Avant de vous exiter, vous lisez un peu la compo ?
Vous voyez pas qu'il y a Rangelov dedans alors qu'au meme moment on l'aonnonce sur le départ ? Je le vois mal jouer ... Et puis faut etre réaliste, on joue à  l'exterieur, alors ca sera pas un 4-2-4 ...  
 
DNA a écrit :Le doute les habite
Demain après-midi, le Racing défie une équipe montpelliéraine engoncée dans le doute. Si les Héraultais misent sur une réaction d'orgueil, ils sont tout proches du gouffre. Aux Strasbourgeois de les y précipiter.
Il est loin, le temps des miracles. A Montpellier, les événements singuliers ont cédé le pas à  un ordinaire bien morose. Plus de trois ans, déjà , que Gérard Bernardet avait rallié Lourdes à  vélo. Un périple inédit de quelques quatre-cents kilomètres que l'entraîneur héraultais de l'époque avait réalisé après le maintien inespéré des siens en Ligue 1. Dans la grotte de la vierge, son cierge a fait long feu. La saison d'après, Montpellier sombrait corps et âme et terminait bon dernier. Bernardet, fatalement, a été « lourdé ». De prodiges, ça fait maintenant belle lurette qu'il n'en est plus question. Cet été, le club a entamé sa troisième saison d'affilée en Ligue 2. Jamais il n'a pu se mêler à  la lutte pour la montée. Et ce n'est pas cette année que les rêves d'élite seront concrétisés. A l'heure d'affronter le Racing, les Pailladins sont dans leurs petits souliers, englués dans les bas-fonds du classement, à  la limite de la rupture.
« C'est tendu, il n'y a pas de sérénité »
 Signe, s'il en est, de la gravité de la situation, le « vieux » Michel Mézy a été rappelé au chevet du club. L'entraîneur historique, qui entretient une relation d'amour-haine avec le truculent président « Loulou » Nicollin, n'occupe pour l'heure aucune fonction officielle. Remercié en 2002, il était parti fâché, quelque menues indemnités venant toutefois apaiser sa colère. Le voilà  revenu en grâce, promu « conseiller du président. » Ce qui, pour Jean-François Domergue, n'augure rien de bon. En sursis depuis le début de la saison, l'entraîneur en poste doit sentir le vent du boulet lui chauffer les oreilles. Une nouvelle contre-performance contre le Racing pourrait lui être fatale. Si Mézy n'entend pas reprendre place sur un banc, le nom de... Bernardet circule avec instance. Un sacré pastis, sauce languedocienne, qui entretient un climat perturbé. « C'est tendu, il n'y a pas de sérénité, reconnaît Pascal Baills, l'ex-défenseur strasbourgeois qui est devenu entraîneur-adjoint cet été. Crispant n'est pas le bon terme pour qualifier cet exercice. Pénible me semble plus approprié. Ce qui est sûr, c'est que l'équipe est complètement imprévisible. »
« C'est à  la maison qu'il nous faut assurer le maintien »
 Les résultats, il est vrai, sont des plus décousus. Capables de s'imposer à  Châteauroux (0-1), de balayer Dijon (3-0) ou d'atomiser Bastia (4-0), les Montpelliérains essuient aussi des claques plus souvent qu'à  leur tour. En deux rencontres, les forgerons de Gueugnon leur ont ainsi passé six buts, équitablement répartis. Libourne est venu prendre les trois points à  la Mosson, etc. « Tout s'est mal emmanché dès le départ, avec trois défaites de rang, dont celle à  la Meinau, poursuit Baills. On a des soucis d'effectif, le groupe est jeune. Hormis Malm, Carotti et Delaye, ce sont des gamins. Mais rien ne sert de se lamenter. C'est à  la maison qu'il nous faut assurer le maintien. Et justement, il nous reste dix matches, à  commencer par celui contre le Racing. On se doit de faire un résultat. » La semaine d'entraînement, pourtant, n'a pas été de tout repos (lire ci-contre). Si Strasbourg se présente dans de bonnes dispositions, demain dans l'Hérault, la tâche des locaux risque de devenir rapidement ardue. Et si, d'aventure, l'après-midi venait à  mal se passer pour eux, Jean-François Domergue peut à  son tour sortir son vélo. Lourdes, finalement, ça n'est qu'à  quatre-cents bornes...
Sébastien Keller
Ca sent en tout cas le match piège ...