1. Caen n'a pas gagné à domicile face à Montpellier, donc le Racing peut leur passer devant en gagner, il y a un beau coup à jouer

2. La supprémacie devant Eurosport
3. Battre un concurent direct à la montée chez lui.
4. J'ai envie qu'on gagne

 Les inscriptions au forum sont rouvertes
 Les inscriptions au forum sont rouvertes  
 
    












DNA a écrit :La décompression
A quelques jours du « gros » match contre Caen, le Racing n'a pas bouleversé ses habitudes. Lundi soir, toute l'équipe a suivi la rencontre de son prochain adversaire devant la télé. Hier midi, Jeff Strasser a payé sa tournée de pizzas au sortir d'un entraînement roboratif. La vie suit son cours, quoi...
Du côté du Stade Malherbe, le ton a dû monter d'un cran. Lundi soir, Caen a perdu deux points précieux à domicile face à Montpellier (0-0), bien aidé, il est vrai, par la mansuétude de l'arbitre Eric Poulat. Frustrée, vexée même - quatre avertissements sont venus sanctionner des signes d'agacement -, la troupe de Franck Dumas a certainement vécu un lendemain de match douloureux. Au même moment, à Strasbourg, Jeff Strasser a régalé. Le grand Luxembourgeois, arrivé fin août avant la clôture du mercato, n'avait pas encore eu le loisir de payer sa tournée. C'est désormais chose faite. Tout l'effectif et le staff s'est retrouvé au salon des présidents, devant une vingtaine de pizzas fraîchement livrés.
« Chacun fournit des efforts »
Dans le sillage de Renaud Cohade, aussi extraverti dans la vie qu'acharné sur le terrain, ça chambre à tour de bras. Au milieu de ce joyeux brouhaha, Jean-Pierre Papin n'est pas le dernier quand il s'agit de balancer une petite pique à l'adresse de l'un de ses joueurs. Edgar Loué, l'homme au jean large, en prend une petite volée. Bref, à Strasbourg, on décompresse plus qu'on ne stresse. « C'est vrai, cette saison, on prend beaucoup de plaisir, dit Stéphane Cassard, l'un des anciens du groupe. On a compris qu'il faudrait se serrer les coudes. Chacun fournit des efforts. Ça se traduit dans la vie de tous les jours. » Le gardien du Racing, l'un des rescapés du naufrage collectif de la saison passée, apprécie le changement d'atmosphère. « Ça n'a plus rien à voir, ajoute-t-il. L'an dernier, l'ambiance était très individualiste, avec des joueurs de qualité mais qui ne travaillaient pas ensemble. Par rapport à une équipe comme Troyes, pas étonnant qu'on ne s'en soit pas sortis. » Papin, certes nouveau dans le métier, a compris qu'il valait mieux encourager cet élan de spontanéité plutôt que de chercher à le canaliser. Pas question, non plus, de chambouler sa préparation sous prétexte qu'un gros bras se présente dimanche à la Meinau. « C'est une semaine classique, assure l'entraîneur. Sauf que lundi soir, tout le monde est resté après l'entraînement pour voir le match de Caen. L'important, c'est de visualiser l'adversaire, pas de savoir comment il joue. Là , je n'en reparlerai plus avant dimanche 14 h et la causerie d'avant-match. »
« Mon groupe m'étonne »
Pas d'émissaire envoyé dans les tribunes de Michel-d'Ornano, donc, ni de plan spécifique anti-Caennais. Comme à son habitude, Papin préfère se focaliser sur son groupe. Avec la rentrée attendue d'Emil Gargorov, qui semble en avoir fini avec ses soucis de cheville, une solution supplémentaire s'offre à lui. De toute façon, personne ne s'en fait une montagne. « Caen, c'est costaud, on le sait et on l'a encore vu lundi, rappelle Cassard. Maintenant, ça n'est pas un "gros" non plus. Quand tu affrontes Marseille, Paris ou Lyon, oui, tu peux te préparer spécifiquement. Là , on va affronter une équipe dans notre registre, bonne à jouer car ne refusant pas le jeu. » Histoire de peaufiner les automatismes et de relancer les revenants que sont Devaux, Johansen et Gargorov, Papin a tout juste décidé d'organiser une opposition contre une équipe amateur lyonnaise, cet après-midi à huis clos. « C'est mon copain, l'ex-pro Ghislain Anselmini qui me l'a proposé depuis un moment, explique-t-il. Là , ça tombe bien. Au Milan, on jouait toutes les semaines contre une petite équipe du coin. Je suis prêt à réitérer l'expérience avec des clubs locaux. » D'un pas léger, le Racing va poursuivre sa semaine d'entraînement et se présenter sous son meilleur visage, dimanche à la Meinau. Oublier l'enjeu est peut-être le meilleur moyen de ne pas se prendre les pieds dans le tapis. « Mon groupe m'étonne, conclut Papin. De l'extérieur, tu as l'impression qu'il est vachement fragile. En fait, il est très fort et arrive à se contrôler. » Et en plus, il rit...
Séb.K.
