Guillaume Lacour, le capitaine de Strasbourg victime d'une fissure à une malléole, sera opéré jeudi. Le joueur, qui s'était blessé le 12 mars contre Le Mans (1-2), pourrait reprendre la compétition dans trois semaines.
- Le capitaine strasbourgeois est contraint de rendre son brassard. Guillaume Lacour, victime d'une fissure à la malléole avant le déplacement à Saint-Etienne, passera sur la table d'opération ce matin. Il devra observer une période de six semaines de repos. On ne le reverra donc plus cette saison.
L'Alsace a écrit :Guillaume Lacour opéré
Victime d'une fissure de la malléole à l'occasion de la rencontre perdue face au Mans (1-2), le capitaine du Racing Strasbourg, Lacour, subira une intervention chirurgicale pour consolider l'os fragilisé, mais également se consacrer à une convalescence plus courte. « Trois semaines pourraient s'avérer suffisantes pour son retour », a indiqué hier, François Piétra. Il n'est donc pas exclu de revoir le capitaine avant la fin de saison.
SO a écrit :Guillaume Lacour a retrouvé le ballon vendredi, lors du match amical face au RC Lens. Le capitaine du Racing a disputé toute la seconde mi-temps et postule, de nouveau, à une place dans le groupe professionnel. Il a profité du week-end de repos pour regarder la finale de la coupe de Ligue et revivre certaines émotions de l'année dernière.
En l'espace d'un an, lui et ses coéquipiers sont passés d'une grande émotion à une probable relégation en L2. Lacour tente d'expliquer ce qu'il s'est passé.
- Où en êtes-vous physiquement ?
- Ca va. Mon pied et ma cheville vont mieux. Je ressens encore quelques douleurs sur les frappes de balle mais c'est normal car la cicatrise est placée à un mauvais endroit. En tout cas, j'ai bien récupéré de cette blessure.
- Le match amical vendredi contre Lens a dû vous faire du bien, n'est-ce pas ?
- Oui, c'était idéal de reprendre de la sorte. Après un mois d'arrêt, c'était bien de jouer ne serait-ce qu'une mi-temps face à une bonne équipe de L1. Ca m'a permis de reprendre contact avec les adversaires et face à une opposition plus musclée qu'à un entraînement. C'était très positif.
« Je comprends la joie de Nancy »
- Le week-end de deux jours a-t-il permis au groupe de se changer les idées ?
- Oui, un peu. C'est vrai qu'en ce moment, l'ambiance pourrait être nettement meilleure si les résultats étaient autres. Le quotidien est difficile à vivre et ce week-end de coupure a fait du bien dans les têtes. J'espère que chacun a repris suffisamment d'énergie pour attaquer les trois derniers matches de championnat convenablement.
- Avez-vous suivi la finale de la coupe de la Ligue, samedi ?
- Oui, j'ai suivi ça de loin. Je me suis mis devant la télé pour la seconde période. Ca m'a rappellé de bons souvenirs. Je me suis revu au Stade de France. Je comprends la joie des Nancéiens au coup de sifflet final.
« Deux sentiments totalement opposés »
- Cela ne vous a pas donné le cafard en vous disant qu'il y a un an, le Racing était en liesse ?
- C'est vrai qu'en un an, nous sommes passés d'une grande joie à une grande détresse. En l'espace d'une année, nous vivons deux sentimens totalement opposés. Nous avons bien profité de la victoire l'an dernier et, cette saison, il faut accepter la défaite. En tant que pro, je pense que c'est l'attitude à avoir afin de rebondir du mieux possible.
- Avec un peu de recul, comment expliquez-vous ce changement de décor en un an ?
- Honnêtemennt, il est difficile, aujourd'hui, de trouver les vraies raisons de cet échec. Il faudra tirer le bilan à la fin de la saison, oui. Et surtout, ne pas commettre les mêmes erreurs à titre individuel et collectif. Mais comme je pense que le groupe va pas mal bouger cet été, ce sera surtout collectivement qu'il faudra faire l'effort de la remise en question.
« Rester pros »
- Quelles sont les leçons à tirer de cette année écoulée ?
- Il y a eu un ensemble de choses qui ont gâché cette saison. Je pense, tout d'abord, que nous n'avons pas trouvé le remplaçant de Mamadou Niang et le bon complément de Mickaël Pagis. Ensuite, individuellement, nous aurions pu faire plus, chacun à son niveau. Sur ce point-là , nous avons failli, c'est certain. Nous n'avons pas été suffisamment fort individuellement pour que le collectif le soit aussi. Nous aurions dû être plus solidaires et, malheureusement, nous n'avons jamais su changer d'état d'esprit durant le championnat.
- Dimanche, vous disputez le dernier match de la saison à la Meinau. Avez-vous l'envie d'offrir une victoire aux supporters pour bien terminer l'année ?
- Oui, c'est une fierté qu'il faudra avoir. Bien terminer la saison à domicile est important. Nous devrons rester pros sur les trois derniers matches qu'il reste. Nous n'avons pas le droit de laisser filer même si l'enjeu est moindre, désormais. Il faudra se donner à fond pour gagner. Nous devons ça à nos supporters.
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo
Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais
Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc
Guillaume Lacour, « quasi sûr » d'être encore Strasbourgeois l'an prochain, revient sur sa saison émaillée par les blessures. Et espère bien rebondir avec le Racing en Ligue 2.
« Je suis partant pour rester au Racing », lance Guillaume Lacour. « Après tout, on est tous fautifs si l'équipe descend. Faut assumer ». Et assumer, pour l'arrière droit, c'est d'abord « tout faire pour remonter ».
En espérant que la période de poisse qui colle aux crampons de l'ancien capitaine strasbourgeois ces derniers mois soit bel et bien derrière lui. « Au début du championnat, tout allait bien. Personnellement, j'avais franchi un cap même si l'équipe avait du mal », souligne Guillaume Lacour.
« Les blessures n'expliquent pas la descente »
Las, il y a eu cette blessure au genou, face à Metz. Et à peine le petit arrière était-il remis qu'il y a eu ce mauvais coup pris lors du match à la Meinau, face au Mans. Fissure de la malléole. « Tout s'est mal enchaîné », témoigne le joueur, qui évolue toujours avec le genou bandé. « Ce n'est pas encore totalement passé, j'ai toujours une petite gène, surtout quand je fais des longues passes du gauche », explique-t-il.
Une blessure qui s'est ajoutée à une liste déjà - trop - longue. « C'est sûr que la blessure de Sidi Keita a fait mal, il avait de l'impact au milieu et commençait à exploser. Idem pour Kevin Gameiro, qui s'est blessé alors qu'on était dans une période positive en attaque, avec Amara qui perçait... », mais « ça n'explique pas la descente. On avait des joueurs pour pallier tous les postes », poursuit le Racingmen.
Lui explique plutôt cette saison ratée par un « mental » quelque peu défaillant. « Le match contre le Mans nous a tué. Surtout qu'à ce moment là on faisait le Yo-Yo derrière Troyes... on avait l'impression qu'on allait recoller et on ne recollait pas », souligne le défenseur. Et de rappeler : « C'est la défaite contre Nantes qui nous a condamné, mais ce n'est pas ce match qui nous fait descendre. Quand on ne gagne qu'un match aller, il faut être très costaud pour revenir », explique-t-il avec la lucidité d'un ancien.
« La Ligue 2, ça risque d'être encore plus dur que cette année »
Et costaud, il faudra l'être l'an prochain. « Ça risque d'être encore plus dur que cette année, avance Lacour, il faudra être humble et beaucoup travailler. Il y a de belles équipes et de très bons joueurs en Ligue 2 ». Pour Guillaume Lacour, pas de secret, il faudra une « équipe de combattants » pour espérer remonter directement en Ligue 1.
Et les trois matchs qui restent à jouer ? « Bien terminer ne peut être que positif », souligne le défenseur, « surtout que le public nous a vraiment soutenu, malgré le peu de résultats ». Un public qui « mérite une victoire », comme l'a rappelé Cédric Kanté la semaine dernière à l'issue du match amical contre Lens.
Et pour offrir une dernière victoire à domicile à ses supporters, le RCS n'a vraiment plus le choix. Ce sera dimanche, 16 h30. Ou jamais.
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