à deux reprises de l’UJA, future reléguée en CFA : 4-0 le 23 octobre 2010 à la Meinau (avec un doublé d’un certain David Ledy) et 3-1 le 9 avril 2011 à Colombes. À bien y réfléchir, c’était presque le bon temps. Sauf que quelques semaines plus tard, le RCS dégringolait administrativement de deux échelons quand l’UJA en dévalait un sportivement.

Depuis, l’équipe de François Keller a remonté une marche. Et elle a évidemment l’ambition d’en enchaîner une deuxième au printemps. Depuis aussi, l’UJA Alfortville a fusionné avec le SC Maccabi Paris pour devenir l’UJA Maccabi Paris. Mais dans l’esprit du coach strasbourgeois, ça ne change rien. « L’UJA a l’expérience du CFA depuis de nombreuses années. Il y a deux ans, elle a même joué contre le Racing en National. C’est la meilleure défense du groupe (3 buts encaissés, contre 7 au RCSA) et ça annonce un match très difficile. »

Le club francilien émarge en effet à la 8 e place, avec 19 points (2 v, 5 n, 1 d), à deux longueurs seulement de Strasbourg. Elle n’a concédé qu’un revers (0-1 lors de la 2 e journée contre le leader invaincu Lyon-la-Duchère) et reste sur six matches sans défaite. Si elle possède la 17 e et pénultième attaque, elle a inscrit 3 de ses 4 buts lors des 2 dernières journées (2-1 à Chasselay, 1-1 face au PSG 2). Mais contrairement au Racing qui a profité de la Coupe de France pour se relancer après son premier revers en championnat (1-0) à Chasselay ( « La qualification à Riedisheim a permis de se remettre un peu en confiance, même si tout n’a pas été parfait », lance le capitaine Ludovic Golliard), l’UJA est passée par la fenêtre face au Plessis Robinson (0-2), qui évolue au même niveau que… sa réserve.

« Ce n’est pas parce que nous avons gagné à Riedisheim que nous avons oublié Chasselay », insiste François Keller. « Les joueurs ont vraiment la volonté de faire un bon match contre l’UJA pour nous remettre dans le bon sens. Nous ne sommes pas dans une position plus inconfortable que l’an dernier à la même époque. Ça ne veut pas dire que nous nous satisfaisons de la méthode Coué. Mais il faut savoir rester calme. »

« Ça dérange que nous clamions vouloir monter »

L’expérimenté Ludo Golliard appelle, lui aussi, à relativiser : « A Chasselay, nous n’avons pas été bons. C’était un match sans et nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes. À nous de faire en sorte que ça ne se reproduise pas. Si nous restons placés jusqu’au sprint final, ça me va. Car l’équipe qui monte est rarement celle qui caracole en tête en décembre. Beaucoup, comme Lyon-la-Duchère l’an passé, ont longtemps mené le bal avant de craquer sur la fin. Quand, avec Besançon, nous sommes montés en National, nous étions restés en embuscade toute la saison en 2 e ou 3 e position. Aujourd’hui, nous avons cinq points de retard sur Lyon-la-Duchère. Nous allons tenter d’en reprendre quelques-uns avant de recevoir les Lyonnais (le 15 décembre). »

Avec deux réceptions consécutives (ce samedi, puis le 3 novembre contre Auxerre II), le Racing peut se remettre en selle, comme il avait su le faire en signant deux succès d’affilée à Villefranche (3-2) et contre Montceau (3-0) après quatre nuls de rang. Ce précédent n’inspire cependant aucun surcroît d’optimisme chez François Keller, qui n’a procédé qu’à un changement dans son groupe : Anthony Sichi, remis de sa sciatique, réapparaît à la place de Robin Binder (plus de détails sur www.lalsace.fr). « À Chasselay, tous les voyants étaient au vert et on a vu ce que ça a donné. Chaque match recèle sa vérité. Je suis convaincu que, comme l’an passé, il y aura des chassés croisés en tête jusqu’au bout. Nous sommes attendus partout parce que ça dérange que nous clamions vouloir monter. D’autres, comme Mulhouse par exemple, le pensent sans le dire. Mais ici à Strasbourg, au regard de la dimension du club, on ne peut pas se permettre de faire de la langue de bois. »

Le groupe : Duki, Ball – Donzelot, Golliard, Modeste, Sikimic, Momha, Martin, Ursch, Zerbini, Sichi, Pinaud, Noro, Sow, Ledy, Perrin.

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Faire sauter le verrou

Trois.Voilà, en tout et pourtout, le nombre de fois où le gardien de but du Maccabi Paris, Sullivan Jous, est allé chercher la balle au fond de ses filets depuis le début de saison.

L’équipe de la banlieue parisienne ne s’est d’ailleurs inclinée qu’à une seule reprise depuis le mois d’août. Bref, l’UJA est tout sauf le client idéal pour se relancer, alors même que le Racing est en quête de certitudes et de points.

Malmenés par Chasselay il y a quinze jours, défaits pour la première fois de la saison (1-0), les Alsaciens ont en effet grillé un joker et ne peuvent plus se permettre de lambiner en chemin.

« Prouver que Chasselay était un accident »

« On veut prouver que Chasselay était un accident, pose ainsi François Keller. On a peut-être perdu un peu de confiance, mais on a un esprit de revanche ».

La victoire face à Riedisheim, en Coupe de France, n’y change rien. « La Coupe, c’est différent du championnat. Pour moi, on reste sur une défaite, expose le défenseur Pacho Donzelot. On n’a pas effacé notre erreur ».

Et pour nettoyer l’ardoise, les joueurs et le staff du Racing savent qu’il faut décrocher les quatre points de la victoire, ce soir.

Mais cette mission s’annonce délicate face à des Parisiens actuellement 8 es de cette poule B.

« C’est une équipe costaude défensivement, explique Francisco Donzelot. Ils n’ont pris que trois buts, alors qu’on en a déjà encaissé sept. Et physiquement, il faudra répondre présent ».

« Se montrer rigoureux et patient »

Tout en se montrant un poil plus tueur dans la surface de réparation, chose que le Racing a bien du mal à faire ces derniers temps.

« Les attaquants ont leur cycle et il y a des périodes très bonnes, d’autre moins , indique le défenseur latéral, sans se montrer inquiet. Après, à nous de leur donner de bons ballons… »

Même son de cloche du côté du coach François Keller, qui refuse de jeter la pierre à ses attaquants. « Quand tu prends un but, c’est collectif, quand tu marques, c’est collectif aussi », tranche-t-il.

« C’est un équilibre à trouver, ajoute encore Donzelot. C’est toujours dur de jouer face à une équipe regroupée à cinq derrière. Mais c’est comme ça : il faut se montrer patient, rigoureux et ne pas paniquer si on n’ouvre pas tout de suite le score ».

Sûr que trouver la faille face à la meilleure défense de ce groupe B ne va pas être chose facile. Mais, on le dit et on le répète, le Racing n’a guère le choix s’il veut rester au contact de Lyon-Duchère, le leader de cette poule de CFA.

« Les joueurs ont la volonté de faire un bon match, énonce François Keller. Pour cela, il faut afficher un état d’esprit irréprochable et ne pas se poser de questions ».

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d’Alfortville au maccabi

Depuis cet été, l’Union de la Jeunesse Arménienne (UJA) d’Alfortville a changé de nom. Place à l’UJA Maccabi Paris Métropole, équipe qui évolue désormais... à Créteil. Créé en 1926, le club de la communauté arménienne a en effet fusionné, en juin dernier, avec le Maccabi Paris, pour former cette nouvelle entité.

L’UJA est connue des supporters strasbourgeois, puisque cette équipe était venue à la Meinau, sous l’ère Laurent Fournier. Le Racing, alors en National, l’avait emporté 4-0 à domicile (avec un doublé de Ledy), avant de s’imposer 3-1 à Alfortville (avec cette fois un doublé de Mathlouthi) lors du match retour.

Ironie de l’histoire, les joueurs de l’UJA (relégués en CFA à la fin de cette saison 20010/11) avaient été promus après avoir fini deuxièmes du groupe A de CFA, derrière les SR Colmar. Ils avaient été repêchés en raison de la relégation provisoire… du Racing en CFA (!). Un Racing finalement lui aussi repêché, ce qui avait eu pour conséquence un championnat de National qui s’était disputé à 21 équipes.

[Kaniber]

Mais cette mission s’annonce délicate face à des Parisiens actuellement 8 es de cette poule B.

« C’est une équipe costaude défensivement, explique Francisco Donzelot. Ils n’ont pris que trois buts, alors qu’on en a déjà encaissé sept. Et physiquement, il faudra répondre présent »



???????????? On se cherche déjà des excuses

[PoY]

Ca s'appelle simplement l'humilité et le respect de l'adversaire

[PoY]

BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT DE LEDYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY dans les arrêts de jeu ! 2-1 pour le Racing ! Ouf !

[D520]

oh que c'était dur !!!!!
un 1ere mi-temps calamiteuse avec un festival de passes , de tête ratées !!!
a croire qu'ils avaient parié pour un 0-1 à la mi-temps .

puis enfin en seconde mi-temps , du mieux et à la sortie de Noro, le racing a encore accéléré et a réussi à marquer a la fin du match !!! ouf !!!

[Kaniber]

Ca s'appelle simplement l'humilité et le respect de l'adversaire

[Keating]

Les commentaires quand on marque le 2ème, ça me fait quand même bien marrer Qu'est-ce que ça va être quand on gagnera des matchs de L1