DNA.fr a écrit :Le temps des regrets
En décrochant le nul au Vélodrome, les Strasbourgeois ont effacé la pâle exhibition de Nancy. Et ravivé les regrets. Car ce Racing-là ne méritait pas la L2.
Sur la Canebière, on a l'habitude de souffler le chaud et le froid. Après l'effroi du Stade de France et une Coupe vidée par le PSG, l'OM a retrouvé le show à Auxerre (1-2) injectant à nouveau une grosse dose d'espoir et d'enthousiasme parmi ses supporters.
Même si les anciens Strasbourgeois Habib Beye et Mamadou Niang préféraient prendre ce dernier rendez-vous au Vélodrome avec des pincettes. « Le public est persuadé que cette rencontre ne sera qu'une formalité, prévient le défenseur de l'OM. Mais Strasbourg va jouer sans pression. Pour eux, il s'agit d'un match de prestige à gagner. A nous de ne pas tomber dans le piège. »
Et le discours de Niang est au diapason. « Je connais bien Strasbourg et ses joueurs. Ils ont de la fierté et voudront montrer ici qu'ils ne méritaient pas de descendre en L2. Ça ne va pas être si facile... »
L'OM qui pourrait bientôt accueillir le Brésilien de Palmeiras Marcinho Guerreiro (milieu défensif) partit donc comme promis à l'abordage. Mais la tempête incarnée par Maoulida (7e') se noya bientôt dans un verre d'eau, tant les Marseillais eurent du mal à imposer leur façon de voir à des Alsaciens qui se rebiffèrent au fil des minutes.
C'est ainsi qu'une tête de Hosni (26e') sur un centre de Deroff, puis un frappe enveloppé de Pontus Farnerud (33e') qui récidiva du sommet du crâne quatre minutes plus tard, causèrent quelques frayeurs à Barthez. Même si au final la meilleure occasion de cette première mi-temps fut signée Taïwo.
Tellement malheureux en finale de la Coupe de France puisque sa relance manquée provoqua le premier but parisien de Kalou, le défenseur nigérian s'offrit un somptueux solo ponctuée d'un tir dont Cassard se demande sans doute encore comment elle n'a pas pris le chemin des filets...Et ce n'est pas la bronca du Vélodrome réclamant un penalty (mais Haggui ne fit pas faute sur
Maoulida) qui changea le cours des choses.
Changement de décor après la pause, puisque l'OM trouva la faille dès la reprise sur une magnifique frappe lointaine de Nasri que Cassard ne put qu'effleurer (47e'). Mais Yacine Abdessadki décida de jouer les trouble-fête en exploitant malicieusement une montée de Boka (51e'). Et la déviation de Carlier au ras du poteau de Barthez consécutive à un centre d'Abdessadki (pourvu qu'il décide de rester celui-là ) ressembla fortement à une balle de match (65e'). Mais deux minutes plus tard, le jeune espoir strasbourgeois ajusta le gardien de l'OM avec la complicité du poteau plongeant le Vélodrome dans un abîme de perplexité très vite comblé par l'égalisation de Ribery (72e')
Le public marseillais fit alors monter la pression pour faire mousser une éventuelle place en préliminaire de la Ligue des Champions. Mais Strasbourg-Alamo (à l'image de Cassard qui s'envola sur la balle de match de Niang, 90e'+3) ne céda point faisant du même coup (re)naître beaucoup de regrets. Car ce Racing-là n'aurait jamais dû perdre sa place parmi l'élite.
lequipe.fr a écrit :S.CASSARD 5.5
Y.DEROFF (c.) 5
C.KANTE 5.5
K.HAGGUI 4.5
A.BOKA 6.5
U.LE PEN 5
S.ARRACHE (82e)
Y.ABDESSADKI 6
J.DEVAUX (88e)
P.FARNERUD 5.5
S.KEITA 5.5
R.HOSNI 6
R.CARLIER 5.5
H.GMAMDIA (82e)
A noter l'entrée ridicule d'Arrache qui a encore voulu faire sa star et rate la balle de match


 
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 Exactement.
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