[12/13] 23ème J: Montceau / Strasbourg - 2/0

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Rebond gagnant

Avec deux buts inscrits en cinq rencontres sous les couleurs du Racing, Yann Benedick n’a pas raté son retour au sein de son club formateur. Et l’ailier ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

Yann Benedick a bien profité du soleil, mardi matin. Alors que ses coéquipiers étaient déjà rentrés au vestiaire depuis de longues minutes, l’ailier a continué à taper le ballon avec Joris Ursch.

« On s’est beaucoup plaint du temps, qu’on ne pouvait pas s’entraîner correctement, alors dès qu’il fait beau, j’en profite », lance le joueur de 21 ans.

Le travail commence à payer. Samedi, l’ailier a en effet apporté son écot à la belle victoire du Racing, en inscrivant le quatrième et dernier but de la soirée face à Villefranche.

« On a pu se faire plaisir »

« Le premier but nous a vraiment fait du bien. Ensuite, à 2-0, on a commencé à avoir des espaces. Villefranche a un peu baissé les bras et on a pu se faire plaisir », pose le joueur prêté par le Stade de Reims.

Avant d’ajouter: « On se devait de réagir, de rebondir. Franchement, on a pris un coup derrière la tête après la défaite à Nancy (1-0). On avait été mauvais et on voulait vraiment prendre notre revanche. Personnellement, j’avais été inexistant, on aurait pu m’appeler Casper ».

Le “fantôme de Nancy” a heureusement réussi à corriger le tir une semaine plus tard à la Meinau. Après avoir raté une occasion len première mi-temps, seul face au gardien de Villefranche – « j’ai été surpris par le rebond et j’ai trop écrasé ma frappe », explique-t-il – Yann Benedick s’est rattrapé en deuxième , en clôturant la marque. Si l’on ajoute à ce bilan ce but refusé pour un hors-jeu inexistant et cette frappe qui a filé « à deux centimètres du but et que je voyais dedans » (dixit Benedick), on peut dire que l’ailier a réalisé un match plein.

Son bilan comptable est d’ailleurs plutôt flatteur, puisque Benedick a inscrit deux buts en cinq rencontres. « Je suis à 40%, je vais essayer de continuer comme ça », reprend le joueur, qui aimerait bien inscrire encore « 7 ou 8 buts » d’ici le mois de mai.

L’objectif n’est pas si fou, surtout qu’il commence à trouver des automatismes intéressants avec ses collègues du secteur offensif.

« On combine bien avec Gauthier (Pinaud, ndlr) : lui prend la ligne, moi je rentre pour lui laisser l’espace et ça fonctionne bien », explique-t-il. Idem avec Julien Perrin, dont le jeu en pivot convient parfaitement à l’ailier droit. « On ne se connaît pas encore très bien, mais Julien aime jouer dos au but. Du coup, je peux prendre la profondeur. Il donne les passes dans le bon timing et a une bonne vision du jeu… C’est agréable de jouer avec un tel attaquant », souligne encore le natif de Strasbourg.

Yann Benedick sait toutefois que tout reste à faire pour le Racing. « On a rattrapé notre erreur de Nancy en s’imposant le week-end dernier. Forcément, ça fait du bien, mais le championnat est très serré », rappelle encore l’attaquant. À tel point que le Racing ne peut se reposer sur ses lauriers, à quelques jours d’un déplacement compliqué en Saône-et-Loire.

« Je ne connais pas trop Montceau (l’actuel 9e ndlr) , mais cela ne change rien : il faut gagner, même si ce n’est jamais évident d’avoir ses repères à l’extérieur », assène Yann Benedick.

Lui aimerait bien récolter les quatre points de la victoire loin de ses bases. « Depuis mon arrivée, on n’a encore jamais gagné à l’extérieur », souligne-t-il.

La dernière victoire du Racing en déplacement remonte au 22 décembre dernier, sur la pelouse de Belfort (0-1). Le milieu offensif va tenter de corriger l’anomalie dès samedi…

Le match de la 20 journée, entre le Racing et Moulins, avait été ajourné en raison des intempéries. Il se disputera le 10 avril prochain, à la Meinau, à 20h.

[Gotcha]

pour une fois qu'il fait une météo agréable, il faut qu'ils jouent à l'extérieur pfff .... et le froid qui revient la semaine prochaine

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Le match à Jura Sud sera peut-être reporté

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Racing : Benchenane out, Sabo et Sikimic incertains

Alors qu’une incertitude plane sur la participation de Milovan Sikimic, en délicatesse avec une cuisse, et Jean-Philippe Sabo, touché au mollet droit ce matin, le coach François Keller a convoqué 17 joueurs pour le déplacement de demain (18h) à Montceau-les-Mines. L’attaquant haut-rhinois Adel Benchenane, qui aurait dû figurer dans le groupe, est forfait à cause d’un coup reçu sur le genou lors de la séance de veille de match.

François Keller n’a pas masqué sa contrariété ce midi à l’issue de l’entraînement. Contraint par les circonstances d’élargir son groupe à 17 joueurs, l’entraîneur strasbourgeois attendra sans doute la dernière minute demain pour remplir sa feuille de match. Après la séance matinale, deux incertitudes subsistent en effet sur deux joueurs majeurs de son effectif. Milovan Sikimic, remplacé en fin de match samedi dernier contre Villefranche, souffre toujours de son ischiojambier droit. « Je ne me sens pas libéré, je dois contrôler mes courses parce que ma cuisse tire », disait-il tout à l’heure à la sortie du terrain annexe. En accord avec le staff médical, le capitaine serbe montera toutefois vers 14h dans le bus qui conduira les Bleus à Montceau-les-Mines pour la 23e journée du groupe B de CFA. « Selon le docteur (François Piétra), il n’y a pas de risque que la douleur s’aggrave », indique F. Keller, « mais je ne veux surtout pas forcer Milo à jouer. D’autant qu’un autre déplacement à Jura Sud nous attend mercredi. Milo fera un essai à l’échauffement demain à Montceau. Il décidera alors s’il est apte.»

Si ce doute sur Sikimic plane depuis quelques jours, celui qui entoure la participation de Jean-Philippe Sabo date de ce matin. L’ancien Marseillais, repositionné milieu offensif contre Villefranche, souffre d’un coup sur le mollet droit, conséquence d’un choc avec Yann Bénédick. Lui aussi montera toutefois dans le bus dans quelques minutes. « Mais le doc est moins optimiste pour lui que pour Milovan », s’inquiète son entraîneur qui a, de surcroît, enregistré en fin de matinée le forfait d’Adel Benchenane. Le jeune attaquant, certes cantonné à un rôle de remplaçant, aurait dû être du voyage au stade des Alouettes. Mais il a lui aussi reçu un coup sur le genou dans un duel avec Jacques Momha. S’il a terminé l’entraînement, la douleur s’est faite plus sensible à froid. Le Haut-Rhinois a été contraint de renoncer.
Pour parer à toute éventualité, le technicien bas-rhinois a décidé d’emmener Joris Ursch comme 17e homme. Thomas Zerbini, lui, remplace numériquement Benchenane. Alors qu’il souhaitait reconduire à l’identique le onze victorieux de Villefranche-sur-Saône (4-0), François Keller pourrait bien être amené à revoir sa copie à la dernière minute demain. Pas l’idéal avant de défier une formation montcellienne en pleine forme, qui reste sur quatre victoires 1-0 (à Nancy 2, contre Villefranche, à l’UJA Maccabi Paris et à Chasselay), précédées d’un nul vierge contre Grenoble, et n’a plus encaissé de buts depuis 8h03’ et sa défaite à domicile contre Moulins (0-1).

LE GROUPE
Le groupe : Gauclin, Bahloul, Pinaud, Modeste, Sikimic, Guignery, Golliard, Martin, Coulibaly, Sabo, Noro, Perrin, Bénédick, Binder, Sow, Zerbini, Ursch.
Absents : Kéhi (reprise), Benchenane (genou), S. Keller (rééducation), Genghini (tendon d’Achille), Ledy (cuisse), Donzelot (cuisse), Duki (mollet), Sichi (cuisse), Amofa, Gisselbrecht, Momha (équipe 2).

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Le FC Montceau-Bourgogne vient d’aligner quatre victoires 1-0 à Nancy 2, contre Villefranche, à l’UJA Maccabi Paris et à Chasselay. Il avait précédemment obtenu le nul à domicile contre Grenoble (0-0). Il n’a donc plus encaissé de but depuis sa défaite chez lui le 26 janvier contre Moulins (0-1), soient 483 minutes (8h03’). En trois semaines, il a doublé son nombre de victoires sur la saison (8 désormais) et est passé de la 15e à la 6e place ex aequo.

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Pas de pelle à Montceau

Remis d’équerre par son net succès contre Villefranche (4-0), le Racing se déplace à 18 h chez l’une des équipes en forme, Montceau-les-Mines, qui vient d’aligner quatre victoires et n’a plus encaissé de but depuis plus de huit heures. Avec une obsession : ne pas répéter son vilain gadin d’il y a quinze jours à Nancy (défaite 1-0).

Le ciel a pratiquement été sans nuage cette semaine pour le Racing. Le soleil est revenu au-dessus de la Meinau, au propre comme au figuré, après l’éclatante victoire de samedi dernier contre Villefranche-sur-Saône (4-0). Seulement, l’horizon s’est soudain obscurci hier, avec le forfait d’Adel Benchenane (touché au genou dans un choc avec Jacques Momha) et, surtout, les incertitudes qui planent sur Milovan Sikimic, toujours douteux en raison d’une douleur récurrente à l’ischio-jambier droit (Ndlr : il était sorti par précaution à la 82e face aux Caladois) et Jean-Philippe Sabo, qui, comme le Serbe, a écourté l’entraînement de veille de match pour une béquille au mollet droit, après un contact avec Yann Bénédick.

Pour un François Keller dont l’idée première était de reconduire le onze vainqueur de Villefranche, les doutes entourant Sikimic et Sabo constituent un irritant contretemps. Le capitaine effectuera tout à l’heure un test à l’échauffement, peu avant le coup d’envoi (18 h) du match de la 23e journée à Montceau. Idem pour Sabo pour qui le médecin du club, François Piétra, est encore plus pessimiste (plus de précisions sur www.lalsace.fr). « Les bobos de Milo et Jean-Philippe me contrarient, car on a vu contre Villefranche un onze équilibré, capable de se créer beaucoup d’occasions, d’en marquer plus que d’habitude et de livrer le match le plus accompli de la saison » , fulmine le technicien bas-rhinois qui, par sécurité, a emmené Joris Ursch comme 17e homme d’un groupe au sein duquel Thomas Zerbini remplace numériquement Benchenane.

Alors que Kéhi, Genghini, Ledy, Sichi et Donzelot, tous titulaires potentiels, émargent toujours à l’infirmerie, ces regrettables aléas tombent mal à l’heure d’aller défier une équipe en pleine ascension, sans rapport avec celle qui était venue se faire punir à la Meinau le 22 septembre (3-0, buts de Golliard, Sikimic et Perrin). « J’ai la sensation que le match aller est très loin » , reconnaît François Keller, « Mais dans mon souvenir, nous n’avions pas été super et le score avait été très flatteur. Et puis, sur les cinq derniers matches, Montceau pointe en tête avec Grenoble et Raon, juste devant nous. C’est l’une des équipes en forme (voir « Le chiffre »). Mais ce n’est pas pour autant que nous y allons craintifs. Je continue à dire que tout dépend de nous. Si nous jouons à Montceau comme à Nancy, nous aurons zéro chance. Mais si nous y jouons comme contre Villefranche, nous augmenterons nos chances. L’issue du championnat dépendra de ce que nous sommes capables de produire, pas des autres. Je n’en suis pas à espérer les faux-pas de nos rivaux. »

« Un titre peut se perdre toute l’année, mais ne se gagne qu’au printemps »

Dans l’esprit de l’ancien pro, « le championnat commence véritablement aujourd’hui. Nous venons de passer 8 ou 9 mois d’entraînements et de matches pour rester dans le coup avant le sprint. Un titre peut se perdre tout au long de l’année, mais tu ne peux le gagner qu’au printemps. Nos trois matches en une semaine (Ndlr : à Montceau cet après-midi, à Jura Sud mercredi et contre Chasselay samedi prochain) constitueront un premier test, sachant qu’avant de songer aux deux suivants, il faut d’abord gagner à Montceau. »

Sur le chemin de la reconstruction qu’emprunte le Racing depuis un an et demi, une pelle à Montceau, après celles de Chasselay, Sarre-Union et Nancy, fragiliserait de nouveau ses fondations.

[Kaniber]

C'est la mi-temps au stade des Alouettes. Le Racing est mené 1-0. Le score n'est ni logique, ni scandaleux. Le FCMB a juste bénéficié d'un peu plus de réussite. Une chose est sûre: même s'il est moins indigent qu'à Nancy il y a quinze jours, le club bas-rhinois va devoir montrer autre chose en 2e mi-temps s'il veut éviter un quatrième revers en déplacement

[Kaniber]

Ca sent mauvais pour les Strasbourgeois, car Montceau procède désormais en contre et n'est pas maladroit dans cet exercice, même si au bout d'un déboulé de 30 m sur le flanc droit, Bando vient d'expédier un missile du droit sur le petit filet extérieur de Gauclin

[Its_me]

Comme d'habitude à l'extérieur, on ne se créé pas d'occasions...

[Kaniber]

Quelle parade de Guillaume Gauclin! Si le Racing arrache le nul dans les dernières minutes, il pourra remercier son gardien qui vient de bondir comme un chat sur son côté gauche pour détourner main opposée une demi-volée du gauche de Perchet qui plongeait sous sa transversale