un gars qui clame haut et fort que strasbourg est un tramplin et que dans 1 an au plus tard il partira ?
franchement, je ne pense pas que c'est l'image que doit véhiculer un capitaine dans un groupe ...

L'Alsace a écrit :Lacour : « Je voulais rester »
Recruté en 2001 comme amateur, Guillaume Lacour prolongera demain de trois saisons au Racing. Un cinquième contrat en quatre ans pour le nouveau capitaine.
Si tout va bien, autrement dit s'il n'est pas blessé, ni exclu samedi à Nancy, Guillaume Lacour atteindra le 17 décembre à la Meinau contre Marseille le cap des 100 matches en Ligue 1. Pas mal pour un gamin (20 ans à l'époque) que le Racing avait recruté en juin 2001 comme amateur, alors que l'Olympique lyonnais, qui l'avait formé, venait de le jeter sans ménagement. Depuis, le petit « Guigui » est devenu grand et a franchi les paliers un à un. Patiemment. Jamais dans la facilité. Longtemps, ce milieu de terrain de formation, repositionné latéral droit et, parfois, arrière gauche (comme samedi dernier contre Sochaux), a souffert de sa polyvalence. Aujourd'hui, cette dernière est un atout dont Jacky Duguépéroux n'hésite pas à user. « Avant, je n'aimais pas trop changer de poste, car j'avais peur de n'être pas suffisamment performant à chaque repositionnement. Mais je l'ai sans doute été assez pour conserver ma place. Désormais, je ne me pose plus de questions. Le coach m'a dit qu'il me faisait confiance. » La preuve : Guillaume Lacour est le seul Strasbourgeois à avoir joué (et même débuté) les 17 premières journées.
« Personne n'a envie de jouer en L 2 »
Et lorsque Mickaël Pagis a choisi de restituer le brassard, « Dugué » s'est naturellement tourné vers lui, non sans avoir sondé Cédric Kanté, son ex-capitaine, pour savoir s'il ne souhaitait pas retrouver le capitanat. « J'avais déjà été capitaine à Caen en Coupe de la Ligue, ce qui m'avait surpris, car Cédric était sur le terrain », rappelle le nouveau capitaine strasbourgeois, « à Rome, apparemment, Cédric a de nouveau refusé de le prendre. Et quand Micka a choisi à Nantes de ne plus le porter, je l'ai conservé. Mais en quatre ans, si mon statut a changé, ma façon de faire n'a pas varié. » Lui qui ne prononce jamais un mot plus haut que l'autre va donc devoir, brassard au bras, forcer un peu sa nature. Il a déjà commencé à le faire : «Depuis deux ou trois matches, j'essaie de parler plus que d'habitude. Le capitaine a un rôle important. C'est à lui de sentir les besoins de ses coéquipiers. Il doit être le régulateur du groupe. Je vais le faire à ma façon. Sur un terrain, j'ai plus l'habitude d'encourager un partenaire que de l'engueuler. » Cette promotion soudaine et, pour tout dire, un brin inattendue pour un garçon qui a fêté ses 25 ans le 2 août intervient quasi-simultanément avec la prolongation de contrat qu'il paraphera demain matin et le liera au Racing jusqu'en 2009. Un acte courageux alors que la L 2 menace. « Les premières discussions remontent à fin juin – début juillet et à l'époque, je souhaitais rester à Strasbourg. J'ai la reconnaissance du ventre pour un club qui m'a donné ma chance, même si, comme les autres, j'ai dû me battre pour gagner ma place ( 1 ). Les choses ont un peu traîné, car je voulais être reconnu à ma juste valeur. Mais je ne suis pas trop exigeant et je savais que nous trouverions un accord. Le coach m'avait dit qu'en cas de blocage, il intercéderait en ma faveur auprès des dirigeants. En juin, je voulais resigner. La menace d'une relégation ne m'a pas fait changer d'avis. Je suis réaliste et je sais que ça va être difficile. Mais je n'ai pas envie de jouer en Ligue 2. Mes partenaires non plus. Et là où d'autres clubs auraient plongé, nous ne lâchons pas. Les deux prochains matches, à Nancy et contre Marseille, sont super importants. Ils peuvent nous permettre de raccrocher les wagons et d'emmagasiner de la confiance avant la reprise de janvier. Nous allons nous accrocher. » Avec, pour guide, Guillaume le sage. Dans tous les sens du terme…
SO a écrit :Nommé capitaine par Jacky Duguépéroux depuis le déplacement à Rome, en coupe de l'UEFA, Guillaume Lacour a succédé à Mickaël Pagis dans ce rôle. Le milieu de terrain polyvalent, assume cette nouvelle fonction au sein du groupe strasbourgeois. Il l'aborde à sa manière, c'est-à -dire avec intelligence et recul.
Mais ce qu'il le préoccupe avant tout, c'est de gagner, à commencer par samedi à Nancy.
Comment abordez-vous le rendez-vous face à Nancy, ce samedi soir ?
Comme tous les matches avant celui-là . Nous avions l'obligation de prendre des points et c'est toujours cas aujourd'hui. Nous allons faire le maximum pour gagner et ramasser le plus de points possibles avant la trêve afin de combler une partie du retard que nous avons sur Troyes entre autres.
Depuis le voyage à Rome, Jacky Duguépéroux vous a confié le brassard de capitaine. Cela change-t-il quelque chose pour vous ?
Dans la préparation des matches, cela ne change rien. Dans les vestiaires, j'essaie de prendre un peu plus la parole. J'encourage plus aussi. Avec ce capitanat, il faut que je m'impose plus dans le groupe. Mais je n'ai pas envie que cela change quelque chose pour moi. Je vais donner le maximum dans ce rôle. Voilà tout.
« A ma manière »
Que ressentez-vous au moment d'enfiler ce brassard ?
C'est un honneur. Etre capitaine d'une équipe de Ligue 1, c'est une fierté, évidemment. Mais il faut faire ça comme il faut. Moi, j'essaie d'apporter quelque chose au groupe à ma manière. Cela ne me met pas plus de pression que ça. D'autant que nous sommes plusieurs à prendre la parole dans le vestiaire. Il y a des leaders naturels qui font ça sans avoir besoin du brassard. En me confiant ce rôle, le coach me signifie qu'il me fait confiance.
Le Racing est en train de battre un record avec aucune victoire après dix-sept journées. Y pensez-vous ?
Non, pas trop. Notre souhait est de gagner, évidemment, et de prendre des points. Nous devons faire de gros matches pour nous imposer, à commencer par samedi à Nancy.
Cela met-il une pression supplémentaire au groupe de ne compter aucune victoire à deux journées de la fin des matches aller ?
C'est dur à vivre, oui. C'est rageant, presque écoeurant. Mais après chaque désillusion, il faut se remobiliser rapidement afin de bien travailler aux entraînements et d'aborder au mieux la prochaine échéance. De toute façon, nous n'avons plus rien à perdre à présent.