[08/09] Le Fil Rouge

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Keating
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Re: [08/09] Le Fil Rouge

Message par Keating »

DNA a écrit : « On revient de loin »

En terminant l'année à  la deuxième place, grâce à  sa victoire acquise aux dépens de Boulogne (1-0), lundi soir, le Racing se ménage des fêtes paisibles. Jean-Marc Furlan revient sur cette première moitié de saison. Avec confiance, l'entraîneur alsacien aborde la suite et évoque les chantiers des prochains mois. En premier lieu, celui du recrutement.

- En abordant la trêve à  la deuxième place, avec trente-trois points au compteur, vous parliez lundi soir de « vrai exploit. » Le terme n'est-il pas excessif, au regard des ambitions affichées ?
- Je suis dans le milieu du football professionnel depuis l'âge de quinze ans. De par ma propre expérience, et à  travers celles d'autres personnes, j'ai compris que seule la stabilité, la quiétude, le sang-froid paient. A Strasbourg, on est en partie parvenu à  s'inscrire dans cette logique-là . C'est-à -dire que le président n'a pas tout chamboulé après l'issue désastreuse de la saison écoulée (onze revers de rang et une relégation en L 2).

Le premier "exploit" relève d'abord de la gestion économique. Notre situation est bien plus appréciable qu'il y a trois ans, lors de la dernière descente. A l'intersaison, on a "changé" dix-huit joueurs. Les ventes ont permis de récupérer 12 millions d'euros. On est largement au-dessus des prévisions. Quant au recrutement (*), il a été modéré.
En termes de budget, nous sommes dans les clous. Mais sportivement, on est reparti de zéro. En accordant notre confiance aux jeunes, nous étions attendus au tournant. Beaucoup nous prédisaient une saison dans le ventre mou. Deuxième à  Noël, ça peut donc être considéré comme un exploit. On revient en tout cas de loin.


- Le « traumatisme » de la relégation que vous évoquiez cet été est-il désormais effacé ?
- On ne peut pas oublier ce qui c'est passé. J'en est encore discuté récemment avec Gérard Houiller. Il m'a demandé comment j'avais réussi à  reprendre confiance après le dénouement de la dernière saison. Je lui ai répondu que j'étais toujours dans le doute. Le stress et l'anxiété sont permanents.
Mais dès la reprise de l'entraînement, les jeunes m'ont transmis leur joie de vivre. Et puis on a remporté ce premier match contre Montpellier (1-0), qui était venu pour « nous tuer », comme disait Courbis. Tout est parti de là . On a enchaîné les victoires. Les gars se sont pris au jeu.


- Après cette entame tonitruante - cinq succès de rang - comment expliquez-vous le trou d'air traversé à  partir de la mi-octobre, avec une seule victoire en huit matches ?
- Quand vous perdez six joueurs sur blessure, dont quelques tauliers, tout devient plus compliqué. Il ne faut pas chercher plus loin. On l'a bien vu lundi. Les rentrées de Bah et de Gargorov nous ont fait un bien fou. Après la trêve, des garçons aussi importants que Shereni, Marcos ou Pelé seront à  nouveau sur pied. Si on avait connu le même passage à  vide avec tout ce monde sur le pré, il y aurait de quoi être inquiet.

- Au-delà  des absences, le licenciement de Chahir Belghazouani, fin octobre, n'a-t-il pas marqué le début des ennuis ? N'aurait-il pas mérité une seconde chance ?
- Le coup d'arrêt, on le subit à  Metz (3-2), bien après le départ de Chahir. C'est un bon joueur, il aura une seconde chance dans un autre club. Mais au Racing, ça n'était pas possible. Je réagis aujourd'hui de la même façon qu'il y a deux mois. En insistant sur l'éthique et l'idéologie, on a voulu montrer la force de l'institution. L'individu doit se mettre à  la disposition de celle-ci, et non l'inverse. Le fait que ce soit un joueur prêté change aussi la donne. Si ça avait été un jeune formé en notre sein qui en était à  sa première incartade, on aurait pu fermer les yeux. Là , non.

- Avant l'échéance contre Boulogne, vous cherchiez à  dédramatiser la situation. On vous imagine soulagé après cette victoire...
- D'un point de vue psychologique, ce match ressemblait à  celui de Montpellier. Nous sommes sur le podium depuis la deuxième journée, il était fondamental d'y rester. Ce succès valide et confirme nos compétences. Evidemment, nous ne sommes pas en Ligue 1 pour autant. Qui peut dire que les chances de Metz, aujourd'hui sixième, sont galvaudées ?

Ce que je retiens aussi de cette soirée, c'est la fraîcheur que nous a apporté le public. Il y avait beaucoup d'enfants, dépourvus de tout regard cynique ou négatif. Ils nous ont communiqué leur enthousiasme.
De manière générale, j'apprécie que les gens manifestent un vrai intérêt pour revenir à  la Meinau. Ils ne sont pas toujours servis en termes de spectacle, mais il y a souvent de l'émotion. Nous sommes à  l'aise chez nous. C'est essentiel d'être la meilleure équipe à  domicile, d'autant que nous n'affichons pas la même sérénité à  l'extérieur.


- Si le spectacle fait défaut, c'est que les attaquants ne sont plus très efficaces, non ?
- Sur le poste d'avant-centre, il y a un souci. On le sait, on l'a encore vu lundi. Ce que montre Traoré est insuffisant. Ça ne date pas d'hier. S'il a été aligné contre Boulogne, c'était pour aller au bout du raisonnement et lui donner toutes ses chances. On ne peut pas dire qu'il n'a pas eu de temps de jeu. Pour l'instant, nous sommes en situation d'échec. Pourtant, on se crée des occasions.

- L'arrivée de Kébé peut-elle pallier ce manque ?
- Boubacar est un joueur d'avenir, il a fait une apparition prometteuse mais a encore plein de choses à  prouver. En outre, il est plus à  l'aise dans un rôle de soutien, en dix ou en neuf et demi. La priorité va évidemment au couloir gauche. Le profil de Monterrubio nous intéresse, mais on est confronté à  un problème économique. J'ai aussi contacté Sébastien Grax (Saint-Etienne), un joueur fédérateur que j'ai dirigé à  Troyes. On pourrait envisager un prêt.
Pour ce qui est de l'avant-centre, on suit le Clermontois Mickaël Poté. Il va vite, il est fort de la tête. C'est un joueur qui a le statut de la L 1. Le recrutement hivernal doit justement permettre de se projeter vers la montée, contrairement à  ce qui a pu être fait voilà  deux ans (arrivées de M'Bodji, Yachir et Joao Paulo
).

A contrario, des joueurs ont-ils des bons de sortie ?
- Avec Abou, on va trouver une solution. On réfléchit aussi pour Ali Mathlouthi, un joueur qui ne démérite pas mais qui doit gagner en temps de jeu. Après, il peut y avoir une surprise. Si on se renforce, Traoré acceptera-t-il la concurrence ?

- Dans la lutte, indécise, qui se profile d'ici à  mai prochain, quelles sont les points à  améliorer ?
- Sur le plan athlétique, nous sommes dans les "relégables." Je ne parle pas de l'impact, où nous répondons présent. Question poids et taille, nous comptons en revanche parmi les plus faibles. En termes de maturité, il faut aussi progresser. L'équipe n'est ni assez maligne, ni assez expérimentée. Les retours de Pelé et Shereni, garçons solides et fiables, devraient nous soulager.

- Quels sont, au contraire, les éléments qui vous font penser pouvoir rester sur le podium fin mai ?
- L'état d'esprit du groupe constitue une bonne garantie. Les gars s'aiment bien, sont solidaires et consentent à  faire de gros efforts. Je suis aussi certain de notre talent offensif, par rapport à  l'animation du jeu, qu'aucune autre équipe n'a dans ce Championnat. Avec le retour des blessés et l'apport d'un leader d'attaque, on peut changer la physionomie de la seconde partie de saison.


Propos recueillis
par Sébastien Keller
Il veut faire progresser les joueurs trop petits et légers ? :lol: :lol: :lol: Il veut leur faire manger de la soupe :lol: :lol: :lol:
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D520
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Message par D520 »

L'Alsace a écrit :Revenu de l'enfer

Descendu en L 2 après une série de 11 défaites sans précédent après-guerre, obligé de vendre ses meilleurs joueurs pour combler un déficit, le RCS a su rebâtir une équipe sur des ruines.

Philippe Ginestet s'est laissé aller à  cette comparaison quelques minutes après la victoire de son équipe – la 9e en 18 journées – lundi contre Boulogne. « On a vu que Boulogne n'était pas là  par hasard, ce qui veut dire que Strasbourg n'est pas là  par hasard non plus. Je suis satisfait de la réaction des garçons et de leur envie de démontrer qu'ils méritent leur place. En début de saison, les destins de Strasbourg et de Boulogne étaient singulièrement différents. Les Boulonnais s'étaient sauvés l'an passé à  l'ultime seconde du dernier match et ce sauvetage in extremis a été un élément fédérateur. Nous restions sur onze défaites et une relégation traumatisante. Les deux clubs ont démarré dans des dispositions psychologiques diamétralement opposées. » Eté 2008. En public aussi souvent qu'en aparté, Jean-Marc Furlan s'interroge. Le stage d'avant-saison au bord du lac Léman l'a plus inquiété que rassuré. Le soldat Furlan, que quelques-uns des influents actionnaires et membres du conseil d'administration ont contribué à  sauver, ne se voit pas repartir au feu avec l'arsenal à  sa disposition. Dans la dernière ligne droite du mercato, Harlington Shereni, Steven Pelé et Kandia Traoré arriveront en renfort. Avant de se blesser, les deux premiers s'étaient imposés comme des titulaires indiscutables. Le troisième, qui traverse depuis un mois et demi une forte zone dépressionnaire (voir par ailleurs), a tout de même inscrit 5 buts lors de ses 9 premières apparitions en L 2 (plus un en Coupe de France contre Sannois Saint-Gratien).

« N'oublions pas d'où nous venons »

Août aurait pu être le mois du doute. Il sera celui de la remise en route, avec 5 victoires de rang. « Il est fondamental de ne pas oublier d'où nous venons », martèle l'entraîneur bas-rhinois. « Ne pas oublier non plus ce qui s'est passé à  la trêve, avec le bouleversement complet de l'effectif et le départ de 18 joueurs (Ndlr : 20 en réalité, mais dont 6 avaient déjà  été prêtés l'an passé), mais aussi les terribles six premiers mois 2008. Compte tenu de tout ça, c'est presque un exploit d'avoir su inverser la tendance. » Reste à  confirmer au cours d'une deuxième moitié de saison que Grégory Paisley prévoit « longue et semée d'embûches. » Notamment à  domicile où le Racing affiche le meilleur bilan de la L 2, malgré son faux pas contre Guingamp (23 points sur 30, 7 v, 2 n, 1 d, 17 bp, 5 bc). « Ça nous fait plaisir de constater que contrairement à  la saison dernière, nous répondons aux attentes à  domicile. Ça fait également plaisir à  nos supporters et on a vu contre Boulogne combien la communion était importante », respire Furlan. « Avant de chuter chez nous, les Boulonnais n'avaient perdu qu'une fois à  l'extérieur (1-0 à  Troyes, 14e journée). »Le capitaine Greg Paisley ne dit pas autre chose : « Toute équipe qui prétend bien figurer se doit de faire de bons résultats à  domicile. Avec l'effectif dont nous disposons, il y a matière à  faire, mais ça ne viendra pas tout seul. Six équipes se battent pour la montée. » Trois resteront à  quai le 29 mai.
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Re: [08/09] Le Fil Rouge

Message par argueti »

Deux vidéos du Racing dans le top 5 des DNA, surtout la 5ème :evil:
L'histoire est en marche ...
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D520
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Re: [08/09] Le Fil Rouge

Message par D520 »

France Football
Installé sur le podium au soir de la deuxième journée, Strasbourg n'a pas décroché depuis. Mais l'opération remontée est loin d'être bouclée. (photo Presse-Sports)

L'état des lieux
Un départ canon
Le début de saison des Strasbourgeois a ressemblé à  un rêve. Cinq matches, cinq victoires. La force offensive des joueurs de Jean-Marc Furlan a parlé jusqu'au début de l'automne. Après neuf journées, les Alsaciens, invaincus, caracolaient en tête du Championnat avec vingt-trois points et dix-neuf buts inscrits. Et puis, la machine s'est enrayée. Une lourde défaite à  Angers (0-3, 10e j.), des contre performances regrettables face à  Lens (1-1, 13e j.) et Metz (2-3, 15e j.), une épidémie de blessures (Othon, S. Pelé, Bah, Shereni, Gargorov, Marcos), tout est allé de travers pour le RC Strasbourg. Heureusement pour eux, les Ciel et Blanc ont assuré leur place sur le podium juste avant la trêve, grâce à  une victoire face à  Boulogne-sur-Mer (1-0, 18e j.), un concurrent direct pour l?accession en Ligue 1 en fin de saison.

Le fait d'armes
La Meinau fait peur
Se montrer solide et efficace à  domicile est souvent gage d'une saison réussie. Strasbourg respecte pour l'instant parfaitement son contrat à  La Meinau, puisque avec vingt-trois points récoltés en neuf rencontres, l'équipe alsacienne est la meilleure à  domicile. Défaits à  une seule reprise dans leur antre, face à  Guingamp (0-2, 16e j.), les Strasbourgeois n'y ont encaissé que cinq petits buts. Pouvant compter sur plus de 13 000 fidèles, l'équipe de Jean-Marc Furlan sait se montrer intraitable chez elle, où elle a engrangé deux victoires et un nul face à  ses concurrents directs, Montpellier (1-0, 1e j.), Lens (1-1, 13e j.) et Boulogne (1-0, 18e j.).

Le flop
Coup de pompe et vieux démons
Pour un groupe qui avait terminé la saison 2007-2008 par onze défaites consécutives, entamer la suivante par sept victoires et deux nuls paraissait presque inespéré. Mais l'été indien du Racing passé, le club alsacien n'a engrangé que dix points sur les neuf dernières rencontres, et a passé un mois et demi sans victoire, entre le succès face à  Tours (4-0, 14e j.), et celui face à  Boulogne-sur-Mer (1-0, 18e j.). De quoi replonger Strasbourg dans le doute, car la saison passée, le départ avait aussi été honorable, mais la fin peu glorieuse. On peut tout de même penser qu'après le retour des blessés, le Racing retrouvera de l'allant et les résultats nécessaires à  son retour parmi l'élite.

Le joueur
Fanchone suit le mouvement
S'il est toujours en tête du classement des buteurs avec neuf réalisations depuis le début du Championnat, James Fanchone n'a plus trouvé le chemin des filets depuis 522 minutes en L2. Auteur de huit buts en neuf journées, l'ancien Manceau était le fer de lance de l'attaque strasbourgeoise et était sur le point de pulvériser son record de treize buts inscrits avec le MUC, en L2, lors de la saison 2004-2005. Mais, à  l'image de son équipe, Fanchone a baissé de pied une fois l'automne arrivé, et a même pété les plombs lors de la visite de Strasbourg à  Metz (2-3, 15e j.), en se faisant expulsé à  dix minutes de la fin de la rencontre pour un tacle violent et inutile sur le Messin Renouard.

Et maintenant ?

Assurer l'essentiel
Privé de Coupe de France et de Coupe de la Ligue, Strasbourg n'a déjà  plus que le Championnat à  jouer jusqu'à  la fin de saison. Et les Alsaciens ne joueront de rencontres décisives face à  des concurrents directs qu'à  partir de la 28e journée et la réception d'Angers (5e). Avant cela, seuls des équipes de seconde zone viendront affronter le RCS. Ce n'est pas lors des premiers mois de l'année que Strasbourg regagnera sa place parmi l'élite. Elle peut en revanche perdre beaucoup de ses illusions si son ralentissement ne laisse par rapidement place à  une marche en avant.

Cédric Chapuis
si on gagne les prochains matchs commes en début de saison , on arrivera gagner des points d'avances hyper important pour la fin de saison !!!
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Re: [08/09] Le Fil Rouge

Message par télésupporteur »

c'est l'ancien footeux du racing qui a écrit cet article ..............tellement banal :oops:
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Re: [08/09] Le Fil Rouge

Message par argueti »

DNA a écrit :Un Racing en hiver

Relativement préservé par les éléments jusqu'à  la trêve, le groupe de Jean-Marc Furlan, quasiment au complet, a retrouvé le chemin de l'entraînement dans un froid glacial. De quoi perturber début 2009 ?

PRESQUE TOUS LA

Il n'y a pas eu d'absent ou de retardataire, hier matin, sur les coups de 9 h30, à  l'heure de la reprise programmée dès la victoire face à  Boulogne. Les joueurs strasbourgeois ont partagé un petit-déjeuner avant de se consacrer à  une séance de musculation, puis à  un footing. En fait, seuls quatre éléments ont manqué à  l'appel. Il s'agit d'Abou, Kandia Traoré, Mamadou Bah et Simon Zenke. Les trois derniers ont passé les fêtes en Afrique, ce qui ne manquait pas d'écourter leurs vacances de manière drastique en cas de retour le 31, en raison des dates des vols aériens. Ils avaient obtenu l'autorisation de ne revenir que le 2 janvier, avant la trêve. Quant à  Abou, il se consacre à  un essai en Grèce, au PAOK Salonique, jusqu'à  la fin de semaine.

FROID, FROID, FROID

La question du froid ne manque pas de turlupiner dirigeants et staff technique en cette période glaciale. Le Racing, qui se consacre essentiellement à  un programme physique jusqu'à  vendredi, sera peut-être contraint de se replier sur des terrains d'accueil pour basculer vers ses entraînements avec ballon. Un recours est envisagé du côté d'Ittenheim, qui dispose d'un terrain synthétique, pour vendredi et samedi, et que le club strasbourgeois sonde dans cette perspective. Si les conditions devaient empirer, une solution d'urgence pourrait être trouvée sous la forme d'un stage. « Comme on n'est plus en L 1, il est normal de devoir faire des économies, explique Jean-Marc Furlan. Mais il faut prévoir, si le froid devait persister voire s'aggraver, d'organiser un stage en dernière minute. »

PELE ET SHERENI EN DOUCEUR

Ils ont quitté leurs coéquipiers lancés dans un footing pour se consacrer à  une mise en route un peu moins intense. Harlington Shereni et Steven Pelé ont couru à  part en fin de matinée, sous la houlette de Jean-Claude Thiry, le préparateur physique du Racing. Les deux joueurs devaient ensuite faire un point sur les sensations ressenties à  cette occasion. Mais le Zimbabwéen, absent des terrains depuis la mi-novembre et la défaite à  Metz (3-2), est apparu affûté. A noter que Marcos, qui a soigné une entorse au genou pendant près de six semaines, a suivi le même programme que l'ensemble du groupe.

LA SENSATION FERNANDEZ

C'est l'événement d'une trêve encore balbutiante en termes de nouveautés, de transferts et de sensations extra-sportives. Le prochain déplacement du Racing, programmé le 9 janvier, aura pour destination Reims. Et le club de la cité des sacres royaux a changé de tête avec l'éviction de Didier Tholot remplacé par l'inénarrable Luis Fernandez. Cela donne une autre saveur au rendez-vous dans l'antre de la lanterne rouge de L 2. « C'est un showman, en convient d'ailleurs Jean-Marc Furlan à  propos de son homologue rémois. On ne va plus jouer contre le Stade de Reims, mais plutôt contre le FC Fernandez. Il va assurément remplir le stade. Mais ça va donner de la force à  mes joueurs, cela va complètement changer l'approche du match et imposera de se méfier du fameux choc psychologique. »
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Re: [08/09] Le Fil Rouge

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Reprise musclée

Les joueurs du Racing ont repris le chemin de l'entraînement hier matin après une semaine de coupure. Le programme n'avait rien d'une sinécure.

Pour les vacances d'hiver, il y a souvent deux écoles. Les premiers, comme Alexander Vencel, l'entraîneur des gardiens, dévalent les pistes enneigées de stations autrichiennes, « en tombant quelques fois, mais sans bobo ». Les autres préfèrent le soleil et la chaleur, souvent natale, à  l'image d'un Harlington Shereni, rentré quelques jours au Zimbabwe. « Là -bas, il faisait 33°. Quand je suis rentré à  Strasbourg, il faisait -7 ! Il faut s'habituer… », rigole le milieu défensif. Et quand on voit tous les « Alsaciens » emmitouflés de pied en cape pour passer du vestiaire à  la salle de musculation, on imagine sans peine le choc thermique ressenti par l'Africain.

Pas de perte physique

Durant sa convalescence, Shereni a travaillé au chaud. « J'avais un programme à  suivre et là  je reprends avec le groupe. On va voir où on en est, mais on doit commencer le travail à  fond. » Même son de cloche du côté de Vencel, porte parole hier matin : « Une semaine de vacances, ce n'est pas dramatique sur le plan physique, il n'y a pas de perte. Alors c'est une reprise sérieuse avec 45 minutes de musculation et un footing en forêt pour se remettre en jambes. Demain, ce sera la même chose, et après on double les séances. » Au moins, ça réchauffe. Mais si l'exigence est tout de suite de mise, c'est aussi et surtout parce que 2009 est là  avec ses objectifs à  ne pas manquer. « La montée », pour Vencel. « Le titre », pour Shereni. Le Zimbabwéen qui en fait un point d'honneur mais qui pense surtout qu'on « en a vraiment besoin ». Histoire de remiser le traumatisme de l'an passé. Et puis monter en finissant deuxième ou troisième, c'est un peu comme jouer la Ligue des Champions sans être champion : c'est bien mais il manque quelque chose.

Reims déjà  dans les têtes

Alors pour aller chercher la montée – et le titre si possible – il faudra être performant tout de suite et bonifier les trois points acquis face à  un autre prétendant, Boulogne (1-0). La prochaine étape de l'opération ascenseur s'arrête à  Reims. Le champagne a sûrement déjà  coulé à  flot, mais on ne sable pas un adversaire avant de l'avoir joué. Alex Vencel le sait, le Reims 2009 sera d'un tout autre tonneau que la cuvée 2008. Avec Luis Fernandez aux manettes, le club champenois a déjà  fait parler de lui en signant le retour de Cédric Fauré en attaque. « C'est un autre championnat qui débute pour eux, note l'ancien gardien. Il y a eu beaucoup de changements là -bas et il va falloir être prêts. »
Alors ils s'y sont tous mis. Harlington Shereni l'a bien noté : « Les vacances, c'est fini. »

Sébastien Ruffet
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Re: [08/09] Le Fil Rouge

Message par Keating »

Très bon esprit de Shéréni ! De plus, en visant le titre, on a beaucoup plus de chance de monter, que si on se satisfait de la 3ème place !
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Pinon
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Re: [08/09] Le Fil Rouge

Message par Pinon »

Strasbourg : le bêtisier de l'année 2008

http://www.lalsace.fr/video_post/racing ... 7f99455f74
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo

Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais

Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc
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Re: [08/09] Le Fil Rouge

Message par Its_me »

J'ai pas ri une seule fois avec leur bêtisier :roll:
J'ai juste un peu souri en entendant Shereni :)
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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