Jacky Duguépéroux

[Pinon]

On va dire que pour le moment s'est assez mal engagé ... reste à  voir s'ils vont enfin comprendre qu'ils ont du potentiel et qu'ils peuvent faire une bonne saison avec le Racing et pourquoi pas terminer dans la première moitié du classement comme prévu à  l'aube de la saison ...

[fan_racing]

Apparement Jacky les a bougés ... espérons que ça se ressente sur le terrain à  Gratz

[argueti]

Recadrages verbaux à  la Meinau

Hier matin, Egon Gindorf, Marc Keller et Jacky Duguépéroux ont parlé près d'une demi-heure aux joueurs du Racing. L'heure est à  la mobilisation.

Les années passent et, ça semble devenir une habitude, vers le milieu du mois de septembre, on recadre au Racing. La saison passée, Egon Gindorf et Marc Keller avaient tenté de resserrer les boulons d'une équipe qui n'en n'était plus une. « Les cadres posent problème. Ils n'ont pas été à  la hauteur pour des raisons diverses », disait ainsi le directeur général du Racing le 17 septembre 2004, la veille d'un Racing - Lens (tiens, tiens) déjà  crispant. « Désormais, on va changer de mélodie », expliquait deux semaines plus tôt le président du Racing, déçu du comportement de ses joueurs.

« Redevenir des compétiteurs »

Rebelote cette saison, donc. Après le non match de Paris - « On sort de cette défaite avec un seul regret, celui de ne pas avoir joué, ou si peu », dit Jacky Duguépéroux -, on a recadré et replâtré dans le vestiaire du Racing hier matin.
« Je me demande parfois si ce qui nous arrive est vrai. Il y a trois mois, nous étions très bien, explique l'entraîneur strasbourgeois. Il faut redevenir des compétiteurs. La saison passée, même si nous allions déjà  mieux, la coupe de la Ligue nous avait servi de détonateur. J'espère que la coupe d'Europe aura le même effet. J'attends une réaction. »

L'histoire du train

Une réaction aussi attendue par Marc Keller. « On a surtout mis les joueurs devant leurs responsabilités. On leur a montré que tous les clignotants du club étaient au vert. Mais pour que le train continue à  avoir de la gueule, il faut une locomotive efficace », résume-t-il.
Et la locomotive, en l'occurrence, ce sont les joueurs. « Marc Keller, Egon Gindorf et moi-même avons tiré la sonnette d'alarme. Nous l'avons fait trois ou quatre jours plus tôt que la saison passée pour que les joueurs prennent conscience de la situation. Nous sommes mal. Chacun a une part de responsabilités, y compris moi. Donc, nous avons beaucoup parlé, nous avons questionné les joueurs, reprend Jacky Duguépéroux. Visiblement, il n'y a pas de problème au sein du groupe. Mais quand on voit la situation... »

Les cadres en question

Une situation qui ne peut perdurer sous peine de... Vous imaginez la suite. Il suffit de se souvenir du mois d'octobre dernier avec la mise à  l'écart d'Antoine Kombouaré. Voilà , c'est dit.
Et même si le Racing n'en n'est pas encore là , il joue très gros ces prochaines semaines. Il joue même beaucoup avec sa crédibilité retrouvée au bout de quatre saisons d'efforts.
Et, aujourd'hui, les cadres du groupe sont dans le collimateur. « Ce que j'attends, c'est une réaction de leur part, poursuit Jacky Duguépéroux. Ce ne serait pas un cadeau pour les jeunes de les lancer maintenant dans la bagarre. Toutes nos recrues sont des internationaux. Mais ce n'est pas à  eux de tout renverser. C'est aux anciens de se retrousser les manches et de retrouver les valeurs de la saison passée, celles qui leur avaient permis de gagner la coupe de la Ligue. On manque d'ambition, de gnac. Ça saute aux yeux. »

« Se mettre minable »

L'appel de Jacky Duguépéroux de « se mettre minable » sera-t-il entendu ? « Il faut arrêter de se plaindre quand quelque chose ne va pas. Chacun doit faire plus. Il faut se battre, revenir à  200 à  l'heure quand on est battu dans un duel. Derrière nous, il n'y a plus grand monde, en fait une seule équipe. Il est temps de redevenir les compétiteurs que nous étions. »
Et si Mickaël Pagis, l'un des cadres visés et capitaine d'un groupe qui s'effiloche sur les pelouses, estime que « nous sommes tous des grands garçons, conscients de devoir en faire plus, et qu'une victoire contre Lens nous relancerait », il est urgent de réagir.
Et continuer à  croire que les mêmes mots ne se termineront pas par les mêmes maux dans quelques semaines.

La sonnette d'alarme est tirée

Deux jours après sa défaite à  Paris et trois avant son premier tour aller de Coupe UEFA à  Graz, le Racing a « lavé son linge sale » en famille hier matin. À l'ordre du jour, une révolte attendue dès jeudi en Autriche.

La séance d'entraînement devait commencer à  10 h. Elle n'a démarré qu'à  11. Le temps pour le directeur général Marc Keller et l'entraîneur Jacky Duguépéroux de mettre les joueurs devant leurs responsabilités, sous l'oeil du président Egon Gindorf, un peu moins débonnaire que d'habitude. D'un ton ferme et décidé, Keller et « Dugué » ont, selon le technicien, rappelé aux Strasbourgeois que « s'ils ont des droits, ils ont aussi des devoirs. » Le thème du jour : « Tous les voyants du club sont au vert. Seuls les résultats de l'équipe première ne suivent pas », dixit M. Keller : « Je leur ai souligné l'évolution du club depuis bientôt cinq ans, grâce, notamment, aux performances de l'équipe ces huit derniers mois. Mais pour que le train ait de la gueule, il faut que la locomotive le tire vers l'avant. Et la locomotive, c'est l'équipe pro. Aujourd'hui, il faut responsabiliser tout le monde. Notre bilan comptable est insuffisant. Jusqu'au début octobre, nous allons enchaîner des matches tous les trois jours (Ndlr : à  Graz, contre Lens, à  Ajaccio, face à  Toulouse, contre Graz à  nouveau, puis à  Troyes le 2 octobre). Les joueurs doivent réagir et la saison, véritablement démarrer. » Même si, comme le dit Yves Deroff, « la mise au point a visé le collectif », les individualités et leur rendement sont au coeur du problème. « C'est aux cadres, au sens large du terme, de prendre en mains l'équipe comme ils ont su le faire l'an dernier », insiste le directeur général, « On ne peut pas demander aux jeunes et aux recrues d'être les leaders du groupe. » Les joueurs n'ont évidemment pas été surpris de ce rappel à  l'ordre. Deroff encore : « Cette intervention est logique. Elle est destinée à  faire naître un sentiment de révolte chez tout le monde. A Metz ou Paris, l'équipe a renoncé. Marc Keller a parlé du chemin parcouru depuis cinq ans et du redressement du Racing. Quand il évoque l'augmentation du chiffre d'affaires et du nombre d'abonnés depuis quatre ans, il n'y a pas photo et forcément, ça interpelle. Le mois de septembre est important pour le club et pour l'équipe. Il va falloir nous révolter, nous prendre en main. Nous nous sommes dit que nous seuls pouvions le faire. L'an dernier, nous avions la " gnac " tous ensemble. Nous ne jouions pas toujours très bien, mais nous nous battions et ne lâchions rien. Si nous n'arrivons pas à  retrouver ces vertus, nous ne pourrons pas avancer. Le petit truc mental qui faisait la différence l'an passé ne peut pas avoir disparu comme ça. »

« L'état d'urgence est déclaré »

Combattant dans l'âme, Jacky Duguépéroux ne s'explique toujours pas la friabilité morale de son équipe. « Ce qui crève les yeux dans nos prestations, c'est le manque d'ambition. La "gnac ", la volonté et le courage sont pourtant les qualités de base des sportifs de haut niveau. Aujourd'hui, nous sommes mal. Derrière nous, il n'y a plus personne ou presque. Quand j'y réfléchis, je n'arrive pas à  croire que nous ayons pu en arriver là , alors qu'il y a trois mois, nous finissions la saison par une belle victoire sur Bastia, avec une 11e place à  la clef et une victoire en Coupe de la Ligue. Ce qui s'est dit ce matin (hier) est destiné à  réveiller tout le monde. Nous tirons la sonnette d'alarme trois ou quatre journées plus tôt que l'an passé. Il faut se retrousser les manches et se mettre minables sur le terrain. Nous devons redevenir des compétiteurs. L'équipe manque de personnalité. J'aimerais que dans le vestiaire, ça chauffe de temps en temps et que les gars se disent leurs vérités en face. Ce n'est pas le cas. » Un calme apparent que Guillaume Lacour explique ainsi : « Peut-être nous respectons-nous trop et n'arrivons-nous pas à  nous dire les choses. Mais nous sommes conscients que le redressement ne peut venir que du vestiaire. On dit souvent qu'une bonne ambiance est nécessaire à  l'obtention de bons résultats. Nous avons aujourd'hui la preuve du contraire. Il est difficile d'expliquer ce qui se passe. » Bref, c'est sur fond « d'état d'urgence déclaré » (Duguépéroux) que le Racing a entamé une semaine qui marquera ses retrouvailles avec la Coupe d'Europe, quatre ans après sa dernière campagne. « Franchement, avec tout ce qui s'est dit ce matin (hier), on a du mal à  croire que nous allons jouer l'Europe dans trois jours », se désole le coach, « Mais justement, j'espère que cette autre compétition qu'est la Coupe UEFA va permettre de faire abstraction du championnat et constituer un déclic. Au-delà  du tour à  passer, ce match à  Graz est très important, car il va donner des indications sur la capacité de l'équipe à  réagir après Paris. Malgré nos difficultés en championnat, nous n'avons pas le droit de faire l'impasse sur la Coupe d'Europe, parce qu'on n'a pas la chance d'en jouer une tous les jours. » Comme toujours en des circonstances aussi délicates, les paroles d'hier devront être suivies d'actes demain. L'acte fondateur 2005-2006 sera peut-être écrit jeudi en Autriche.

[urotsukidogi]

Mouais mouais mouais, je sens pas trop la révolte venir malgré ce coup de gueule, ils sont trop (les joueurs) à  dire on est pas bon, c'est pa sça en ce moment. Dans les paroles, pas de dégout de ce début raté, pas de réelle révolte. On verra mais bon.....

[Kriskool]

mais ça me soule! a croire que les salaires sont pas assez bas!
Ils en veulent pas des grosses primes a la fin de l'année????

[alphons]

une confirmation qu ils sont surpayes.........

[Keating]

s'ils étaient si bien payé, nos salaires attireraient plus de joueurs côtés non ?

[Kriskool]

non ne me fait pas dire ce que j'ai pas dit, on les paye une misere, mais apparament ça leur suffit pour rien foutre (cqfd)

[Sam.]

on n'a pas la même notion de misère....

Sam.

[Michel]

Oui c'est sûr, entièrement d'accord avec Sam !