


j'ai très triste

je me suis cru que c'était...... M'Goghi, ou Mazerand, ou Mery Krimau, ou Mura, ou Mege, ou Mendes, ou Mouzaoui.
Alors Martins, je s'rétait pas trouvé sans un coup de main d'aide

L'Alsace a écrit :Lacour, le discret du milieu
Comme à Troyes l'autre mardi, Guillaume Lacour pourrait suppléer Yves Deroff, en délicatesse avec une cuisse, au poste de latéral droit samedi à la Meinau contre Auxerre.
La statistique surprend quelque peu. Seuls quatre joueurs du Racing ont participé aux 14 journées de Ligue 1 cette saison : le nouveau capitaine Cédric Kanté (dans leur intégralité), le meilleur buteur de L 1 Mickaël Pagis (1218 minutes sur 1260), l'ailier gauche Salim Arrache (882 minutes pour 9 titularisations et 5 entrées) et Guillaume Lacour (dont le temps de jeu se limite à 564 minutes, puisqu'il n'a été titulaire qu'à 5 reprises). Comme ses trois comparses, ce dernier a aussi disputé le 16e de finale de Coupe de la Ligue à Troyes l'autre mardi, appelé à remplacer Yves Deroff, forfait de dernière minute pour une tension à l'ischiojambier gauche. L'ancien Nantais toujours titillé par son muscle douloureux, Lacour, remplaçant à Marseille, pourrait de nouveau le suppléer sur le flanc droit de la défense ce samedi contre Auxerre. Sans bruit, celui que Lyon a « jeté » à la fin de sa formation en 2001 et est alors arrivé au Racing avec le statut d'amateur poursuit donc son chemin dans un monde du professionnalisme qui lui avait tourné le dos. Depuis deux ans, lui qui a signé deux contrats successifs de deux années (son bail expirera en juin 2006) n'a jamais vraiment pu ou su se rendre indispensable. Mais il s'est imposé comme l'un des recours favoris des trois entraîneurs successifs, Ivan Hasek, Antoine Kombouaré et Jacky Duguépéroux. Lequel lui reproche toutefois une trop grande discrétion, pour ne pas dire un certain effacement. « Il ne m'a jamais dit les choses comme ça », précise le jeune (24 ans) milieu de terrain bas-rhinois. « Il m'a juste demandé d'être plus en confiance. » Avec ses 60 matches de L 1 au compteur (depuis Marseille), Lacour sait qu'il va peut-être devoir forcer sa nature pour franchir un nouveau cap : « À Lyon déjà , on me disait que j'étais trop discret. Mais je me sens bien comme ça. Je m'entends bien avec tout le monde dans le vestiaire. Je n'éprouve pas le besoin de crier ou de parler plus fort que les autres. Je suis en phase avec ma personnalité, mon caractère. Honnêtement, je ne sais pas si mon attitude me dessert. Un joueur discret, mais très fort, jouera toujours plus qu'un joueur plus expressif, mais doté de qualités moindres. »
« Je dois gagner en régularité »
Travailleur infatigable, d'humeur toujours égale, « Guigui » — son surnom chez ses partenaires — s'est peu à peu installé à son corps défendant dans un registre de joueur de complément. Un « bouche-trou » idéal qui tire profit des indisponibilités et de sa polyvalence pour aligner les matches. « Au club, on me fait confiance. On sait qu'on peut compter sur moi. J'aimerais m'installer dans l'équipe. Mais mon niveau de performance cette saison n'a pas été suffisant pour mériter un statut de joueur indispensable et irremplaçable. J'ai, dans le passé, montré que j'étais capable de hisser mon jeu. Mais je dois gagner en régularité. » Pas facile quand on est baladé à tous les postes ou presque depuis deux ans : latéral gauche ou droit en défense, mais aussi dans les quatre rôles de l'entrejeu. « J'aimerais que l'on me fasse davantage confiance comme milieu axial, mon poste préféré. Mais je m'adapte aux exigences des coaches. Quand la composition de l'équipe est dévoilée et que vous n'y figurez pas après avoir bossé dur toute la semaine, c'est frustrant. Mais même si je ne dois entrer en jeu que 5 minutes, j'essaie toujours d'apporter le maximum. Avec les retours de blessure, il va devenir encore plus dur de gagner sa place. À moi de continuer à bosser pour reprendre le bon wagon. Dans ma vie de tous les jours, je me sens bien. Ça m'aide à relativiser. »