Le quel?Barwadel a écrit :J'en ai vu passer des biznessman au club depuis ces dernières 40 années , mais un seul d'entre eux est venu pour l'amour du RCS !

Le quel?Barwadel a écrit :J'en ai vu passer des biznessman au club depuis ces dernières 40 années , mais un seul d'entre eux est venu pour l'amour du RCS !
Il s'est mis sur les rangs pour reprendre le PSG il y a peu de temps, quand C+ cherchait à vendre... Il s'est fait jetter d'une force...anonix a écrit :Je pense qu'il ne faut pas voir Alain Afflelou comme une simple aide financière. S'il vient au racing, c'est pas pour rien.. Il aurait très bien pu aller ailleures que chez les derniers de L1 chez qui il a tout à perdre (ou tout à gagner, ce qui semble plus difficile)
Oui mais avec le PSG, il n'aurait pas eu autant à perdre qu'avec strasbourg. Au PSG, ils ont déja des fonds.. Nous, on est au fond..lolo a écrit :Il s'est mis sur les rangs pour reprendre le PSG il y a peu de temps, quand C+ cherchait à vendre... Il s'est fait jetter d'une force...anonix a écrit :Je pense qu'il ne faut pas voir Alain Afflelou comme une simple aide financière. S'il vient au racing, c'est pas pour rien.. Il aurait très bien pu aller ailleures que chez les derniers de L1 chez qui il a tout à perdre (ou tout à gagner, ce qui semble plus difficile)
- On ne peut pas dire que vous retrouver président soit une surprise, en revanche, c'est la rapidité de l'annonce qui a pris tout le monde de court. Que s'est-il passé ?
- Vous me croirez ou non, mais en arrivant comme sponsor au club, je ne n'imaginais pas en devenir président loin de là . Tout s'est précipité ces dernières semaines.
Il y a 10 jours j'étais en cure à Quiberon et j'ai vu le résultat contre Saint-Etienne. Ça m'a touché. J'y ai vu comme une fatalité. J'ai alors appelé Marc Keller pour lui dire que j'étais solidaire. C'était un message d'amitié.
« Tout s'est enchaîné »
- Et ?
- Et puis, on a parlé du club, de son fonctionnement actuel. Tout s'est enchaîné. Je lui ai dit, de façon un peu plus édulcorée quand même, que je ne comprenais pas ce qui se passait et que le discours défaitiste tenu ne pouvait pas être stimulant.
Quand je vois qu'on est tenants de la coupe de la Ligue et que l'entraîneur dit aller à Caen en pensant au prochain match de championnat et en sacrifiant celui-ci, je suis désemparé. Pareil quand j'entends qu'il n'a pas de solution. Si lui n'est pas enthousiaste, les joueurs ne peuvent pas l'être.
Nous avons beaucoup discuté et Keller m'a demandé si cela m'intéresserait de m'investir plus. Je lui ai dit que je m'étais retiré du foot, mais comme je suis quelqu'un de gentil et de poli, j'ai accepté de participer à une réunion.
- C'était mardi soir, chez Marc Keller donc (notre édition de mercredi)...
- Oui, j'ai pris un avion après le boulot pour discuter du club. Les dirigeants avaient eu un rendez-vous avec Duguépéroux dans l'après-midi. Ils m'ont dit qu'ils n'avaient rien décidé de précis à sons sujet et que, pour l'instant, il restait. Après, tout s'est enchaîné.
J'ai décidé de m'investir plus et j'ai appelé Egon hier (mercredi) pour lui faire part de ma décision. Encore une fois, tout est allé très vite. Je fonctionne comme ça.
« Je ne veux
pas de clans »
- Vous arrivez dans un club en grave crise sportive, quelles solutions allez-vous apporter ?
- Je ne suis pas un faiseur de miracles et je ne suis pas sur le terrain. Ce que je peux dire, c'est que je n'accepte pas le discours défaitiste et résigné que j'entends. Ah ! P... non ! Même quand on est en train de crever, il faut se dire qu'on va se relever. Il faut 12 victoires en 24 matches pour s'en sortir et il faut qu'on les ait quelle que soit la manière. Et je mettrai les moyens pour ça. Il faut se bouger maintenant, relever la tête.
- Qu'avez-vous vu d'autre qui vous a choqué ?
- Un exemple, le soir de la victoire face à Graz 5-0. Je suis rentré dans le vestiaire et je me suis demandé s'ils étaient en deuil. Mais quand on gagne, ça doit être champagne dans les vestiaires, des sourires et « bravo les mecs ».
J'ai appris que depuis le début de saison, les joueurs avaient mangé ensemble une fois et qu'il y avait des clans. Moi, les clans, je n'en veux pas. Ils ont le même employeur et le même maillot et avec moi, ils devront manger une fois par semaine ensemble. C'est le minimum.
J'ai aussi appris qu'il n'y avait pas de primes de matches, et bien il en faudra. A la fin, on s'y retrouve.
« Je prendrais des risques »
- Hier le chiffre de 12 M€ sur cinq ans a circulé dans la presse, qu'en est-il ?
- C'est n'importe quoi. Ce que je peux dire c'est que je donnerai au club des moyens très importants dans la limite du raisonnable, je ne vais pas jouer les Robert Louis-Dreyfus. Dans le foot, il faut prendre des risques et ne pas rester le cul assis devant les comptes comme c'est le cas.
Là , je me dis, ils vont mourir en bonne santé. Je refuse ça. Je prendrais des risques financiers et je les assumerai personnellement. Diriger un club de foot c'est être un entrepreneur. Entreprenons.
- La question de l'entraîneur est-elle importante pour vous ? On vous sait proche de Gernot Rohr ?
- Comme je l'ai déjà dit, je ne suis pas un coupeur de tête. Duguépéroux n'est pas devenu nul du jour au lendemain, mais l'équipe ne gagne pas, alors qu'est-ce qu'on fait ? Et il y a qui pour le remplacer ? Au club on n'a personne sous la main, Lacombe ne souhaite pas venir et Rohr n'est pas libre avant décembre.
Deschamps ça serait le rêve, mais il ne faut pas rêver. Duguépéroux est là , on va travailler avec lui d'autant que si l'entraîneur est responsable, il n'est pas coupable de tout.
- Dans l'immédiat, qu'allez-vous faire pour renforcer l'équipe ?
- Il nous faut au moins un joueur en attendant le retour des blessés. Frau est une possibilité très intéressante, mais il ne faut pas que l'arrivée d'un joueur nous bouffe tout car nous devons recruter 3-4 gars de tempérament au mercato.
Ce qui est sûr c'est que les joueurs vont m'entendre. Je ne veux pas dire par là que je vais crier, mais que je serai très présent. Et puis, je pense que, pour l'instant, Pagis doit jouer trois matches au moins avec Diané à ses côtés. C'est la formule qui marche le mieux. Il n'y a plus de temps à perdre.
Il va répéter les mêmes choses que dans le journalSO a écrit :Conférence de presse
Le Racing Club de Strasbourg tiendra une conférence de presse, ce vendredi 11 novembre à 16h au Salon des Présidents.
Alain Afflelou, futur président du club, sera présent afin de répondre aux questions des journalistes.
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